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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 17:42
Thème du jour
Vos débuts dans l'alcool et sa continuité

Antoine à douze ou treize ans était dans une fête des enfants de chœur à Joeuf. Il y avait les jeunes comme moi, et des grands de 16-17 ans, qui avaient subtilisé des bouteilles de vin chez leurs parents. J’en ai bu plus que de raison, je vidais les verres resté sur la table et au bout d’une heure j’étais complètement ivre, cherchant ma cigarette à genou dans la cour. L’après-midi s’est terminé en dormant sur un banc pendant que tous étaient au cinéma. Ça a été mon premier contact avec l’alcool, mais pas le dernier.

Durant mes études, nous avions parfois des poses, et nous allions dans les cafés près de l’école, pour jouer au Bridge. La conso était la bière. Je n’étais pas argenté car mes parents ne connaissaient pas l’argent de poche et les copains se chargeaient de payer mes consommations. J’appréciais l’alcool et durant les soirées alors que je faisais mes devoirs, mes parents couchés, je m’empressais d’aller siroter du vin à la cuisine et vider leur cave de liqueur.

A la fin de mes études, je me suis marié, mais j’avais de l’argent et j’ai commencé à fréquenter assidûment les cafés où je buvais de la bière à gogo. Et cela a duré jusqu’à un délirium tremens qui m’a fait arrêter la consommation d’alcool après de multiples péripéties.

Charly a arrêté l’école très jeune, il ne pouvait suivre un ami dont le papa était un gros buveur. Chez ce copain, il avait accès à l’alcool et ne se privait pas de boire. Il ne se rappelle pas de sa première cuite. Il était en quatrième d’insertion et c’est cette année-là qu’il a commencé à boire régulièrement. En troisième, il ne se rappelle pas avoir bu et l’année suivante il est rentré en apprentissage dans l’hôtellerie. En 2004 il a recommencé à boire, se souvient-il.

Il a perdu tous ses boulots à cause de l’alcool.

Il n’a tué personne et est conscient qu’il aurait pu le faire en état d’ivresse.

Actuellement il travaille dans une boulangerie et n’a pas consommé depuis une semaine, il a pris rendez-vous avec le CSAPA Emergence et pour le CSAPA de l’Olivetto.

Bernard a commencé à consommer tard dans son existence. Jeune, il a pris quelques cuites sans conséquences avec les copains. Il fumait du shit avec la conso. A partir du moment où il a eu une maison en Bourgogne, il a commencé à boire régulièrement du vin par plaisir et c’est vers la trentaine qu’il est devenu un buveur excessif parce qu’il aimait le vin. Il a pris quelques cuites parce qu’il aimait boire.  Il s’est soigné parce qu’il n’avait plus ce plaisir de boire. La dernière année avant le CALME, il était en dépression et il buvait de plus en plus.

Au  CALME il a réglé son problème de travail, alors il n’avait plus besoin d’alcool pour vivre.

Freddo a connu ses premiers verres vers 15-16 ans, au repas de famille c’était toujours vin et champagne. A 19 ans il séchait les cours et achetait de l’alcool, c’est à cette époque qu’il a été bourré pour la première fois de sa vie.

Après avoir été bridé pendant son enfance, dès sa majorité il a commencé à boire régulièrement en fumant du cannabis.

 A l’armée l’adjudant buvait et encourageait à la boisson.

Il s’est ensuite accoutumé à l’alcool et le whisky lui plaisait énormément, et buvait dès le retour de son boulot.

Annie à 18 ans elle a pu sortir de chez elle et elle a eu son permis de conduire à 20 ans.

Elle a connu alors un musicien qui jouait tous les soirs à « la Pignata ». L’après-midi elle travaillait et le soir elle attendait avec patience son musicien et elle buvait pour passer le temps.

Il l’a trompé alors par jalousie elle s’est prise une cuite carabinée. Mais elle continuait à boire modérément, mais après six ans elle a viré son compagnon.

Elle a continué à boire modérément en faisant de la CB.

Sans boulot elle est partie à Marseille, elle voulait à nouveau conduire mais elle buvait peu mais quand même son whisky tous les soirs.

Elle a eu un fils et est retournée à Menton.

