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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 16:35

Sujet Thèmes du jour   

"Impuissances des familles devant l’alcoolisme d’un proche"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Jojo avait des difficultés avec son père  alors elle lui parlait crument quand il était alcoolisé. Un jour elle a même vidé les bouteilles de vin qui étaient à la maison. Ce fut une catastrophe, mais elle se rend compte qu’elle ne connaissait rien à l’alcoolisme avant de se faire soigne au CALME

Annette ne connaissait rien non plus à l’alcoolisme avant de connaître Sansas il y a dix ans. Elle n’aurait même pas eu l’idée d’aller voir une assistante sociale pour lui indiquer une marche à suivre.

Angèle pense que quand les amis ont des problèmes personnels il est plus facile de les diriger vers des structures qui s’occupent d’alcool.

Son amie Josiane allait mal, elle n’était vraiment pas bien dans son corps et son esprit, connaissant un peu l’alcoolisme il lui a été plus facile de diriger son amie vers Sansas, vers des soins, même si elle avait des difficultés à  reconnaître sa dépendance.

Josiane a vu plusieurs médecins généralistes mais ils ne savent pas ce qu’est l’alcoolisme, du moins ceux qu’elle a rencontrés.

P. a mis des triptyques SANSAS chez son médecin traitant.

J.J. pourtant ces connaissances devraient être dans son cursus. Mais l’alcoolisme est trop difficile à soigner et prend trop de temps pour que ces généralistes s’y intéressent.

Claudebis nous dit que c’est un vétérinaire qui lui a indiqué St Christophe comme centre de cure. Ca lui a permis de se soigner.

Abdel se rappelle qu’à Draguignan, il y avait un centre d’hygiène Alimentaire.

Angèle fait une remarque parce qu’elle sait que, en tant qu’amie, l’alcool qui est très près du malade incite à la consommation. Mais elle sait aussi que l’alcool se trouve partout.

Abdel, ses parents ne savaient plus quoi faire pour le sortir de l’alcool, son père a fait venir un marabout pour essayer quelque chose. Dès que le marabout a commencé ses incantations, il s’est sauvé.

Maintenant il s’étonne que les jeunes soient incités à consommer de l’alcool, on leur présente des boissons avec des bouteilles fluos.

Annette parle de sa sœur qui était  dans l’angoisse chaque fois que sa fille sortait, elle attendait. Finalement pour calmer ses angoisses elle s’est mise à boire. Elle a essayé de lui faire comprendre qu’elle était sur une mauvaise pente, elle ne l’a pas entendu. Maintenant elle ne consomme plus régulièrement mais il semble que dès qu’elle a à faire face à un problème, elle noie son angoisse dans l’alcool.  

Angèle pense que les jeunes boivent beaucoup par manque d’éducation familiale. L’exemple est souvent néfaste.

J.J. l’Amour du proche du malade est un obstacle à sa guérison car il y a un problème au niveau des sentiments.

La famille retarde le moment de la guérison car il s’installe dans son mal-être. Il a pu  s’en sortir parce qu’il s’est retrouvé seul.

Au lieu d’amener aux soins, la famille ne peut rien faire.

P. une femme dont le mari boit n’a aucun recours, elle n’a pas la force pour s’en sortir et faire que son mari s’en sorte.

J.J., la difficulté c’est que tous associent la maladie à la volonté, la dépendance est rarement reconnue.

Paulin niait qu’il buvait, maintenant il arrive à en parler avec son épouse.

Il pensait qu’ile ne buvait pas assez pour être un alcoolique. Il a rencontré un médecin à l’Archet, et comme il y avait une place aux Bruyères il est rentré pour se faire soigner. Sa femme lui disait : « tu bois trop », mais lui continuait à boire puisqu’il était persuadé qu’il n’était pas alcoolique.

Pierre ne buvait pas non plus mais finalement c’est lui qui en a eu marre et qui est parti se faire soigner à Monaco. Le docteur Hastier l’a bien aidé à prendre conscience.

Julie se reconnaît dans tous ces témoignages et le médecin a attendu qu’elle lui en parle pour qu’il envisage de faire quelque chose. Si je me braquais c’était un non catégorique.

Sa mère l’a testé, mais elle sentait bien qu’elle avait mis une étiquette sur elle.

Jojo elle avait honte de voir son père ne pas tenir debout. Elle ne connaissait rien sur la dépendance à l’alcool et elle s’est souvent mal comporté vis-à-vis de son père.

Claudebis n’acceptait pas que quelqu’un puisse l’aider.  

