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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 13:38

Sujet Thèmes du jour 

"Pourquoi l’abstinence fait-elle peur?"

Peur

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

J.J. Il faut faire le vide autour de soi car on rencontre dans la vie active que des personnes qui s’alcoolisent. Dès sa jeunesse  il n’était pas comme tout le monde. Il est très difficile d’accepter de vivre avec quelqu’un qui consomme de l’alcool et qui parfois peut se sur alcooliser, cela doit être très difficile à supporter.

Je suis sur une autre planète quand je sors et je perds de vue la vie alcoolisée.

Henri, un alcoolique n’est pas une personne normale.

J.J. La difficulté est de vivre dans un monde alcoolisé.

Je devrais pourtant accepter le comportement des personnes alcoolisées, mais je sais que cela fait partie de la Culture Française.

Il est gêné par les changements de comportement  des personnes au fur et à mesure de leur alcoolisation.

Bob, a peur du regard des autres.

Un jour son frère a cru, par son comportement, qu’il avait rebu et lui a dit en lui  reprochant alors qu’il était seulement fatigué.

Hermione a très peur de l’abstinence, elle a pu arrêter tous les autres produits, mais le dernier est difficile à supprimer.

Petit intermède sur la thyroïde, hyper et hypothyroïdie.

Jean, s’étonne qu’Hermione ne s’éclate pas avec l’alcool.

Hermione lui répond que son corps lui dit que l’alcool lui fait du mal.

Maintenant j’ai eu un déclic pour l’arrêt de l’alcool, même si j’ai très peur de ne plus pouvoir boire pour le restant de mes jours.

J.J. Il faut savoir se poser la bonne question : est-ce que je suis heureux avec ou sans alcool.

Sophie a eu peur à la sortie de cure. Elle continue à avoir peur mais ce sentiment diminue un peu chaque jour.

Elle avait peur du jugement, peur de se mettre avec des gens qui s’alcoolisent.

L’alcool ne me manque pas.

Paulin, tous les samedis j’allais au cercle. Je ne buvais plus, je prenais un Perrier. Pendant cinq ans j’ai fait comme cela. Malgré la profusion d’alcool autour de lui, il continuait à être abstinent.

Actuellement il se réalcoolise mais n’a pas peur de redevenir abstinent.

Il pense qu’après une cure au CALME ce sera facile d’être abstinent, surtout que les problèmes familiaux s’arrangeront certainement.

Il commence à se faire une raison et il pense que la cure va lui faire du bien et lui permettre d’arrêter l’alcool.

J.J. il va falloir que tu apprennes à gérer tes émotions car ce sont souvent les émotions qui entraînent la rechute.

Paulin a souvent un petit vélo qui lui trotte dans la tête.

Abdel avait peur de la crise d’épilepsie en arrêtant l’alcool.

Claudebis ne voulait plus sortir de cure et finalement le monde associatif lui a permis de faire face à la peur de l’alcool après sa sortie, malgré l’incompréhension de ses amis qui voulaient « arroser » sa sortie de cure.

Maintenant ils ont compris et lui n’a plus peur.

 


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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 10:21

    Sujet Thèmes du jour

"Les difficultés d’être abstinent"

 Compte rendu :

Les prénoms sont des pseudos.

 

Eric a passé une semaine à l’Archet II pour un sevrage. En sortant il avait peur. Durant plus d’une semaine il a fait des rêves cauchemardesques. Maintenant il n’y pense plus du tout et se porte de mieux en mieux, mais la justice n’est pas encore passée et il s’en inquiète.

Sophie quand on lui pose la question nous répond que tout va bien, elle est encore timide à notre contact mais bientôt nous ne pourrons plus l’arrêter quand elle racontera son histoire.

Gérard abstinent depuis 3 ans dit qu’il vit beaucoup mieux donc qu’il n’y a pas à avoir peur de l’abstinence. Maintenant il est capable d’entendre,   de réfléchir    et mettre en pratique.

Hermione, l’arrêt de l’alcool est très difficile. Elle était toxicomane à tous les produits et elle a réussi à arrêter tous les produits mais maintenant elle n’arrive pas à supprimer l’alcool. Elle vient à SANSAS justement pour avoir une aide et un soutien et depuis qu’elle vient, elle trouve un changement dans son comportement.

Je ne pourrai pas m’en sortir sans les groupes

Je sais que mon acceptation va aller crescendo, je fais la démarche.

