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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 09:58

 

Sujet Thèmes du jour  

"Qu’est ce que la cure vous a apporté?"

 

 

Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Annie a pu avoir à nouveau un regard sur elle-même. Je vivais à 100 à l’heure, je m’oubliais. Ma cure m’a fait comprendre le pourquoi je consommais. J’ai compris qu’il fallait que je me relaxe, j’ai appris la relaxation au centre de cure et je continue à l’utiliser maintenant.

Bob à Pasteur il a fait de la méditation.

Marie a récupéré les outils essentiels pour la sortie de cure. Ca me permet de me retrouver moi-même. La soma (exercice de maitrise psychosomatique), c’est de la relaxation adaptée à toutes les circonstances.

Dans les infos, elle a surtout retenu le petit laboratoire dans le cerveau qui redémarre à la première prise d’alcool, même en micro dose.

Maintenant elle est bien outillée pour maintenir une abstinence heureuse.

Annie se rappelle qu’il lui avait bien été conseillé d’adhérer un groupe d’ex. car il ne faut surtout pas oublié que l’on a été malade.

Marie, le psychologue du CALME lui a permit d’aller à la source de son mal-être et de pouvoir vivre avec. Elle s’est bien investie, ça lui a permit de se libérer.

Michel, qui vient pour la première fois à Sansas, dit que ce genre de psycho lui a manqué. Il pense qu’il n’a pas travaillé suffisamment sur lui-même.

Il a eu des infos qui n’avaient rien à voir avec l’alcool.

Il a fait une cure à Toulon au centre des collines de Revest, il pense que la cure est nouvelle et qu’ils n’ont pas encore bien trouvé leurs marques.

Richard n’a pas été trop aidé par la cure.

Les cures ont été des échecs pour lui. Mais les cures qu’il a faites lui ont appris l’humilité. Il faut accepter d’être aidé.

Au début il ne voulait pas les associations car il pensait que ce n’était pas nécessaire, maintenant il a changé d’avis.

Il était très déprimé quand il était en cure.

Michel avait un problème de confiance. Ca ne l’a pas aidé à retrouver la sérénité. L’alcool l’aidait à survivre. La cure lui a permis de renouer avec le sport, ensuite il a arrêté tous les médicaments. Peut-être n’aurait-il pas du arrêter l’alcool ?

Richard pense qu’il a fallu qu’il arrive à une consommation extrême, ne plus se laver, manger n’importe quoi, s’effondrer devant la porte de son appartement.

Il a fallu également qu’il accepte la séparation d’avec sa famille.

Bob, s’est mis dans l’alcool parce qu’il déprimait.

Richard : psychiquement c’est très dur.

Annie, à la sortie j’ai retrouvé tous les problèmes que j’avais laissés avant de rentrer en cure, et il a fallu que je les assume sans le produit. Dur. Dur.

Maurice la cure lui a apporté de s’accepter tel qu’il était. Il a appris en bulle (psychothérapie de groupe d’où il venait. Il se sert beaucoup des infos qu’il a reçues.

Il a pris conscience de choisir son entourage et de laisser tomber les gens qui l’ennuient.

Son entourage ne voit plus le Mario qu’ils n’aimaient pas avant sa cure.

Fanny nous dit qu’il faut se sentir prêt pour faire une cure. Elle en a fait trois, mais elle pense qu’elle n’avait pas suffisamment touché le fond. Elle avait peur de la mort, mais finalement la cure a réussie quand c’est elle qui l’a décidée.

Abdel a fait x cures, il s’est arrêté de boire tous les ans au moment du Ramadan. Les cures l’ont aidé à comprendre mais finalement c’est un sevrage simple qui lui a permis d’arrêter il y a plus de trois ans, parce qu’il était prêt.

Claude bis, durant sa cure à Saint Christophe s’est rappelé les cures ou sevrages ou hospitalisations qu’il avait faits avant la cure, mais finalement c’est St Christophe qui lui a permis de s’en sortir mais surtout avec les bon conseils de Carine.

Richard, il faut la rencontre entre les soins et l’être.

La cure ne réussit pas si on ne le veut pas. Il faut rencontrer la bonne personne, au bon moment et au bon endroit.

Domi a choisit de vivre plutôt que de mourir. Durant sa convalescence à Sclos le Contes, même si les autres buvaient, lui est resté à son jus d’orange.

Henri, ce n’est pas un miracle s’il s’en est sorti, c’est quand il a touché le fond qu’il a pu donner le coup de pied nécessaire pour remonter à la surface.

Il ne lui a fallu qu’une semaine de sevrage, enfin il pouvait marcher droit, il voyait tout autour de lui. Il a fait des progrès.

Le médecin, à l’Archet II,  lui a dit que dorénavant il ne toucherait plus une goutte d’alcool et cela pour la vie entière. Il s’est laissé faire, ça lui a réussi.

La cure lui a tout apporté parce qu’elle l’a sauvé.

Michel, la cure lui a apporté le bonheur.

Au début il faut éviter tout ce qui peut l’entrainer vers le bas. Pour lui le passé n’existe plus.

Richard, il faut penser différemment par rapport à nos pensées avant la cure.

Les examens passés à l’hôpital ne font pas peur et pourtant les pancréatites, les varices eusophagiennes, les cirrhoses sont des maladies concrètes.  


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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 13:47

 

Sujet Thèmes du jour   

"les précautions utiles pour ne pas rechuter"

"les micros doses"

 

 

      Compte rendu :

Les prénoms utilisés ne sont que des pseudos.

 

Dans l’association nous nous sentons obligés de traiter ce sujet car de nombreux adhérents nouveaux ou anciens ne veulent pas faire attention aux très petites doses d’alcool parce qu’ ils ne ressentent pas d’envie de boire quand ils ont pris une micro dose.

Quelque anciens expriment leur vécu où une fois par hasard il y a eu micro dose et les conséquences que cela a entraînées.

Mais les nouveaux n’en démordent pas.

