Sujet Thèmes du jour
"Avait-on le choix de boire ou non ?"
Compte rendu :
Tous les prénoms sont des pseudos.
Bob, comme il ne connaissait pas les méfaits de l’alcool il ne pouvait choisir entre boire ou ne pas boire.
Il a bu d’abord un apéro avec les collègues, puis après ça a augmenté en buvant un demi par ci par là, puis il a augmenté parce qu’il avait de plus en plus d’amis. Au début c’était pour faire comme les autres et ensuite il a bu parce qu’il était mal. Il n’avait plu, alors, le choix de ne pas boire.
Richard, sur le choix ou non il y a trois moyens de s’exprimer quand on n’a pas le choix
Le mal être psychique
La somatisation
Les addictions
Pour nous nous n’arrivons pas à exprimer notre mal être addictif.
On ne dit pas que l’on est déprimé.
Domi était déprimé et il soignait cette dépression avec l’alcool.
Pierre pense qu’il avait le choix, c’est comme au jeu, on a le choix de jouer ou de ne pas jouer, pareil pour l’alcool car on peut passer d’une addiction à une autre.
Denis, au début on a le choix de ne pas boire, mais ensuite il se pose la question « avait-il le choix ? » et sa réponse est non parce que c’était sa façon de se soigner.
Tant que tu es dans l’alcool tu ne peux connaître les méfaits de l’alcool sur le corps et l’esprit.
Il répète qu’il se soignait avec l’alcool.
Il n’avait pas conscience qu’il était dépressif et il se soignait à l’alcool.
Abdel, c’est difficile de dire s’il avait le choix ou pas car au début de son alcoolisation il a eu des accidents dus à l’alcool et pourtant il a continué à boire. En y réfléchissant il a du mal à comprendre son comportement, il savait, ile ne pouvait pas.
Anette pense que tout est une question d’éducation, quand les parents sont permissifs et donne de l’alcool aux enfants, ceux-ci apprécient ou pas et ensuite ils n’ont plus le choix, pour eux aux départ ils n’avaient pas le choix puisque ce sont leurs parents qui les alcoolisaient.
Annie se sentait mieux avec l’alcool et petit à petit elle est devenue dépendante. L’alcool l’aidait à tenir le coup.
Yves avoir le choix c’est juste une question de connaissance.
Depuis qu’il est sorti de cure il sort avec des amis, il ne boit pas d’alcool même si ses copains en boivent, il a le choix de boire ou ne pas boire. Ses amis connaissent très bien l’alcool, ils sont dans des restaurants, plus ou moins œnologues, ils aiment l’alcool mais pour lui c’est non.
David avait conscience de boire pour calmer sa dépression. Il arrivait à savoir quelle dose boire pour pouvoir continuer son travail d’infirmier.
Annie, dépendante ne pouvait pas s’arrêter de boire tant qu’il y en avait sur la table, il fallait qu’elle aille.
David de par sa profession d’infirmier il connaissait les dégâts dus à l’alcool.
Claude bis, le problème d’alcool on l’a de bonne heure, même sans être dépendant. Il a commencé à boire au service militaire, à la cantine c’était de la bière et du gros rouge, mais il avait trouvé la combine d’aller au mess où il y avait d’autres alcools plus raffinés. A vingt ans il était déjà dans l’alcool.
Bob, dans le camp de Canjuers ils faisaient toutes les « chapelles »
Claude bis, quand il allait au bar voyait les autres sortir ivres, alors il se foutait d’eux mais il ne savait pas que quelques heures après c’est lui qui sortirait en mauvaise état et que les autres se foutraient de lui.
Albert, au début de son alcoolisation on a le choix de boire ou non, après, dans la dépendance on n’a plus le choix. Il pense qu’i avait une prédisposition a boire (génétiquement) et non héréditairement)
Richard, génétiquement on supporte mieux l’alcool que d’autres et l’on devient alors plus facilement dépendant à l’alcool. Nous métabolisons l’alcool différemment et en plus nous n’avons pas de souvenirs désagréables de l’alcool.
Domi, au début il buvait du whisky d’âge mais à la fin de son alcoolisation il buvait du n’importe quoi.
Daniel lui trouve qu’il n’avait pas le choix.
Après la question de savoir si on a le choix après une rechute ?
Richard pense que celui qui rechute est convaincu que l’on va pouvoir maitriser ses prises d’alcool.
Marie, au début elle buvait avec les autres et après elle buvait toute seule.
Il faut qu’elle travaille car elle n’a pas le choix de ne rien faire, il faut donc qu’elle reste abstinente.
Elle côtoie beaucoup de monde, elle n’est pas dérangée par les personnes qui boivent en sa présence.
Elle apprécie la vie qu’elle vit aujourd’hui ? Mais elle sait qu’il ne faut plus qu’elle boive.
Domi a fait trois cures de désintox à Monaco, il connaissait donc le problème mais il était persuadé qu’il pourrait gérer l’alcool.
Génétiquement il est persuadé qu’il n’a pas la capacité de contrôler sa consommation.