Il faut que ça vienne de moi-même et si on me force ça n’ira pas.

Maintenant j’ai diminué.

Je me rends compte que seul on ne peut y arriver.

C’est mon père qui a fait les recherches pour trouver des groupes qui pourraient me convenir.

Claudebis vivait entre 2 et 3 grammes d’alcool dans le sang à longueur de journée. Au dessous de 2 grammes d’alcool il se sentait mal et au dessus de trois grammes il était livre.

J.J. il ne faut pas tenir compte de ces chiffres parce que chacun à sa façon de consommer et les quantités d’alcool n’ont rien à voir avec l’alcoolisme.

Pour être alcoolique, il faut boire de l’alcool.

Il s’est aperçu qu’il avait un problème avec l’alcool parce qu’il ne pouvait sortir de table tant qu’il y avait du vin dans la bouteille. Il faut se poser cette question, pourquoi moi je suis toujours obligé de finir les bouteilles ? Pourquoi quand je l’ai finie je vais en chercher une autre ?

C’était ma façon de boire.

Henri pense que tant que tu n’as pas décidé de t’arrêter de boire l’abstinence imposée est un désastre  et ne peut tenir longtemps et fait souffrir la personne.

Annie sait que l’on a un capital santé et c’est quand il a été abimée par l’alcool qu’elle a compris qu’elle était alcoolique.

Elle a bu jeune et fait beaucoup de foiridas surtout sur de longues périodes.

J.J. sans « Espéral » je n’aurais jamais pu m’arrêter.

Avec l’ « Espéral » tu es malade comme un chien si tu bois alors tu ne bois pas.

Annie a bu sur l’espéral, elle était malade alors elle arrêtait le comprimé journalier..

J.J. a eu une abstinence extrêmement difficile après une cure à 23 ans, mais il n’avait aucune envie d’être abstinent, pourtant il a tenu quelques années dans l’abstinence contrainte.

Depuis il a appris a  vivre sans alcool.

Il a passé sa dernière cure au CALME durant les fêtes de fin d’année, mais il dit que puisqu’il avait fait une démarche de soin, il lui importait de passer Noël et Nouvel an en centre de cure.

Lino a eu du mal a accepter l’abstinence, non pas que l’alcool lui manquait mais c’était le bistrot qu’il n’arrivait pas à quitter. Les jeux de comptoir (quatre vingt et un, belotte de comptoir etc.), l’apéro non pas pour l’alcool mais pour le contact avec les relations de comptoir.

Abdel n’est plus pareil avec l’alcool.

Il pensait que sans alcool il allait mal, il avait des douleurs dans la tête, il marchait mal. Maintenant il a compris que c’était tout le contraire

Il a arrêté parce qu’il en avait marre de l’alcool et que la famille l’encourageait.

Daniel pense qu’il ne faut pas fréquenter les personnes qui boivent.

L’alcool est toujours dans sa tête. Tout seul il arrive à se retenir.

Il lutte pour ne pas rentrer dans un bar.

Henri ne savait pas dire non. et sait qu’il n’est pas possible de supporter l’idée du manque d’alcool.

Annie à Orléans, elle manquait d’alcool et pourtant elle a réussi à trouver de l’alcool.

Quand elle a voulu s’arrêter, elle avait l’impression d’avoir un poids énorme sur elle. C’était peut-être un prétexte pour ne pas arrêter. C’était une façon de se consoler.

Lino, le patron de son bar faisait un arrêt d’alcool d’une semaine  de temps en temps et il lui a conseillé de faire la même chose. Ils faisaient également le ramadan.

 


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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 18:28

    Sujet Thèmes du jour

"Le syndrome d’alcoolisation fœtal"

le syndrome d’alcoolisation fœtal    

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 09:28

    Sujet Thèmes du jour

"La gêne du conjoint et celle du malade"

 

isola_brebis_chataigne.jpg

    Compte rendu :

 

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Il y a quelques nouveaux, nous faisons alors un tour de table de présentation, long parce que nous sommes vingt deux présents.

 

J.J. Le malade fait souffrir sa femme, la sienne a certainement plus souffert que lui. Nous nous avons l’alcool pour calmer notre souffrance, elle n’a rien.

Le malade souffre aussi mais lui ne s’en rend pas trop compte l’alcool masquant celle-ci.

Paulin, toute la famille souffre.