D’où cette répétition.

Marie, récemment sortie du CALME, explique ce qu’est le « fameux » laboratoire à THP dans le cerveau. En effet le cerveau se rappelle de tout (confer message de la CPAM à la télé). Le cerveau du malade alcoolique fabrique de la THP (Tetra Hydo Papaveroline : produit morphinique qui entraîne la dépendance) via l’alcool ingurgité. A l’arrêt de l’alcool il n’y a plus de fabrication de THP, mais, un jour, un mois, un an, 10 ans, trente ans après l’arrêt, s’il y a réalcoolisation le cerveau se rappelle qu’il a déjà fabriqué de la THP, alors il recommence ce processus et la dépendance revient et c’est la rechute assurée quelque soit la quantité d’alcool. Alors méfie.

Henri pense à la dépendance psychologique, et nous dit qu’en ouvrant des huitres, très souvent, le cerveau l’associe avec du vin blanc, ce qui peut être une incitation à consommer.

Domi fait très attention aux alcools dits forts qu’il fuit comme la peste.

Pour les micros doses il craint plus la bouteille que l’odeur du vin dans la daube ou la blanquette de veau.

Il ne se rappelle pas que tant à l’Archet qu’à Monaco quelqu’un lui ait parlé de ce risque de rechute. L’alcool du vin ayant disparu lors de la cuisson.

Richard fait deux remarques après ses recherches sur internet.

            Quand l’alcool a bouilli il reste encore de l’alcool résiduel.

            Peu de littérature sur les micros doses (sauf le Dr Morenon en parle). Seules les personnes qui suivent l’étude de la THP parlent souvent des micros doses.

Claude bis répète qu’il n’y a pas d’alcool fort ou d’alcool doux mais seulement de l’ALCOOL.

Il nous parle de sa mésaventure suite à une grippe. Le médecin lui a administré une piqure de trucmuche, et deux heures plus tard il commençait à avoir des tremblements, des suées. L’enveloppe de la piqure était restée sur la table de la cuisine, l’ayant lue, il s’est aperçu qu’il y avait de l’alcool comme adjuvent. Il a téléphoné au médecin qui lui a dit de ne rien prendre, qu’il venait immédiatement le consulter. Il lui a expliqué le processus de dépendance et a changé de traitement pour sa grippe. Il a eu chaud ce jour là et depuis fait extrêmement attention à tous les produits qui doivent passer dans ses mains.

Annie a tenté souvent d’arrêter avant de faire une cure, mais dès qu’il y avait une occase, c’était la rechute assuré.

Après sa cure, au début, elle était très bien a côté de l’alcool, elle n’y songeait pas, mais, après quelques mois elle a commencé à s’en méfier car elle sentait la difficulté de dire non.

Yves n’a pas envie d’alcool. Il vit très bien son abstinence. Pendant les fêtes, il y avait de l’alcool autour de lui ça ne lui a rien fait.

Il afait le deuil de l’alcool. Maintenant c’est accepté. Le contact avec d’autres malades ne le gène pas du tout. Pas de problème avec ceux qui boivent avec excès.

Domi a été très mal à l’aise quand il a fait les courses de Noël, à Carrefour, avec ses enfants. Il a eu plusieurs flash alcool durant cette journée et il ne le refera plus.

Henri, il faut changer ses habitudes, changer sa vie.

Maurice qui sort du calme ces jours derniers, ne veut surtout pas jouer avec le feu.

Annie, le danger pour nous c’est de se croire fort alors qu’il faut être humble devant l’alcool, il peut se révéler être le plus fort.

Nous sommes tous très vulnérables.

Durant un moment, elle ne faisait plus attention, et dans ses paroles J.J. lui a fait la remarque qu’elle était en train de fabriquer une rechute. Bien lui en a pris, elle a de nouveau accrue sa vigilance et la rechute n’est pas venue..

Richard, n’a plus d’alcool chez lui. Trop tentant.

Il faut analyser les situations à risque et surtout les éviter.

Il y a du danger partout.

Dans les situations inévitables et à risque il faut être d’autant plus vigilant que la situation est à haut risque.

Henri, en écoutant de la musique des années soixante il a eu de fortes envies d’alcool. 


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26 décembre 2013 4 26 /12 /décembre /2013 11:10

 

Sujet Thèmes du jour  

"On peut-être n’importe qui avec l’alcool"

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 08:30

 

Sujet Thèmes du jour   

"L’arrêt de l’alcool a-t-il été un combat"

 

Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Annie fait son témoignage de combat avec l’alcool jusqu’à sa cure et pendant sa cure. Elle ne sait pas pourquoi elle a écrit ce témoignage sur papier. Mais c’est une sorte de thérapie individuelle.

Bob, son témoignage permet à d’autres de combattre.

Richard - Il y a des problèmes avant la cure, d’où une multitude de combats mais avant de se soigner. Annie n’arrivait pas à gérer sa vie avec l’alcool.

Annie survolait sa maison, elle voyait les dégâts qu’elle faisait mais elle ne savait pas quoi faire pour en sortir. Mais enfin elle avait trouvé la force de faire quelque chose.

Elle a eu la force d’aller voir son médecin, de lui parler de son alcoolisme. Il lui a semblé qu’il l’attendait, lui a sorti les dossiers pour aller en désintoxication. Elle lui en a une reconnaissance éternelle.

Durant son alcoolisation, elle a eu souvent des arrêts de travail pour maladie.

Bob, son frère lui a dit qu’il se serait peut-être soigné s’il avait fait des photos de son comportement lors de ses alcoolisations.

Richard avait l’impression qu’il ne servait à rien quand il était alcoolisé. Maintenant qu’il est abstinent il sait qu’il sert à quelque chose envers ses enfants, sa mère, ses amis et d’autres.

Brigitte voudrait savoir ce qu’Annie a ressenti avant et après son témoignage écrit.

Annie ne sait pas pourquoi cela c’est fait, mais ce n’est qu’un résumé car il y a beaucoup de chose à compléter.

