Sujet Thèmes du jour
"Impuissances des familles devant l’alcoolisme d’un proche"
Compte rendu :
Les prénoms utilisés sont des pseudos.
Jojo avait des difficultés avec son père alors elle lui parlait crument quand il était alcoolisé. Un jour elle a même vidé les bouteilles de vin qui étaient à la maison. Ce fut une catastrophe, mais elle se rend compte qu’elle ne connaissait rien à l’alcoolisme avant de se faire soigne au CALME
Annette ne connaissait rien non plus à l’alcoolisme avant de connaître Sansas il y a dix ans. Elle n’aurait même pas eu l’idée d’aller voir une assistante sociale pour lui indiquer une marche à suivre.
Angèle pense que quand les amis ont des problèmes personnels il est plus facile de les diriger vers des structures qui s’occupent d’alcool.
Son amie Josiane allait mal, elle n’était vraiment pas bien dans son corps et son esprit, connaissant un peu l’alcoolisme il lui a été plus facile de diriger son amie vers Sansas, vers des soins, même si elle avait des difficultés à reconnaître sa dépendance.
Josiane a vu plusieurs médecins généralistes mais ils ne savent pas ce qu’est l’alcoolisme, du moins ceux qu’elle a rencontrés.
P. a mis des triptyques SANSAS chez son médecin traitant.
J.J. pourtant ces connaissances devraient être dans son cursus. Mais l’alcoolisme est trop difficile à soigner et prend trop de temps pour que ces généralistes s’y intéressent.
Claudebis nous dit que c’est un vétérinaire qui lui a indiqué St Christophe comme centre de cure. Ca lui a permis de se soigner.
Abdel se rappelle qu’à Draguignan, il y avait un centre d’hygiène Alimentaire.
Angèle fait une remarque parce qu’elle sait que, en tant qu’amie, l’alcool qui est très près du malade incite à la consommation. Mais elle sait aussi que l’alcool se trouve partout.
Abdel, ses parents ne savaient plus quoi faire pour le sortir de l’alcool, son père a fait venir un marabout pour essayer quelque chose. Dès que le marabout a commencé ses incantations, il s’est sauvé.
Maintenant il s’étonne que les jeunes soient incités à consommer de l’alcool, on leur présente des boissons avec des bouteilles fluos.
Annette parle de sa sœur qui était dans l’angoisse chaque fois que sa fille sortait, elle attendait. Finalement pour calmer ses angoisses elle s’est mise à boire. Elle a essayé de lui faire comprendre qu’elle était sur une mauvaise pente, elle ne l’a pas entendu. Maintenant elle ne consomme plus régulièrement mais il semble que dès qu’elle a à faire face à un problème, elle noie son angoisse dans l’alcool.
Angèle pense que les jeunes boivent beaucoup par manque d’éducation familiale. L’exemple est souvent néfaste.
J.J. l’Amour du proche du malade est un obstacle à sa guérison car il y a un problème au niveau des sentiments.
La famille retarde le moment de la guérison car il s’installe dans son mal-être. Il a pu s’en sortir parce qu’il s’est retrouvé seul.
Au lieu d’amener aux soins, la famille ne peut rien faire.
P. une femme dont le mari boit n’a aucun recours, elle n’a pas la force pour s’en sortir et faire que son mari s’en sorte.
J.J., la difficulté c’est que tous associent la maladie à la volonté, la dépendance est rarement reconnue.
Paulin niait qu’il buvait, maintenant il arrive à en parler avec son épouse.
Il pensait qu’ile ne buvait pas assez pour être un alcoolique. Il a rencontré un médecin à l’Archet, et comme il y avait une place aux Bruyères il est rentré pour se faire soigner. Sa femme lui disait : « tu bois trop », mais lui continuait à boire puisqu’il était persuadé qu’il n’était pas alcoolique.
Pierre ne buvait pas non plus mais finalement c’est lui qui en a eu marre et qui est parti se faire soigner à Monaco. Le docteur Hastier l’a bien aidé à prendre conscience.
Julie se reconnaît dans tous ces témoignages et le médecin a attendu qu’elle lui en parle pour qu’il envisage de faire quelque chose. Si je me braquais c’était un non catégorique.
Sa mère l’a testé, mais elle sentait bien qu’elle avait mis une étiquette sur elle.
Jojo elle avait honte de voir son père ne pas tenir debout. Elle ne connaissait rien sur la dépendance à l’alcool et elle s’est souvent mal comporté vis-à-vis de son père.
Claudebis n’acceptait pas que quelqu’un puisse l’aider.