J.J. Toute ma vie je me souviendrai la souffrance que j’ai imposée à ma femme.

Maintenant ce qui est important c’est d’avoir une abstinence heureuse.

Henri, les enfants sont revenus vers lui quand il a arrêté de consommer, parce que ses enfants se sont rendu compte qu’enfin il avait fait un effort depuis le temps où il buvait.

Lino a encore envie de boire de temps en temps, il savoure intérieurement le plaisir qu’il aurait à boire un bon demi bien frais, avec une belle mousse sur le dessus. Heureusement il a décidé dans sa tête que c’est fini NI ni.

Il essaye d’être plus fort que l’alcool, il a beaucoup plus de mal avec l’arrêt de la cigarette.

J.J. lui répond que maintenant il est fort, il y trouve son équilibre. Il faut trouver cet équilibre pour être bien dans sa peau.

Lino, il faut absolument changer ses habitudes.

J.J. parle à Jean qui vient nous voir pour essayer de maitriser son alcoolisation.

Tania, il y a quelques années, le Dr Gelsi, du Csapa de L’Archet II, lui avait dit qu’elle n’en avait que pour quelques mois si elle continuait.

Jean, a besoin d’alcool pour vivre, il se bourrait pour arriver à dormir.

Quand il était marié, il ne buvait pas, à trente ans il était alcoolique.

Il essaye de gérer sa consommation mais ça ne marche pas.

Il demande comment nous avons fait pour arrêter et devenir abstinent ?

Abdel, il suffit de le vouloir.

J.J. Jean es-tu heureux maintenant avec ton alcoolisation ?

Jean, non je ne suis pas heureux.

Henri, quand tu es malade qu’est ce que tu fais ?

Jean, je vais voir le médecin.

Henri alors tu as la solution pour ton alcoolisme qui est une maladie.

Abdel, son problème c’est la solitude, car il s’est fâché avec sa famille.

Hermione, la souffrance pour elle ? Il n’y en a pas. Quant à son conjoint il était aussi malade qu’elle.

Ses parents souffrent mais ils l’aident comme ils peuvent, ils la soutiennent dans ses démarches. Ils essayent de comprendre.

Elle a profité de la vie et a essayé toutes les drogues, elle les a toutes arrêtée, sauf l’alcool qu’elle n’arrive pas à supprimer, c’est la première qu’elle avait essayée.

J.J. les seuls qui profitent de la vie sont ceux qui sont abstinents.

Hermione aime bien le milieu et la sensibilité des toxicomanes, mais l’alcool reste.

Elle pense que ses parents, les études, son mal-être sont les moteurs de sa toxicomanie.

Annie, Hermione est une fille au grand cœur, elle est très sensible.

J.J. quand on est attiré par les personnes qui consomment un produit c’est parce que soit même on est attiré par ce produit.

Tous les alcoolos ont envie d’aider les autres.

Hermione a quelques amis de cœur avec qui elle peut se confier.

Elle fait des démarches et avance pas à pas.

Jojo a beaucoup souffert parce que son père buvait. Lui pensait, comme Jean, qu’il n’était pas alcoolique parce qu’il ne buvait que du vin, jamais d’alcool fort.

Elle se souvient du jour où elle a vidé la bouteille dans l’évier, ca a été une catastrophe. Elle a cru qu’il allait la battre.  

 

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20 octobre 2012 6 20 /10 /octobre /2012 10:45

    Sujet Thèmes du jour

"Alcool et Humiliation"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Gérard a préparé un petit exposé d’introduction. Il défini notamment ce qu’est l’humiliation du buveur. Pas sur le coup bien sur puisqu’il n’est pas conscient sous état alcoolique. Mais au réveil le lendemain, lorsqu’il a retrouvé ses esprits !
Bob : Il était bien, un matin à son travail depuis 7h du matin. Vers les 9h son DRH le convoque dans son bureau, lui signifiant qu’il riait beaucoup avec ses collègues, et que son chef s’était plaint qu’il avait consommé trop d’alcool. Il m’a donc demandé de bien vouloir aller consulter le médecin de la médecine du travail. Lors de l’entretien avec le médecin, j’ai refusé de « souffler dans le ballon », et j’ai demandé que soit appelé SOS médecin. Ce qui fut fait. Après examen complémentaire, je n’étais pas en état d’alcoolémie. Très humilié par cette aventure, j’ai fait exprès de gonfler l’intervention de mon DRH et surtout du chef à l’origine de cela.
P nous dit  qu’au bout d’un  certain nombre d’humiliation, quand on est conscient, on peut en tirer quelque chose de bénéfique. Mais bien sûr, avec le recul, on peut très bien le prendre très mal.
J.J. : C’est après le réveil, le lendemain, que l’on se sent humilié d’avoir fait tant de conneries, si on s’en souvient ! Sinon c’et les copains qui le disent, et c’est pas mieux !