Le combat n’est pas seulement au moment où on arrête de boire mais beaucoup aussi, après, le combat pour rester abstinent.

Bob, ce matin il était fatigué parce qu’il avait peu dormi et au travail il est persuadé que certains ont pensé qu’il avait de nouveau bu.

Maintenant son combat c’est d’être reconnu comme tel par ses collègues du travail. Mais ce n’est pas aisé parce que certains buveurs sont probablement jaloux du maintien de son abstinence.

Il veut de la reconnaissance de ses collègues de travail et surtout ne l’accusent pas d’avoir bu même s’il a pu faire une bêtise (il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas de bêtises).

Brigitte, il y a le combat contre l’alcool et le combat de la vie.

Richard dit qu’il faut accepter les autres qui ne croient pas comme toi.

Domi a fait trois cures et trois échecs. Il avait envie de reboire avant de sortir.

Mais pour l’arrêt de l’alcool il n’a pas eu de difficultés particulières. Il avait été gravement malade, après trois semaines à l’Archet 2 il est parti en maison de repos à Levens. Il aurait pu boire (beaucoup de patients buvaient), lui, le jus d’abricot lui suffisait. Il avait tiré un trait sur l’alcool, maintenant il revendique son état de guérison.

Il lui arrive parfois des tentations non pas de boire, mais de retrouver l’ivresse.

Richard, quand il était en cure il n’avait pas envie de boire, mais dès qu’il sortait il n’avait pas à combattre parce qu’il rebuvait immédiatement.

Domi allait de lui-même en cure, mais il n’avait probablement pas envie de s’arrêter de boire, c’était ancré dans son corps.

Il pensait qu’il pourrait gérer.

Ses cures étaient probablement faites dans l’espoir de pouvoir gérer son alcoolisation.

Cette semaine, il a fait des courses pour Noël avec ses enfants, ils ont acheté leurs bouteilles de vin lui a acheté son Perrier. Il n’a pas eu du tout d’envies de boire.

Abdel au moment où il n’arrivait plus à marcher, il lui fallait combattre pour retrouver son autonomie en faisant une cure. Mais après il pensait qu’il pourrait gérer et ne plus souffrir de ses jambes. Peine perdue.

Il a passé des moments durs quand sa mère ou ses sœurs étaient obligées de lui apporter de l’alcool parce qu’il n’arrivait plus à se déplacer.

Gérard se rappelle son combat surtout au début de son arrêt d’alcool.

Prendre la décision de partir en cure fut un véritable combat, surtout à la première cure.

Sa cure s’est bien passée, il n’a pas eu d’envies, pas à combattre pour s’arrêter.

A sa sortie de cure, il n’a pas eu à combattre l’alcool, il n’a pas eu peur de la rechute mais tous les combats ont été surtout là pour régler les détails de la vie courante : la thérapie, sa mère, la vente de son appartement. Il était quand même heureux de faire toutes ces démarches car ces efforts étaient là pour avoir une vie meilleure.

Son combat a été d’accepter le fait de ne plus boire. Ce n’était pas facile.

Moi « alcoolique » - Non. Ne plus boire du tout.

Henri n’a jamais vraiment combattu son arrêt de l’alcool. Il s’est trouvé devant le fait accompli dicté par son alcoologue de l’Archet 2. « A partir d’aujourd’hui, vous ne boirez plus aucune goute d’alcool ».

Après son sevrage son médecin l’a guidé. Ca a été une découverte de la vie.

Il aurait du combattre plus tôt, mais il ne s’est pas rendu compte qu’l buvait. Il a oublié qu’il buvait quatre litres et demi de rosé par jour. Mais il a fait ce que le médecin lui a dit, comme un enfant obéissant.

Richard, le combat qu’il a fait n’est pas celui de l’alcool, mais le combat extérieur car ce sont les événements de la vie.

Cette semaine il a eu une contrariété importante et sa première pensée a été l’alcool. Il s’est raisonné en sachant que ça ne servirait à rien de reboire. Mais c’était son combat de la semaine.

 

 

 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 09:30

 

Sujet Thèmes du jour  

"Vous est-il arrivé de bonnes choses avec l’alcool"

 

 

Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

Hermione revient du calme et nous raconte sa cure. Elle nous fait remarquer qu’elle avait peur de se sentir en prison, mais ce n’était pas le cas. Elle trouve que son équipe était au top. Elle avait une colocataire géniale. Elle nous précise que malgré le manque de média, elle ne s’est pas du tout ennuyée. Les jeux de société ont largement rivalisé avec la télé. En ce qui concerne les soins, elle a trouvé la soma (8 au total), la bulle, les infos super bien rythmés et son groupe de travail était top. Son psy, Olivier, lui a beaucoup apporté. Elle nous dit : "Je suis bien allée au bout des choses. Après la cure, au sortir, il y a l’extérieur, ça fait drôle !"

Richard demande : "-Etes vous préparés à la sortie ? -Parfaitement bien répond hermione".

Un nouveau arrive, il sort du calme, il est abstinent depuis 5 mois et s’appelle Yves.

Pierre demande à Hermione : "Pas de télé, pas de portable, est ce que cela t’a manqué ?"

Hermione: "non pas du tout. On avait internet et je n’en ai pas du tout souffert. En fait, on a pris ensemble de bon fous rires ! Il y a des patients rigolos, et j’en garde un très bon souvenir".

Nous effectuons un tour de table afin de se présenter, chacun notre tour à Yves.

Il nous confie : "Je suis alcoolique depuis l’âge de 20 ans. Pour l’instant tout va bien ! J’ai fait mon deuil de l’alcool, mais je ne peux pas oublier. Il ne faut pas oublier d’où l’on vient !"

Revenons à notre thème du jour.

