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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:19

 

Sujet Thèmes du jour  

"Comment dire aux autres qu’ils sont dépendants"

 

Compte rendu :

Tous les prénoms sont des pseudos

 

Claude bis prévoie déjà deux cas

            Ceux qui rechutent

            Ceux qui sont dans le déni.

Françoise sait qu’elle est dépendante mais ne peut rien faire parce que ses parents et sa famille rentre dans son jeu. Elle se dit qu’elle va pouvoir s’en sortir toute seule.

Annette, souvent les personnes nous disent qu’ils boivent deux ou trois verres (déni) mais :

            Est-ce que c’est notre rôle de dépistage

            Est-on les mieux placés pour en parler.

Abdel ne peut pas parler à quelqu’un qui est alcoolique, il ne s’en sent pas capable.

Domi, cela fait six mois qu’il est abstinent, certains amis de ses enfants sont déjà dépendants. Suivant son exemple, un de ses enfants va devenir abstinent.

Notre abstinence peut-être un exemple.

Fanny, ce n’est pas parce que nous avons été dépendants que les autres doivent l’être.

Richard pense que d’en parler et d’aborder la souffrance est déjà un premier pas pour aider le malade.

Annette nous raconte l’histoire Jeannot qui, après avoir fait une cure à la Membrole (Tour), nous est revenu en état de rechute. Nous nous en apercevions toutes les semaines, mais nous ne savions pas comment lui en parler. Finalement au bout d’un mois ou deux, il a fait une chute en scooter et du coup il s’est arrêté (cela fait onze ans). Nous lui avons raconté notre désarroi devant sa rechute et lui avons demandé quelle aurait été sa réaction si nous lui en avions parlé. Sa réponse  a été très traumatisante pour nous car sa réponse était qu’il ne savait pas quelle aurait été sa réaction.

Mais ce que nous savons c’est que s’il s’est soigné il y avait onze ans, c’est parce que son meilleur ami, qui habitait Lille alors qu’il habitait Nice, lui a parlé en lui disant que cela ne pourrait durer comme cela. Du coup il s’est soigné.

Henri avait acheté, dans sa superette de quartier, une tranche de jambon, un pot de crème et un litre de vin, à la caisse il n’avait pas assez d’argent, la caissière qui le connaissait, lui a proposé de lui enlever la tranche de jambon « parce que le reste lui était nécessaire ». Ca l’a profondément marqué.

Annie a un copain qui a rechuté plusieurs fois, elle ne sait plus que faire.

Richard, si tu dis à un malade qu’il va rechuter de plus en plus. C’est contre productif. Il vaut mieux dire que toi, tu ne serais pas capable de reboire un verre.

Jules se sent très agressif depuis qu’il est sorti de l’hôpital

Fanny a l’amour de ses parents et ils lui ont dit qu’elle consommait trop. Quand elle s’est mise à trembler le matin elle s’est bien rendu compte qu’elle était dépendante, elle a fait le nécessaire pour se soigner.

Annie, les sentiments affectifs sont souvent les moteurs de l’arrêt de l’alcool.

Quand elle buvait beaucoup, sa fille lui a dit, un matin, qu’elle l’avait frappé la veille, sans raison dit-elle. Elle s’est rendu compte que son alcoolisation ne pourrait plus durer. Son fils fumait du shit, sa mère était en fauteuil roulant, handicapée, elle a voulu sauver sa famille, il fallait qu’elle s’occupe d’elle. Elle sentait qu’elle était tombée trop bas dans l’alcool, il fallait qu’elle se soigne.

Sa fille pleurait tous les soirs, mais elle voulait continuer à faire ce qu’elle voulait.

Finalement elle est allée voir son médecin, qui travaille maintenant à l’hôpital de Monaco, elle lui a dit qu’elle voulait se soigner. Il lui a répondu qu’il attendait cela depuis longtemps, il avait des dossiers du Calme et des Bruyères, elle s’est inscrite illico, elle est partie aux Bruyères après avoir organisé sa famille : sa mère en maison de retraite pour un mois, ses enfants placés chez leur père (même si elle n’avait pas très confiance). Cela fait treize ans.

Domi, sa fille a aussi cherché le moyen pour que son père se soigne. Mais il ne sait pas comment lui est arrivé la déclic, mais l’important c’est qu’il l’ai eu qu’il se soit soigné, après une pancréatite aigüe qui aurait pu le tuer.

Bob, quand tu parles en étant alcoolisé, les gens ne t’écoutent pas. Il en a été vexé plusieurs fois.

Annie, ne va plus dire à quelqu’un qu’il boit trop parce que c’est improductif et risque de fâcher.

Abdel a le mot de la fin en disant qu’il pourrait dire « continue de boire, si ça te fait plaisir. »


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