Gérard. La honte et l’humiliation c’est pareil.

Abdel : J’ai pendant la cure ressenti une humiliation. Un autre malade me fixait et je me sentais très mal. Je me disais pourtant qu’il n’était pas mieux que moi puisqu’il était malade lui aussi. En fait, je sentais son regard sur moi, mais lui devait penser à tout autre chose.
P  nous explique qu’il s’est senti mal à l’aise et qu’il a mal réagit lorsque dans un endroit où beaucoup de monde riait,  il est entré. Et là, il a eu l’impression que tout le monde cessait de rire. Il s’est vraiment posé des questions et s’est senti offensé.
J.J. : On est complètement paranoïaque à force d’humiliations !
Claude bis : Mon Patron venait avec moi, pour voir si je buvais pendant mon travail. C’est la Patronne qui me l’envoyait, mais en fait il buvait bien plus que moi. Nos repas de midi étaient bien arrosés. Le soir au retour quand sa femme lui posait la question, alors ? Il répondait : non, non, il ne boit pas ! Mais j’étais humilié de voir que lui buvait d’avantage que moi, et quelle ne le voyait pas.
J.J. Quand ma femme me faisait ouvrir la bouche pour me donner un comprimé d’Esperal, pour ensuite surveiller si je l’avais bien avalé, j’étais très humilié. Je comprends cependant que c’était difficile pour elle
Lino : On ne peux pas faire confiance en quelqu’un qui boit !.
Gérard. Après un où 2 ans, lorsque la personne ne boit plus, on peut à nouveau lui faire confiance.
Jojo : Moi j’ai confiance en Claude mais c’est vrai que je ne l’ai jamais vu boire !
Henri. Ma fille avait 5 où 6 ans lorsque j’ai eu un accident sous état alcoolique. Ma fille en a parlé avec sa copine qui venait régulièrement à la maison. Probablement que la petite en a parlé elle aussi avec sa mère. De ce jour là, je n’ai jamais revu la copine.
Sophie « plusieurs fois, je me suis faite ramener de mon travail en état d’ébriété. Je ne retrouvais même plus le bloc où j’habitais. La résidence contient plusieurs bâtiments, et je me faisais déposer un peu n’importe où. Je ne me reconnaissais qu’en observant mon voisinage. Grosse honte ! »
Jojo. « Je connais des gens alcooliques qui ne sont absolument pas humiliés ». Une collègue de travail est citée en exemple. 
Lino nous dit «  j’avais honte le lendemain oui, mais je me disais que c’est de la faute de l’alcool. Honte oui, mais humilié, non. »
Annie nous informe qu’un jour son patron sachant qu’elle avait été malade de l’alcool, bien qu’abstinente depuis déjà plusieurs années, lui a fait observer un contrôle d’alcootest par la gendarmerie, en plein service. Elle s’est sentie humiliée d’autant plus que ce test s’est déroulé sous les yeux de la clientèle. Etant négatif, bien sûr, elle en a voulu à son patron. Pourtant c’es bien normal sur la route !
J.J. Dans le même registre, j’ai fait CannesFLes Iles de Lérins, en bateau, sans savoir où j’étais. Je pensais être dans une propriété privée.
Tania nous explique qu’elle a subi, à plusieurs reprises la violence extrême de son ancien compagnon alcoolique. Il n’a jamais éprouvé ni honte, ni culpabilité. Quand on lui demande pourquoi elle restait avec lui, elle répond quelle n’avait pas le choix, c’était ça où la rue. Maintenant qu’elle est alcoolique elle aussi, elle se sent honteuse et elle culpabilise. Elle nous dit :  « Je m’insulte dans ma tête. »
Pierre nous dit : « J’ai oublié le passé, le présent c’est le présent. Je ne me rappelle plus ! »
Alain H, nous apporte un témoignage poignant. « Il y a une cinquantaine d’année, bien que moi je ne buvais pas, j’avais des copains qui buvaient. J’éprouvais un sentiment d’impuissance devant ce phénomène. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux a fait un coma éthylique. On a bien appelé les pompiers, mais il ne s’est jamais relevé. Je l’ai très mal vécu. Je me sentais coupable. Il a fallu que je vienne à Sansas pour savoir ce qu’est la maladie alcoolique. J’aurai voulu faire quelque chose pour le sauver, et je me sens humilié de ne rien avoir trouvé à faire pour le sauver. Avec le recul, moi qui n’ai jamais bu, je n’aime pas l’odeur de l’alcool, je me dis que je l’ai échappé belle. »