Annie dit : " Je pense qu’il y a un bon dieu pour les alcooliques. J’ai fait les 400 coups sous l’effet de l’alcool. J’ai fait, avec ma Rallye 2, des randonnées dans le Turini, en pleine nuit, sous l’effet de l’alcool. Je n’ai jamais eu d’accident. Parfois je me reposais dans un coin tranquille en pleine montagne seule dans ma voiture. J’aurais pu me faire agresser !"

Richard nous dit : "Les plaisirs avec l’alcool imposent de diminuer l’alcool. J’ai essayé de trouver des bons moments, je n’ai pas de souvenir heureux seul. Mais en groupe, dans les soirées étudiantes j’ai connu des plaisirs. Bien sur, dans ce genre de soirée, ca tourne vite mal, mais j’ai tout de même connu d’agréables moments".

Malo nous parle du gout de l’alcool, et de son action désinhibiteur dans son utilisation en groupe. Il est vrai que parfois l’alcool procure du plaisir !

La discussion tourne vers l’utilisation de l’alcool sous forme de micros doses quand Domi nous dit qu’il fait sa blanquette avec un peu de vin blanc. Il se parfume aussi, et dit que cela ne lui pose aucun problème.

Annette met en garde sur l’utilisation des parfums, bain de bouche, crèmes et autre, contenant de l’alcool, et dit qu’il faudrait refaire un thème sur les micros doses et les effets indésirables possibles.

Bob : "Gels et parfum sans alcool, ça n’existe pas !"

Pierre nous dit que oui, cela existe, il faut faire attention aux étiquettes des produits que l’on consomme, et il faut toujours utiliser les mêmes produits sans alcool.

Lino nous dit : "Un tiramisu sans alcool, ce n'est pas un tiramisu !"

Domi nous explique qu’il a retrouvé dans son frigo, une bouteille de vin blanc. Bien qu’il en a mis un peu dans sa blanquette, il ne l’a pas touché et l’a vidé dans l’évier. Il a eu peur et c’est un bon reflex.

Henri  nous explique le plaisir qu’il a eu lorsqu’il avait 17 ans avec sa sœur quand ils arrivaient à Angers. « Les petits vieux » les recevaient avec un petit pinot. C’était convivial. Une fois, ils les attendaient avec des rillettes et du cabernet. On rigolait bien nous précise t’il ! Pour monter la côte ensuite, on était à genou, mais arrivé en haut on nous proposait du pinot. Ma frangine se marrait tellement que je suis allé chercher le Calva et on a fini plus que minable ! Mais quel bon souvenir ! C’était du plaisir, c’était l’alcool festif !

Lino : Quand je faisais la fête, oui j’avais du plaisir et celui qui ne buvait pas ne pouvait par rester avec nous. A présent que je suis abstinent, je joue aux cartes avec mes amis, mais je ne suis pas dans le même trip et au bout d’un moment je me sens obligé de partir !

Abdel se souvient de son mariage. C’était un bon moment ! Pour que ma femme ne soit pas angoissée, comme c’était la première fois, pour détourner sa timidité, nous avons consommé un peu d’alcool. C’était vraiment très bien !

Bob : oui, j’ai pris de très bons fous rires avec mes amis, mais c’est maintenant que j’ai les meilleurs moments. Je me sens bien avec mes amis qui ne boivent pas. Pourtant certains ont de l’alcool chez eux, mais ne consomment pas quand je suis là. Chez ceux qui me présentent un verre d’alcool, je n’y vais plus.

Domi : Les seuls bons souvenirs sont d'alcoolisations festives au début quand je n’étais pas dépendant. Après ce n ‘était plus un plaisir. L’alcool en solitaire est négatif !

Nous débâtons sur le dernier clip intitulé " l’ivresse au volant". Il est impressionnant.

Richard :"Je suis toujours impressionné par ces petits groupes, particulièrement chez les artistes, où bien dans le monde de l’édition, où il est impossible d’entrer si on ne consomme pas de l’alcool. Je n'y bois pas comme les autres, et ça me gène de devoir passer par cela.

Pour Hermione, les moments heureux étaient ceux que l’on partageait  et où l’on buvait  avec ses amis !

Pour Domi  il est indiscutable qu’avec ses amis on boit, et ses amis font boire !

Pour Yves, ce que j’allais chercher dans l’alcool, l’alcool me le rendait !

Pierre nous dit : Le passé, je m’en fiche ! Si j’avais des moments heureux je ne m’en souviens pas.

Hermione demande : Est-ce que dans ces moments d’alcool où vous consommiez beaucoup d’alcool, vous étiez heureux ?

C’est Yves qui lui répond : C’est comme d’être en prison, le but c’est d’être ivre, complètement déchiré, quel bonheur dans ce cas ?

Pierre dit que l’on trouve toujours de l’argent pour acheter de l’alcool, on est tellement hypocrite pour avoir le produit, et on ne peut pas lutter. Le plaisir n’est que dans les prémices de l’alcool.


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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:47

 

Sujet Thèmes du jour  

"La gestion des émotions"

 

Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Annie, jeune elle avait un gros problème de timidité. Impossible de draguer. En se soignant de l’alcoolisme, sa réflexion lui a permis de gérer ses émotions.

La relaxation apprise en centre de cure lui permet de dompter ses émotions.

Henri a un tempérament peureux, les émotions sont de toutes les sorties. Au vernissage de l’expo, dans les locaux des Dominicains, il a été prévenu au dernier moment que c’était lui qui devait faire le speech d’accueil. Il a raconté son alcoolisme en public et cela n’a pas été une mince affaire. Il n’en n’a pas dormi la nuit suivante.

Jeune il était très émotif et cela ne s’est pas arrangé dans le temps.

Richard nous dit que les émotions sont des choses qu’on ressent. Souvent nous forçons la nature et beaucoup de personnes commencent à boire se donner du courage.

Au bout d’un certain temps ce phénomène se tasse. Mais si la personne a des émotions plus fortes, l’alcool agit sur les émotions qui peuvent aller, à l’extrême, vers le suicide.