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 09:27

    Sujet Thèmes du jour

"Les soi-disant bienfaits de l’alcool sur le corps"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Annie l’alcool est un super désinfectant

Claudebis l’alcool décape.

P. le trou normand, très utilisé lors de fêtes, avec calva ou autre alcool, fait partit d’une idée qui n’est pas vérifiée.

J.J. il fut un temps où il était préconisé à la femme enceinte de boire de la bière et ensuite pour l’allaitement, la bière était recommandée pour faire monter le lait de la mère.

On trouvait d’autres bienfaits pour d’autres boissons :

Le Cointraud  était bon pour les voyages.

Le Rhum soignait les rhumes en faisant des grogs.

Le quinquina pour soigner les crises de paludisme

Antoine se rappelle du sucre arrosé d’alcool de menthe pour activer la digestion même chez les jeunes enfants./

Gérard pense que l’alcool anesthésie les douleurs. Les coutumes liées à l’alcool font pléthore et il est difficile de leur tordre le cou.

J.J. se rappelle de la publicité sur les chiens St Bernard qui avaient le tonnelet de rhum comme collier et qui devaient sauver les personnes perdues en montagne pour se réchauffer quand ils étaient dans la neige.

La réalité c’est que l’alcool donne une impression de réchauffement puis qu’il dilate les petits vaisseaux périphériques mais en fait il fait ressortir la chaleur du corps et pour cela refroidit l’intérieur du corps.

P. Le vin chaud quand il fait froid permet de réchauffer les corps, très utilisé encore dans les marchés de Noël dans les villes du nord (Strasbourg, Lille, Munich, Cologne….).

Lino a lu qu’un verre d’alcool par jour était bénéfique pour les artères.

Souvent ces polémiques sont faites par des médecins qui ont un rapport avec les bons crus de France. Ils essayent de faire passer que l’alcool est bon pour la santé mais ne voient pas que 70 000 personnes meurent chaque année à cause de l’alcool.

Lino voit quand même que l’alcool permet de supprimer la timidité, ceux qui sont renfermés parlent plus facilement après consommation d’un verre ou deux d’alcool.

P.se méfie des produits qui contiennent de l’alcool pour mettre sur la peau (désodorisant, parfum, etc...)

Annette lui répond que l’on trouve maintenant ces produits avec alcool zéro, c’est même un argument de vente.

Les adultes ne savent pas retrouver la joie sans alcool et pourtant les enfants n’ont pas besoin d’alcool pour s’éclater.

Abdel se rappelle les fêtes de chantier qui se faisaient toujours autour de verres de bières, de vin, de pastis. Il n’était pas pensable de faire une fête sans alcool.

Dans l’entreprise il y avait toujours des cas d’alcoolémie mais ils étaient cachés.

Il évite maintenant de prendre des psychotropes.

Est-ce que l’alcool nourrit ?

les malades alcooliques oublient souvent de manger et sont donc maigres quand ils se font soignés. En cure une bonne partie des patients grossissent de quelques kilogrammes durant les 29 jours de cure.

L’alcool déshydrate c’est pourquoi, en arrivant en cure, il y a quelques perfusions pour se réhydrater.

Abdel était timide et quand il buvait plus rien ne l’arrêtait.

Est-ce que l’alcool donne des forces ?

On a l’impression d’avoir plus d’énergie, mais ce n’est qu’une impression fournie par le cerveau.

Abdel bossait comme il faut des lors qu’il avait bu et comme tu es anesthésié tu as l’impression d’avoir plus de force. Mais il n’y a pas que dans le bâtiment où il y a de l’alcool.

Annie nous dit que seul les pompes funèbres que l’alcool est toléré, dans toutes les autres entreprises l’article 3 du code du travail interdit l’alcool dans les entreprises sauf la bière, le cidre et le poiré.

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 10:35

    Sujet Thèmes du jour 

"La souffrance du malade"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Nous avons fait un tour de table pour que chacun se présente à Katia qui vient pour la première fois et qu’elle sache qui est présent à la réunion. Elle nous fait part de son parcours et des difficultés qu’elle rencontre.

 

Gérard on parle de la souffrance parce que l’on boit ou de quelle souffrance doit-on réfléchir ? Doit-on parler aussi de la souffrance à cause de l’alcool. Les deux mon général.

Avant de faire une cure, nous ne connaissons pas la souffrance qui nous a amené à l’alcool. Nous souffrons parce que nous buvons.

Abdel, J’ai rechuté même sans problème Ce n’était qu’une envie de boire.

J.J. certains ont des addictions et ont la chance de faire une cure comme au CALME. C’est mon cas. Mais même au CALME où la psychothérapie est très intrusive, nous n’arrivons pas à cerner tous les problèmes qui sont en nous.