 

 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 11:52

Sujet Thèmes du jour

"pouquoi l'abstinence totale?"

 

      Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Tania convient qu’elle ne peut toujours pas s’arrêter définitivement  de boire
Abdel a passé des moments très difficiles, il faisait des crises d’épilepsie et avait très peur de mourir. C’est ce qui l’a convaincu de stopper l’alcool.
Hermione fait beaucoup de sport, mais le moindre problème déclenche son alcoolisme de tous les jours. C’est habituel dans sa vie. Son ami était très malade et c’était l’élément déclencheur. Son chat aussi était très malade. Maintenant elle ne supporte plus la maladie
Tania  objecte que l’on trouve toujours une bonne raison pour boire.
Stéphane ne fait toujours pas le deuil de l’alcool. Il prend de l’Esperal, et après 2 où 3 jours il reboit. Je n’ai pas résolu tous mes problèmes dit-il !
Abdel confirme que trop de problèmes peuvent conduire à la rechute.
Paulin nous explique que sa fille et sa femme se sont disputées. Il en souffre beaucoup. Sa fille veut quitter la région. Elle lui a donné deux petites filles, et l’idée de ne plus les voir le détruit autant pour lui que pour sa femme. Il démontre une immense peine.
Alain lui rétorque qu’il ne devrait plus s’en occuper
Paulin ne comprend pas l’attitude de sa fille, et il pense qu’elle est peut-être malade.
Gérard  lui explique que quoi qu’il en soit l’alcool n’arrange rien bien au contraire.
Riton, nous dit : quand on a fait la démarche pour une cure, et la  cure, on se connait bien et on sait à quel point on est vulnérable. Chacun fait son chemin, mais je suis malade alcoolique, et si je rebois un verre je replonge. La THP se régénère, et l’usine se remet en marche. Si tu bois un verre, tu bois le tonneau. Le fait de me dire « je ne bois plus ! » est une force.
Hermione ne peux envisager une cure pour le moment. Patrick lui a proposé un sevrage, mais elle ne se sent pas prête à se laisser enfermer. L’idée de rester une semaine sans ses chats et sans faire de sport lui est insupportable.
Mia la renseigne sur le fait qu’il existe des cures ambulatoires.
Alain pense qu’il faut passer par la cure et qu’il faut bien le supporter. Certaines personnes sont obliges de passer par là pour s’en sortir.
Riton fait savoir à tous qu’il est très sportif, mais qu’il a bien du laisser de coté son sport, ses chats, sa familles et ses problèmes pour s’en sortir.
Annie explique qu’elle  a du placer ses deux enfants et sa mère handicapée pour aller faire une cure. Malgré la difficulté, elle a réussi à faire face. Après la cure, elle a repris en main sa vie. Elle voulait s’en sortir définitivement pour ne plus avoir à vivre cela une autre fois.
Mia dit qu’il faut avant toute chose, se poser la question suivante : Pourquoi boit-on ?
Hermione nous dit qu’elle consommait depuis longtemps toutes sortes de drogues dures, mais qu’elle a toujours travaillé malgré cela. Vers l’âge de 25 ans elle a commencé à réduire ses consommations simplement en semaines. Qu’elle a fini par ne presque plus consommer de drogues dures. Mais pour l’alcool, elle ne peut plus s’arrêter. Elle en consomme depuis toujours.
J.J. nous dit : «  j’avais 23 ans lors de ma première cure. Abstinence difficile ! J’ai fait en tout 4 cures. J’ai 58 ans aujourd’hui, mais je garde une abstinence difficile. J’ai fait un long travail sur moi-même. Je me suis rendu compte que l’important est de ne plus avoir besoin d’alcool.  L’astuce  est de trouver son équilibre et de se faire aider par autrui. »
L’alcoolisme a-t’il sa source dans les antécédents familiaux ?
Oui et Non !
Jojo nous dit que malgré l’alcoolisme de son père, elle ne boit pas une goutte d’alcool.
J.J. nous explique que l’alcool est bien souvent festif au début. Ensuite c’est un médicament qu’il faut éliminer. C’est une béquille en quelque sorte. Ce qu’il faut pour s’en passer c’est l’important, c’est de  trouver du bien être. C’est un apprentissage tout au long de sa vie. Il faut savoir gérer ses émotions et bien se connaitre. Par contre il est difficile de gérer l’alcoolisme de son partenaire.
C’est une prise de conscience. L’alcool détruit la vie, la jeunesse, la beauté. On peut très bien tout regagner et réapprendre à vivre en arrêtent l’alcool. C’est un travail important.
Hermione : L’alcool choque  par la violence qui l’accompagne.
Claude bis nous dit : « Je ne pensais pas être malade avant d’entamer ma cure ! La première semaine j’étais sous perfusion tout le temps. J’ai alors écrit ma biographie. La 2ème semaine, j’ai commencé les infos. Alcool 0, on l’a travaillé avec un autre patient. A la fin, j’avais peur de sortir de cure. J’avais peur de la rechute. J’ai été sauvé par un psychologue qui m’a conseillé une association. Voilà la raison de ma présence ici. Nous, les alcoolos, nous avons besoin de nous traiter continuellement »