Hubert a un problème de timidité, il a été SDF, il pense que la timidité montre ce que l’on est en réalité. Il n’a plus peur devant le groupe car il a affaire à des gens respectables.

Henri nous dit que l’on anticipe l’événement et alors on se crée une émotion. Il gère ses émotions avec son expression artistique et le dessin, parce que dans l’écriture nous pouvons gérer nos émotions. Le sport est également un moyen de gérer ses émotions, l’adrénaline y est pour beaucoup.

Abdel, pour gérer ses émotions, il écoute de la musique. Mais il se souvient que la musique l’a également entraîné vers la rechute.

Henri explique qu’en réécoutant de la musique, on peut avoir des émotions qui renvoient 20 ans en arrière, ce sont de émotions négatives mais surtout il faut garder ses émotions positives et ne pas les enterrer.

Domi est d’un naturel expansif, l’alcool n’était pas un désinhibiteur comme un autre. Alcoolisé ses émotions passaient à un niveau supérieur et ses interdits étaient levés. La musique l’intéresse beaucoup maintenant alors qu’il avait cessé de l’aimer. Il reprend goût à la musique et c’est la musique actuelle qui l’intéresse.

Domi ne se sent plus alcoolique, il se considère actuellement comme guéri.

André vit ses émotions. Il les gère actuellement en fonction de son alcoolisation en attendant d’aller au CALME pour se soigner.     

Henri va à certains endroits pour ressentir à nouveau les émotions qu’il y avait ressenties il y a quelques années.

Annie a été très violente quand elle était alcoolisée, elle en a même frappé ses enfants sur des mouvements d’humeur. C’est le cerveau reptilien qui a fait office de commandant.

Fanny voulait figer ses émotions parce qu’elle savait qu’elle n’arrivait pas à gérer ses émotions négatives ou positive.

Elle ne pleurait jamais, mais depuis qu’elle s’est soignée à Monaco, elle prend plaisir à ressentir ces émotions. Elle se sent revivre, car, alcoolisée, il y avait beaucoup d’émotions négatives.

Henri ressentait plus d’émotions sur emprise alcoolique que maintenant.

Abdel en revenant en France il a commencé à boire. Au début il avait du mal à guider la brouette, mais avec quelques verres, la brouette avançait toute seule. Son patron était, alors, content de lui.

Anne vit des émotions avec ses petits fils. La maladie d’André ne lui apporte pas de la colère mais plutôt de la tristesse. Elle ne peut être violente avec son fils parce qu’elle sait que l’alcoolisme est une maladie.

Fanny a des parents qui l’ont souvent apostrophé en colère

André est embêté parce qu’il fait de la peine à sa mère (réponse après réflexion). Il a fait un pacte avec sa mère pour les vacances de Noël.

Claude bis est perclus d’émotions qu’il essaye de gérer avec difficulté.

D’abord avec sa psychologue qu’il a connu quand il était à St Christophe et aussi avec ses amis de la Turbie qui l’ont connu en apprentissage et ensuite quand il était fortement alcoolisé.

Il y a des émotions négatives qu’il arrive à se sortir.

Cette semaine, suite à une émotion qui lui a pris la tête, il a pris sa voiture, il s’est concentré sur son volant, il a contrôlé sa respiration. Il a réussi a gérer cette émotion négative. 


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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 08:54

 

Sujet Thèmes du jour 

"Dégâts au niveau du travail durant votre alcoolisation"

 

Compte rendu :

Tous les prénoms sont des pseudos.

 

Bob, conduisait des véhicules mais il ne lui est jamais arrivé de problèmes suite à sa conduite. Il essayait de conduire quand il était sans alcool. Mais plusieurs fois des collègues lui ont fait remarquer qu’il n’était pas comme d’habitude.

Après son arrêt de l’alcool il a voulu changé de travail parce qu’il se sentait capable de travailler dans un endroit un peu plus dangereux.

C’est son DRH qui lui a conseillé un médecin pour se soigner. Il est d’abord passé par Arnaud Tsang avant d’intégrer l’hôpital de Monaco, où il a fait une très bonne cure.

L’association Sansas l’aide à maintenir une abstinence heureuse mais il a également éliminé tous les, soi-disant, amis de beuverie.

Au bout de six mois le médecin du travail lui a demandé de souffler dans un éthylotest, il est resté à zéro, mais le médecin n’a pas daigné souffler dedans.

Pierre n’a jamais bu dans son travail car, conduisant des bus, il ne pouvait pas risquer des désagréments pour les personnes transportées.

Abdel, dans le var, quand il travaillait dans le bâtiment, à 10 h 00 il y avait le casse croute au rouge et au roquefort.

Bob, quand il avait 19 ans, à la bascule il avait droit à 1 bouteille de bière le matin et une l’après midi. Il ne buvait qu’un demi-litre et donnait le reste.

Domi était dans un cabinet de courtage, il a beaucoup bu dans les repas d’affaire, il y avait également des soirées bien arrosées ce qui lui a permit de couler la boite en trois ans. Il manquait de la rigueur er de la conscience.

Après, il a fait une reconversion dans la volaille Bio. Il était dans une période ou il était en plein dans l’alcool, il n’a pas attendu longtemps pour perdre tout ce qu’il avait investi car il n’arrivait plus à gérer son entreprise.

Filou ne buvait pas dans l’hôtellerie quand il a commencé à travailler. Ensuite il a travaillé à son compte, mais il travaillait mal car son travail était dégueulasse.

Aujourd’hui il se sent obligé d’arrêter l’alcool parce qu’alcoolisé il devient violent et ne se contrôle plus. Il a peur donc il tente d’arrêter tout seul son alcoolisation, il est passé de quarante unité d’alcool à six unité en une semaine. Il faut qu’il essaye d’aller plus loin et de venir à alcool zéro.