Elle s’est mariée mais très rapidement elle ne supportait plus son mari.

Elle s’est retrouvée seule avec deux enfants, l’épicerie était juste en dessous de chez elle, c’était vraiment l’inciter à consommer. Elle en a bien profité et sa conso a augmenté de manière exponentielle : 1 bouteille, puis deux, puis trois qu’elle cachait sous son lit.

Ses enfants souffraient, alors elle a décidé de se soigner.

Il lui fallait prendre sa décision, elle a été chez son généraliste qui avait probablement prévu sa décision, il lui a sorti un dossier d’inscription aux « Bruyères », mais il fallait qu’elle trouve  pour garder ses enfants et sa mère qui étaient déjà en fauteuil roulant. Ce qui fut fait avec mult difficultés et aux Bruyères elle a rencontré SANSAS et ne l’a jamais quitté.

Freddo a oublié de nous dire qu’avant la pancréatite aigüe qu’il a eue, il s’était inscrit à un club de boule. Dans le clos, on boit beaucoup et à peu de frais ( 1€ le pastis bien servi). Il  s’est fait viré du club parce qu’il était trop souvent ivre.

 

Thème du jour
Vos débuts dans l'alcool et sa continuité
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23 août 2021 1 23 /08 /août /2021 18:01
Thème du jour
Le mensonge chez le malade alcoolique

Quand quelqu’un te dis « tu as bu » et que ta réponse est « non je n’ai pas bu », est-ce un mensonge ou travesti-t-il la vérité.

L’alcoolique est de mauvaise foi.

Le généraliste ne prend pas sa responsabilité

Sabine, essentiellement la maladie vient de soi.

Le malade se braque quand quelqu’un lui dit la vérité.

Michèle disait qu’elle ne buvait pas. C’est maintenant qu’elle est guérie qu’elle se rend compte que finalement c’était un mensonge.

Bernard n’a pas l’impression d’avoir menti. Personne ne lui disait qu’il buvait trop. Dans les derniers temps il se cachait pour boire. Il ne buvait pas devant sa femme, donc il n’avait pas à mentir.

Michèle, sa fille lui disait qu’elle buvait mais elle lui répondait « non je ne bois pas ». Sur le moment elle croyait que cela ne se voyait pas, mais une fois dans sa chambre elle se rendait compte que sa consommation se voyait.

Sabine n’a jamais dit qu’elle ne buvait pas.

Bernard en tant que buveur on peut parler à un autre malade alcoolique.

Sabine, la personne mal intentionnée juge le malade.

Benoit, cela dépend de qui est devant soi. C’est difficile de ne pas  mentir, il pouvait surtout mentir sur la quantité. Au boulot, il cachait sa consommation et 1997 à 1999 il a fait plusieurs cures. Seule l’assistante sociale lui a dit un jour qu’il y en allait de sa sécurité. Il se mentait à lui-même. Il se cachait pour boire, ce n’était donc pas un mensonge.

Antoine, ses parents ne lui ont jamais fait la réflexion qu’il buvait. Ils avaient peur de s’immiscer dans sa sphère privée. Mais quand il a été en maison psychiatrique pour se soigner, ils ne sont pas passer le voir. Peur de la psychiatrie ?

Michèle, sa fille a pris des précautions pour ne plus boire devant elle pour ne pas l’inciter à la consommation.

Benoit, ses enfants savaient qu’il buvait, et ils se sont aperçus qu’ils avaient un nouveau père. Il y a un an, il leur a demandé pardon pour ce qu’ils avaient subi durant son alcoolisme. Pour lui cela a été un grand soulagement.

Bernard, ses amis ont tous été au courant qu’il avait arrêté de boire et personne ne lui en a parlé, mais ils lui proposaient une boisson autre que l’alcool.

Bernard, au restaurant il se sent obligé de dire « non j’ai arrêté de boire »

Antoine, invité au grand hôtel de St jean, refuse au sommelier le premier verre, il retourne son verre pour éviter d’en proposer au deuxième tour, puis vient le vin rouge, même scenario, verre retourné, puis vient le dessert avec le champagne, Antoine refuse mais le sommelier insiste «  vous ne pouvez pas refuser parce que il va falloir lever votre verre pour les mariés », Antoine refuse encore, les conversations s’arrêtent  et reprennent quand le sommelier passe à l’invité suivant. Seule la voisine à gauche d’Antoine lui demande « vous faites partie de le Croix Bleue ? » « Non, répond Antoine, mais une association identique ». Incident clos.