 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 20:27

    Sujet Thèmes du jour

"Les plans pour boire gratos"

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 09:10

    Sujet Thèmes du jour

"Phobie et anxiété"

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 10:36

    Sujet Thèmes du jour

"Alcool et humiliation"

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 12:33

    Sujet Thèmes du jour

"La susceptibilité"

 

     Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

J.J. premièrement nous buvons par manque de confiance en nous.

Ensuite celui qui est susceptible est quelqu’un qui prend sur lui et croit être agressé.

Gérard, c’est un manque de confiance te de la paranoïa.

J.J. ce peut être de la jalousie également. Cette jalousie est souvent inventée par les malades alcooliques, c’est nous qui la suscitons. Pour le jaloux rien n’existe à part l’objet de sa jalousie.

Gérard, il faut faire très attention quand on parle avec quelqu’un susceptible, le retour de bâton est vite arrivé sans s’en apercevoir.

Le susceptible fait des crises, mais cela retombe aussi vite que c’est monté.

J.J. les bagarres dans les bars sont souvent provoquées par un regard, une attitude.

Gérard, c’est pénible pour les autres.

J.J. nous parlons de la susceptibilité de l’alcoolique mais nous savons que cette susceptibilité continue bien après l’arrêt de l’alcool.

Stéphane nous dit que la bagarre dans les rues démarre souvent par une provocation.

Henri, la susceptibilité est un état d’esprit, nous sommes méfiants vis-à-vis des autres. Le souhait du malade alcoolique est de se cacher et devient susceptible parce que l’autre ne l’écoute pas. La susceptibilité est un comportement : « moi je suis un arsouille ». Pour quelqu’un qui est susceptible le compliment peut être pris à l’envers : « tu es bien maquillée aujourd’hui » la réponse peut être : « pourquoi, je suis mal maquillée d’habitude ».

Claudebis est très susceptible mais pense qu’il l’était moins quand il buvait parce que tout lui passait au dessus de la tête.  « avant de boire il était chiant (pénible), pendant la période alcoolisée, il l’était moins et maintenant qu’il a arrêté de boire il est redevenu pénible, même un peu plus.

J.J. le susceptible entend une chose que la personne n’a pas voulu dire. Un mot de travers et c’est parti.

Gérard, le suspicieux prend une constatation qu’il transforme en reproche.

Annette rappelle que Abdel avait un regard noir quand il avait bu, et il ne voulait pas prendre la parole.

J.J. la susceptibilité va avec irritabilité.

Abdel, on te dit quelque chose de gentil et toi tu ne le prends pas comme un compliment.

J.J. l’alcool nous fait devenir hyper susceptibles. Les bagarres viennent souvent d’une susceptibilité exacerbée.

Alain pense que la culpabilité est  le corolaire de la susceptibilité.

Je suis coupable d’être quelqu’un donc je deviens susceptible.

Quand on est bien dans sa tête on n’est pas susceptible. Quoiqu’il se passe, tout glisse sur lui.

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