Henri a eu de gros problèmes avec l’alcool. Il se rappelle que la directrice de l’agence bancaire lui avait demandé de retapisser son bureau. Il s’y est mis et le lendemain matin le papier était par terre. Il ne comprenait pas mais alcoolisé, (il avait dormi dans sa voiture) il a voulu refaire la tapisserie pensant que c’était sa colle qui était défectueuse. Bis repetita, le lendemain la tapisserie était encore par terre. Il a fallu qu’il rachète dix rouleaux de papier. Mais comme il était à jeun ce matin, il s’est aperçu que le support ne convenait pas avec son papier (peinture acrylique et colle acrylique également). Ca lui a coûté 20 rouleaux de papier et deux jours de  travail supplémentaire, non rémunéré.

Avec l’alcool il ne faisait rien que des bêtises.

Henri a usé 19 employeurs et dès qu’ils s’apercevaient qu’il y avait de l’alcool, il était licencié. Ils trouvaient l’alcool dans son placard ou bien dans sa voiture où il allait boire quelques gorgeons de temps en temps. Dehors, pas d’alcool sur le chantier.

Il a eu beaucoup de mal à faire une reconstitution de carrière au moment de sa retraite.

Le désastre c’est qu’il tenait bien le coup, même en buvant beaucoup. Plusieurs fois il a été obligé de falsifier les papiers pour qu’il y ait une cohérence dans son emploi du temps.

Richard, au début de son alcoolisation il buvait surtout le soir. Il perdait de la force à son travail. En 2010 – 2011 il tenait le coup. En 2012, il n’arrivait plus à écouter ses clients. Son travail était bâclé.

Le bilan était négatif, il a été une fois hospitalisé mais ça n’allait pas mieux, il a été obligé de se séparer de son personnel. Il avait de plus en plus de mal à vivre.

Mais il avait pris conscience de son mal-être et n’a jamais mis en danger qui que ce soit.

André, travaillant dans la restauration, personne ne s’est aperçu de son alcoolisation massive. IL y a quelques mois cela devenait de plus en plus dure de travailler, seul il buvait le soir. Son médecin avait diagnostiqué une grave dépression.

Il ne veut plus faire de la restauration, il va faire une cure au Calme au début janvier et ensuite il veut faire une formation pour changer de métier.

Pepi conduisait parfois des ambulances, mais après quelques fêtes bien arrosées, « on » lui a fait des remontrances et « on » lui a fait sentir qu’il buvait trop. L’alcool, comme partout, était interdit dans le milieu du travail.

 

 


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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 13:19

 

Sujet Thèmes du jour  

"Comment dire aux autres qu’ils sont dépendants"

 

Compte rendu :

Tous les prénoms sont des pseudos

 

Claude bis prévoie déjà deux cas

            Ceux qui rechutent

            Ceux qui sont dans le déni.

Françoise sait qu’elle est dépendante mais ne peut rien faire parce que ses parents et sa famille rentre dans son jeu. Elle se dit qu’elle va pouvoir s’en sortir toute seule.

Annette, souvent les personnes nous disent qu’ils boivent deux ou trois verres (déni) mais :

            Est-ce que c’est notre rôle de dépistage

            Est-on les mieux placés pour en parler.

Abdel ne peut pas parler à quelqu’un qui est alcoolique, il ne s’en sent pas capable.

Domi, cela fait six mois qu’il est abstinent, certains amis de ses enfants sont déjà dépendants. Suivant son exemple, un de ses enfants va devenir abstinent.

Notre abstinence peut-être un exemple.

Fanny, ce n’est pas parce que nous avons été dépendants que les autres doivent l’être.

Richard pense que d’en parler et d’aborder la souffrance est déjà un premier pas pour aider le malade.

Annette nous raconte l’histoire Jeannot qui, après avoir fait une cure à la Membrole (Tour), nous est revenu en état de rechute. Nous nous en apercevions toutes les semaines, mais nous ne savions pas comment lui en parler. Finalement au bout d’un mois ou deux, il a fait une chute en scooter et du coup il s’est arrêté (cela fait onze ans). Nous lui avons raconté notre désarroi devant sa rechute et lui avons demandé quelle aurait été sa réaction si nous lui en avions parlé. Sa réponse  a été très traumatisante pour nous car sa réponse était qu’il ne savait pas quelle aurait été sa réaction.

Mais ce que nous savons c’est que s’il s’est soigné il y avait onze ans, c’est parce que son meilleur ami, qui habitait Lille alors qu’il habitait Nice, lui a parlé en lui disant que cela ne pourrait durer comme cela. Du coup il s’est soigné.

Henri avait acheté, dans sa superette de quartier, une tranche de jambon, un pot de crème et un litre de vin, à la caisse il n’avait pas assez d’argent, la caissière qui le connaissait, lui a proposé de lui enlever la tranche de jambon « parce que le reste lui était nécessaire ». Ca l’a profondément marqué.

Annie a un copain qui a rechuté plusieurs fois, elle ne sait plus que faire.

Richard, si tu dis à un malade qu’il va rechuter de plus en plus. C’est contre productif. Il vaut mieux dire que toi, tu ne serais pas capable de reboire un verre.

Jules se sent très agressif depuis qu’il est sorti de l’hôpital

Fanny a l’amour de ses parents et ils lui ont dit qu’elle consommait trop. Quand elle s’est mise à trembler le matin elle s’est bien rendu compte qu’elle était dépendante, elle a fait le nécessaire pour se soigner.

Annie, les sentiments affectifs sont souvent les moteurs de l’arrêt de l’alcool.

Quand elle buvait beaucoup, sa fille lui a dit, un matin, qu’elle l’avait frappé la veille, sans raison dit-elle. Elle s’est rendu compte que son alcoolisation ne pourrait plus durer. Son fils fumait du shit, sa mère était en fauteuil roulant, handicapée, elle a voulu sauver sa famille, il fallait qu’elle s’occupe d’elle. Elle sentait qu’elle était tombée trop bas dans l’alcool, il fallait qu’elle se soigne.

Sa fille pleurait tous les soirs, mais elle voulait continuer à faire ce qu’elle voulait.