Bernard, quand il buvait, avait deux bouteilles de whiskies et il se servait dans la bouteille 2 alors qu’il servait à tous dans la bouteille 1, de sorte que personne, dont sa femme, ne savait pas qu’il buvait plus que les autres.

Michèle, après sa cure, a retrouvé des tas de bouteilles vides.

Sarah, ne boit jamais, mais une fois après un verre, elle cherchait à marcher droit et se demande comment on faisait pour que cela ne se voie pas. Elle ne sait pas si le fait d’essayer de marcher droit est un mensonge.

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16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 14:54
Thème du jour

Le mensonge chez le malade alcoolique

Nous reprenons le thème de la semaine dernière qui n'a pu être discuté

Quelle était votre boisson préférée ?

 

Bernard voit sa psychologue pour parfaire son abstinence qu’il a obtenue au CALME. Il fait beaucoup de relaxation et utilise le concept de la bougie :  (il suffit de se remémorer une bougie, sa flamme, son évolution elle peut devenir chandelier etc…

Freddo buvait surtout de la bière, il avait découvert celle à 11.6 °. En général il en buvait 2 litres par jour. Il les achetait plutôt à la station-service parce qu’elles étaient fraîches, à consommer immédiatement.

Henri, a découvert par sa compagne la « Green Bergen », mais ilo n’a pas pour autant arrêter de consommer son rosé journalier. La bière n’étant qu’un complément.

Avant de s’arrêter, les médecins qu’il côtoyait, ne lui ont jamais dit d’arrêter de boire, ils lui disaient que l’alcool était mauvais pour la santé : «  soignez votre régime alimentaire ».

Antoine, Il faut dire que vers les années 1970 la HAS (Haute Autorité de Santé) avait créé le CHA (Centre d’Hygiène Alimentaire) pour lutter contre l’alcoolisme, ils ont, quelques années plus tard, ajouter un A pour que cela fasse CHAA (centre d’Hygiène Alimentaire et Alcoolique). Il a fallu encore une vingtaine d’années pour créer le CSAPA qui devenaient enfin des Centre de SOIN. La société n’était pas prête à accepter l’alcoolisme comme une maladie, les médecins généralistes n’avaient que 3 heures de cours sur l’alcoolisme durant tout leur cursus médical.

Henri, c’est quand même un médecin du CSAPA de l’Archet II qui lui a permis   d’arrêter sa conso d’alcool qui était passé à quatre litre de rosé par jour. Il lui a dit « plus jamais d’alcool ». Dans son éthique il ne pouvait pas reboire jusqu’à sa consultation du lendemain, puis de trois jours, puis de la semaine et du mois. Il ne pouvait pas sentir le vin en allant à la consultation de ce médecin.

Benoit, buvait de la bière alors qu’il n’aimait pas cette boisson au départ, mais ces effets de bien-être lui convenaient. La bière étant trop amère il y a rajouté du Picon. Très connu en Alsace le Picon bière  était la boisson par excellence.

Quand il fut déplacé en Champagne, il a apprécié le champagne et les coupettes pouvaient défiler. Mais ce ne fut qu’un complément au Picon bière. Il avait l’effet désiré et recherché, puis il a commencé à boire le matin.

Il a essayé de se réguler mais la vie faisait qu’il ne pouvait pas arrêter.

Dès le début de sa consommation, il s’est rendu compte qu’il n’était pas comme les autres et monsieur tout le monde, car pour arriver au même résultat il était obligé d’augmenter sa conso.

Durant une cure on lui a expliqué qu’il courrait vers la prison, la psychiatrie soit au pire, la mort ou bien les groupes d’entraide. Il a choisi.

Le 1er déclic fut à Melun, au bout de deux mois hospitalisé, il résonnait différemment et de plus en plus il retrouvait la nature, les petits oiseaux qui gazouillaient. Il pouvait enfin vivre une vie sans alcool.

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12 août 2021 4 12 /08 /août /2021 14:27
Thème du jour
Le mensonge chez le malade alcoolique
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9 août 2021 1 09 /08 /août /2021 16:47
Thème du jour
Changement du comportement après arrêt de l'alcool

Annie a repris son indépendance, elle s’est lancée dans le syndicalisme. Les comportements sont obligatoires pour que l’arrêt de l’alcool soit une renaissance.

Après elle a changé de boulot, son changement s’est tout de suite vu chez ses enfants.

Avant personne ne lui faisait confiance, après la confiance est revenue.

Janou ne croit pas qu’elle ait changé de comportement. Elle était abstinente depuis plusieurs mois quand elle en a parlé à son mari.

Elle a été abstinente durant 25 ans, mais après sa nouvelle maladie  elle ne cachait plus sa consommation à ses proches.

Avant elle était docile, soumise mais maintenant elle est plus agressive, elle est moins dans les griefs.

Freddo, son comportement changeait sous l’emprise de l’alcool. Il se chamaillait souvent avec sa femme et pourtant maintenant il est calme.

Janou se rappelle qu’elle se trouvait en danger, elle avait peur de mourir c’est pourquoi elle était agressive.

Henri, jusqu’à seize ans il était confiné à la maison, mais dès qu’il sortait il était obligé de cacher ce qu’il faisait. L’école ne lui plaisait pas.

Il était docile tout en étant rebelle.

Marié il ne s’entendait plus avec son épouse alors il a commencé à picoler.

Il avait un caractère fantaisiste, et il a petit à petit augmenté sa consommation jusqu’à quatre litre de vin par jour.

Après avoir fait un sevrage à l’Archet, sa vie a changé de tout au tout, il s’est remis à dessiner car durant son service militaire il était déjà artiste.

Sous alcool il faisait n’importe quoi.

Après l’alcool il s’est mis à faire des pastels. Il est retombé sous la réalité, il savait peindre en étant jeune, il a réussi a repeindre après l’arrêt de l’alcool.

Il était capable de faire quelque chose, il le faisait, il ne se reconnaissait plus.

Après l’arrêt il n’était plus obligé de mentir.

Benoit avait des troubles de la personnalité et fut mis en ALD par la S.S.

Il a eu deux vies.

Dans sa première vie, sa maman était malade alcoolique, ses angoisses elle les transmettait à son fils.

Il était anxieux, avec l’alcool ses angoisses disparaissaient et pour avoir les mêmes effets dans le temps il était obligé d’augmenter sa consommation.

Il était conscient qu’il avait un problème avec l’alcool.

Il s’est rendu compte qu’il fallait qu’il arrête l’alcool.

Il a alors commencé une nouvelle vie.

Il fallait qu’il change sa vie, son comportement ses relations, il ne fallait plus qu’il s’ennuie. Il lui fallait un comportement complétement différent.

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2 juin 2021 3 02 /06 /juin /2021 17:51

Avec BEAUFILS Laurence et Claude JOB nous sommes allés le jeudi 27 mai 2021 à l'IESTS à Nice, en présentiel, informer les élèves de première année d'assistantes sociales sur l'alcoolisme.

Comme nous le faisons à chaque intervention en milieu scolaire il y a une première partie de théorie et une deuxième partie de témoignage et questions réponses.

Il y avait une quarantaine d'étudiantes (un seul étudiant) dans l’amphithéâtre de l'IESTS qui ont été impressionnées par les chiffres de la maladie alcoolique en France.

On commence par donner les indications sur le verre standard qui contient 10 gr d'alcool pur par verre et donne une augmentation de l'alcoolémie de 0.2 gr par litre de sang et sa dégradation se fait à raison de 0.1 gramme par heure.

Le thème a été comme d'habitude : étude du passage de l'alcool dans le cerveau.

La dépendance avec la THP (tetrahydropapaveroline)

Création de la THP dans le cerveau avec le manque d'enzyme ALDH pour dégrader la dopamine du cerveau puisqu'elle sert en priorité à la dégradation de l'alcool dans le foie : La dopaldéïde du dépendant à l'alcool en s'accumulant dans le cerveau se combine avec la dopamine pour créer la THP.