Finalement elle est allée voir son médecin, qui travaille maintenant à l’hôpital de Monaco, elle lui a dit qu’elle voulait se soigner. Il lui a répondu qu’il attendait cela depuis longtemps, il avait des dossiers du Calme et des Bruyères, elle s’est inscrite illico, elle est partie aux Bruyères après avoir organisé sa famille : sa mère en maison de retraite pour un mois, ses enfants placés chez leur père (même si elle n’avait pas très confiance). Cela fait treize ans.

Domi, sa fille a aussi cherché le moyen pour que son père se soigne. Mais il ne sait pas comment lui est arrivé la déclic, mais l’important c’est qu’il l’ai eu qu’il se soit soigné, après une pancréatite aigüe qui aurait pu le tuer.

Bob, quand tu parles en étant alcoolisé, les gens ne t’écoutent pas. Il en a été vexé plusieurs fois.

Annie, ne va plus dire à quelqu’un qu’il boit trop parce que c’est improductif et risque de fâcher.

Abdel a le mot de la fin en disant qu’il pourrait dire « continue de boire, si ça te fait plaisir. »


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 09:43

Sujet Thèmes du jour  

"Séquelles psychologiques ou physique"

 

Compte rendu :

Tous les prénoms sont des pseudos.

 

Claude bis a des séquelles physiques que sont le mal de dos et surtout les jambes.

Pour les jambes sa polynévrite le fait souffrir encore. Ca a commencé il y a quinze ans. Il avait des problèmes pour prendre son vélo pour aller chercher sa bouteille de rhum journalière.

Les nerfs ont été usés à cause de l’alcool. Il y a manque de lubrification  et les nerfs s’usent par le frottement sur la gaine enveloppant les nerfs.

C’est suite à une longue alcoolisation. D’abord au service militaire, il prenait quelques cuites mémorables, en Alsace il buvait tous les W.E. Ensuite il a fait les bars et commencé à trembler, cette alcoolisation a duré 10 ans au moins.

Domi. C’est à cause de l’alcool qu’il a eu une pancréatite aigüe qui lui a permit de prendre conscience des dégâts dus à l’alcool. Maintenant il a une insuffisance du pancréace. Il avait un début de cirrhose, début de polynévrite également. Il n’arrivait plus  à marcher. Il faut qu’il fasse attention.

La polynévrite lui entraine des fourmillements dans les jambes. Il a beaucoup de crampes dans les pieds.

Il ne se glorifie pas d’avoir arrêté l’alcool car il a tellement de séquelles qu’il ne pouvait pas ne pas arrêter sans risquer la mort. C’est peut être un peu égoïste.

S’il avait continué quelques mois, il serait mort. Il a eu peur. Il avait de l’ascite dans le ventre, il était gravement malade à l’archet. Le déclic est venu de là.

Le pancréace est attaqué comme le foie.

Annie a eu beaucoup de problèmes durant son alcoolisation : crises d’épilepsie ? elle a perdu une partie de sa mémoire et maintenant cela continue (est-ce aussi la vieillesse qui pointe son nez), c’est handicapant et frustrant.

On a posé une prothèse de cheville et elle pense que l’alcool peut y être associé car, il y a vingt ans, elle s’était fracturée la cheville en état d’ébriété.

Henri avait un ulcère à l’estomac durant son alcoolisation qui a complètement disparu depuis son arrêt d’alcool. Maintenant il lui reste quand même un gros problème qui est la polynévrite avec de grosses difficultés à marcher et beaucoup de pertes d’équilibre.

Il a du mal à lire car son esprit vagabonde et il ne se rappelle plus ce qu’il a lu précédemment.

Mais il a retrouvé le gout du dessin, il fait des pastels qu’il expose, mais il trouve qu’il a perdu cinquante ans de sa vie.

Louis a encore des problèmes psychologiques qu’il suit avec un médecin psychiatre. Il a dit « merde » à certaines personnes et ça lui a fermé quelques portes.

Il n’a pas arrêté le sport et actuellement ses analyses sanguines sont bonnes.

Annie nous fait un petit cours sur le S.A.F. (syndrome d’alcoolisation fœtale.)

Richard avait plusieurs addictions et à RAAMO, durant l’agora du matin, le Docteur Goldbrosch nous a dit que les américains disaient que quand on avait une dépendance à trois produits, c’était probablement qu’il y avait la génétique qui entrait en ligne de compte.

Discussion sur la génétique en alcoolisme, chacun a son mot à dire, mais il semblerait qu’il y ait une fragilité et Richard pense qu’il faut en perler avec beaucoup de précaution.

Lino admet que durant son alcoolisation sa mémoire a souvent été defaillante. Mais encore maintenant il s’en plaint.

Abdel, quand il a voulu s’arrêter tout seul, il a fait plusieurs crises d’épilepsie, même dans la rue en sortant de la poste. Chez lui, il est tombé sur son fauteuil et il s’est cassé une côte.

Depuis l’arrêt de l’alcool les crises ne se sont plus manifestées.

Bob a surtout des pertes de mémoires. Il faisait beaucoup de sport durant son alcoolisation. Maintenant il roule beaucoup à vélocipède.

Sa vue s’est améliorée depuis qu’il ne boit plus.

Ses pertes de mémoire avec des trous importants l’handicapent vraiment.

Pierre ne voit aucun dégât sur son corps depuis l’arrêt de l’alcool.

Il n’a pas pris de psychotropes au moment de l’arrêt, il en est très fier.

Richard nous dit qu’il a de la chance car malgré trois ans d’alcoolisation massive il n’a que peu de séquelles. Actuellement quelques fourmillements dans les doigts. Des troubles de l’attention. Des troubles de l’équilibre à cause de l’atteinte du cervelet.

Malo s’étonne que personne n’ai parlé de problèmes sexuels liés à la consommation d’alcool. La réponse en est simple car malgré tout il y a beaucoup de pudeurs à parlé sexualité dans un groupe de parole.

Les troubles bipolaires n’ont, également, pas été évoqués.