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7 mars 2020 6 07 /03 /mars /2020 15:58
Thème du jour
Quelle boisson preniez vous et en quelle quantité
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2 mars 2020 1 02 /03 /mars /2020 15:48

Thème du jour

Quels sont les symptômes de sevrage et comment les éviter

Les prénoms sont des pseudos

 

Henri, pour éviter le retour à l’alcool il faut venir se ressourcer à SanSAS. Son symptôme de sevrage a été un coma éthylique de 3 jours à l’Archet quand il est venu pour faire un sevrage, non désiré mais envoyé là par son médecin traitant. Une révélation, il a commencé à vivre à 60 ans.

Abdel, nous informe de sa nouvelle rechute. Il trouve qu’il n’a pas de problème.

Antoine son symptôme de sevrage a été un gros delirium tremens.

Il avait décidé d’arrêter de boire tout seul afin d’aider Annette à sa sortie de l’hôpital où elle était. Il a réussi à amener la voiture devant la clinique, il n’a pu remplir les papiers de sortie, il n’a plus pu conduire pour revenir chez lui, il n’a pas pu faire les courses à la pharmacie. Son moral était dans les chaussettes. Le lundi, Annette l’a conduit chez le généraliste, qui l’a envoyé aux urgences de l’hôpital, qui l’a envoyé en psychiatrie. Ils avaient détecté un delirium tremens.

Antoine voyait des bestioles sortant du mur, sa chambre était infestée de rats, une meute de chats est passé sur lui imprimant leurs aptes sur son torse.

Il s’est perdu dans l’hôpital qui pourtant était tout petit.

Pour le soigner ils lui ont fait boire des litres d’eau, et probablement quelques médicaments psychotropes. Ce délirium a duré 4 jours à l’hôpital et trois jours à la maison. C’est très long. Mais ce fut le début de sa résurrection.

Pour éviter le delirium tremens, il ne faut surtout pas arrêter de boire sans un avis médical et un suivi par le médical, car il peut y avoir aussi des crises d’épilepsie graves. Le delirium peut être également mortel.

Louane s’est crue en voyage en train alors qu’elle était hospitalisée à l’Archet alors qu’elle faisait une pancréatite aigüe.

On lui a fait passer des radios de la tête. Elle a eu beaucoup de trous noirs et ne se rappelle pas tout ce qui s’est passé durant ce délirium. Elle faisait beaucoup de rêves dont elle ne se rappelle plus les contenus.

Au Calme elle a été dans un cadre idyllique pour elle.

Alexandre avait beaucoup de tremblements. Il n’arrivait plus à manger, Comme beaucoup il a eu pleins de trous de mémoire. Ce qui lui a fait du bien se sont les perfusions de magnésium au CALME.

Abdel, malgré sa rechute se sent bien quand il vient le lundi à l’association.

Sabine était soignée pour dépression à la Grangéa et il y avait certainement des médicaments pour un sevrage de l’alcool. Elle était montée à 24 de tension.

Son sevrage s’est passé comme une lettre à la poste.

Elle a eu beaucoup plus de mal pour arrêter les médicaments psychotropes dont elle était devenue dépendante.

Janou, le 30 octobre 1988, elle était très mal, elle avait la peur de la mort. Si elle continuait elle mourrait, si elle s’arrêtait elle mourrait aussi. Quel dilemme. Elle a téléphoné à SOS alcool, elle est tombée sur la bonne personne, le bon jour et le bon lieu.

Elle a eu le tournis pendant une huitaine de jours Elle ne se rappelait plus de rien pendant son arrêt d’alcool.

Elle est allée au CHA.

Le plus dur c’était sa tête.

Elle n’avait pas une abstinence heureuse.

Lino n’a pas eu de problème de sevrage.

Les seules choses qui lui ont manqué ce sont ses sorties du soir où il allait pour  jouer aux cartes, mais qui se terminaient toujours par une grosse prise de boissons alcooliques qu’il n’arrivait pas à maitriser. Depuis il n’est plus retourné en prison.

 

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2 mars 2020 1 02 /03 /mars /2020 14:43
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1 mars 2020 7 01 /03 /mars /2020 14:46

Thème

Quels sont les symptômes de sevrage et comment les éviter.
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