Les troubles bipolaires ont des cycles de six mois environ avec comme conséquence la partie noire, renfermé et dépressif et la partie euphorique.  

 


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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 08:35

Sujet Thèmes du jour  

"Avant l’alcool"

 

Compte rendu :

Tous les prénoms sont des pseudos.

 

Antoine a connu l’alcool très tôt, dès l’âge de 12 ans en prenant une cuite mémorable, rien qu’en finissant les verres des adultes.

Dès l’âge de seize ans il a eu une consommation légère mais régulière, puis la consommation a augmenté en cachette, parce qu’il pensait que l’alcool lui permettait de rester éveillé pour faire son travail scolaire.

Il n’a donc pour ainsi dire pas vécu sans alcool puisqu’adolescent il buvait déjà. Cela a duré jusqu’à quarante ans, moment qu’il a choisi ou plutôt a compris qu’il fallait faire quelque chose pour se libérer de sa dépendance à l’alcool.

Daniel a commencé à boire avec de l’alcool de cerise fait à la maison.

Bob, à quatorze ans il s’est bien alcoolisé come Antoine en terminant des fonds de verre.

C’est à dix huit ans, à l’armée qu’il a commencé à apprécier l’alcool, l’ennui, l’entrainement. Mais cela n’a pas duré car dès la fin de l’armée il s’est remis à l’eau claire. Il buvait comme tout le monde quelques bières par ci par là.

Jusqu’à 35 ans il aimait la viande avec un bon vin. Mais la consommation a augmenté en même temps que sa dépression et il a été à la Costière dès 2003.

Entre 20 et 40 ans il ne buvait pas régulièrement mais, comme tout le monde, pense-t-il il prenait une cuite.

Dès 2004 et surtout en 2005 il s’est rendu compte qu’il était dépendant. Mais il n’avait pas de réponse à sa dépendance et il s’est retrouvé plusieurs fois à la Costière, où on lui a même fait des électrochocs qui le rendaient minable.

Finalement c’est son séjour à Monaco qui lui a fait comprendre que pour s’en sortir il lui fallait passer à l’abstinence et que cela pouvait passer par un mouvement d’entraide tel que Sansas.

Abdel buvait déjà au Maroc jeune homme, il avait même vendu le marteau de son grand père pour acheter du vin et le boire avec les copains.

A 12-13 ans il sniffait l’essence de la moto de son père parce que c’était bon de s’enivrer de cette odeur.

Après être venu en France, il a bu rapidement et dans le Var il prenait déjà des cuites. C’était en 1983-1984.

Il voulait trouver sa liberté, car ses parents étaient tyranniques, il s’est marié pour acquérir cette liberté tant souhaitée.

Mais l’alcool a détruit son ménage.

Daniel, son oncle l’a fait boire, à 12 ans,  de l’alcool de cerise. Puis près ca a été un verre, puis deux verres. C’était avant 1982.

En 82 il est venu en France et l’alcool a fait parti de sa vie .

En 86, il est reparti en Tunisie et à son retour l’alcool était présent matin midi et soir.

Il a fait une cure à Chambon sur Lignon.

Quand il est revenu dans le midi il a été obligé de refaire une cure à Aix en Provence à Montperrin et la psychiatre était Madame Feugère.

Annie a commencé à boire à 18 ans, l’alcool lui a permit de s’émanciper. A cette époque elle sortait tous les soirs en boite de nuit. Sa consommation a explosé quand elle s’est aperçue que son compagnon la trompait à qui mieux mieux. Mais elle pense qu’elle n’était pas dépendante, à ce moment, car elle travaillait.

Elle avait peur de la vie c’est pourquoi elle s’est anesthésiée avec l’alcool et qu’elle est devenue dépendante.

Elle souffrait de solitude, c’était alors l’alcool médicament car elle partait en dépression. Enfin elle pouvait dormir sans penser. Il ne fallait pas qu’elle réfléchisse afin de pouvoir avancer.

Louis a pris sa première cuite à 15 ans. Ensuite il ne buvait que le week end. Puis en 1999 il a commencé à s’alcooliser régulièrement. Il était tout seul toute la semaine, la solitude lui pesait énormément.

Richard, avant l’alcool, globalement, il vivait bien. Ses études à Paris se passaient relativement bien avec quelques excès certains week end. A Nice il ne buvait que quand il sortait. Puis bientôt toutes les semaines il était en foire, il se mettait minable. Pourtant il voulait garder sa tête, car il était très pour la séduction et alcoolisé ce n’était pas le top.

A l’armée il a beaucoup bu. En 2000 il a perdu un enfant, l’alcool lui a permis de supporter cet événement. Mais il a fait une cure de désintoxication à Beaujon. Mais après cette cure il a rebut modérément.

En 2010, dans son travail il y a eu l’informatisation des dossiers et il a perdu le contact avec les clients. Ca l’a particulièrement affecté et a modifié sa pratique dans son métier. Alors pour passer cette désillusion il s’est mis à boire le soir. Sa relation avec sa femme s’est détériorée. En même temps sa mère s’est faite agressée. Dans la foulée elle est devenue Alzeimer. Alors il a sombré dans la dépendance.

Alain, à 14-15 ans il avait du mal à boire dans un verre où il y avait eu du vin. C’en était même désagréable pour son entourage parce que même pour un verre sortant du placard, il posait la question. Psychologiquement il avait horreur du vin.

A 16-17 ans, il avait un copain qui était comme un frère pour lui (on les appelait les jumeaux), c’était son double. Ce copain s’alcoolisait beaucoup et un jour il est tombé, en sa présence, en coma éthylique et il est mort. Il ne savait pas ce qu’il fallait faire, les pompiers sont arrivés trop tard, il en a eu des remords toute sa vie.

Il était complètement perdu. Et il s’est senti de faire de la prévention de l’alcool chez les adolescents, il a trouvé Sansas qui lui en a donné l’opportunité et qu’il a saisie. 


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