P. la souffrance de l’alcoolique l’oblige à se cacher, à mentir, à travestir la vérité.

C’est une souffrance dramatique qui nous entraîne vers le bas, c’est la dérive.

Katia, sa souffrance à elle est le fait que les autres ne peuvent et ne veulent plus la voir.

Josiane s’est battu pour ne pas être éloigné de son fils mais les séparations avec lui étaient d’une souffrance impossible à décrire, pourtant elle ne pouvait pas s’éloigner de l’alcool.

J.J. pense que la vrai souffrance c’est la dépendance. Ne plus pouvoir se passer d’un produit, en être esclave est pire que tout. Perdre les gens que l’on aime à cause de l’alcool est extrêmement dur. Mais les femmes que j’ai aimées ont bien fait de me quitter parce qu’elles auraient souffert encore plus que moi.

Katia, boire un verre et s’arrêter ça aurait été le pied, mais quand on a le nez dedans on ne peut plus s’arrêter.

J.J., quand on boit on n’est plus rien, on est de la merde. L’alcool m’a servi pour oublier, oublier quoi ? Je n’en sais rien. Avant la cure au CALME je n’avais aucune certitude sur la souffrance. Après j’ai su et maintenant je me porte bien.

Annie, quand elle a pris conscience de  sa dépendance, elle s’est dit qu’il fallait qu’elle se soigne. Elle avait sa mère handicapée, son fils qui fumait du hash, elle défoncée, elle se demandait comment sa fille allait les retrouver dans cet état. Elle souffrait énormément de cet état de fait. Mais elle a pensé aussi aux souffrances qu’elle infligeait aux autres. Il fallait qu’elle se soigne. Les autres qu’elle faisait souffrir l’ont aidé à conjurer sa propre souffrance.

Finalement elle a pu prendre les choses en main après sa sortie de cure, aux BRUYERES de Grasse.

Katia s’aperçoit qu’elle rentre dans un cercle vicieux de mensonge. Ensuite on ne sait plus ce que l’on dit, ce que l’on fait. On sait seulement qu’on souffre et qu’on fait souffrir les autres.

Julie pense qu’enfin on n’est dans la vérité quand on se soigne.

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 11:59

    Sujet Thèmes du jour 

"La souffrance des autres"

 

    Compte rendu :

Les prénoms sont des pseudos

 

J.J. il y a beaucoup de gens qui ont souffert à cause de nous. Il a fait souffrir ses compagnes qu’il aimait. Il pense que la souffrance des autres est plus terrible que notre souffrance.

Jojo, voir un être que l’on aime et qui se détruit est très difficile à vivre.

Elle a vécu avec son papa cette situation, elle avait envie de lui taper la tête contre les murs mais elle ne connaissait pas l’alcoolisme et surtout que c’était une maladie.

Abdel a fait souffrir sa femme, sa famille, ses enfants. C’est l’alcool qui les a fait souffrir car il n’a jamais frappé personne, il n’y a pas eu de coup pour les faire souffrir.

J.J. n’a pas eu d’enfants mais il se rend compte que les enfants souffrent énormément de l’alcoolisation de leur père ou de leur mère.

Heureusement, dit-il, que mes compagnes ont eu la force de me quitter. Il y en une qui a cru que ce serait un choc psychologique salutaire en lui apportant les papiers du divorce à signer pendant qu’il était en cure. Il n’a pas compris sa démarche.

Annette sait que les enfants d’alcooliques ne peuvent inviter des amis chez eux parce qu’ils ne savent pas quel état va être leur parent. Ils ne veulent surtout montrer à leurs amis l’état de leur parent. Il y a des gens paisibles qui sont des malades alcooliques.

J.J. c’est rare de voir des gens alcooliques et qui sont paisibles.

Patrick ne fait jamais de réflexions à son père, avant il était agressif verbalement. C’est le choix de sa mère de rester avec son père.

J.J. il y a des années de maltraitance, il faut donc des années pour redorer son blason, pour que les enfants retrouvent la confiance.

Annie était violente en parole avec sa mère, mais elle a frappé ses enfants, souvent pour des raisons futiles. Son fils a eu plus de difficultés à retrouver la confiance, tandis que sa fille a mis moins de temps.

Son fils lui a dit un jour qu’il fumait du shit puisque elle ne se passait pas d’alcool.

Avant son arrêt d’alcool les enfants faisaient ce qu’ils voulaient, après il a fallu qu’elle sévisse car ils voulaient continuer comme avant mais elle n’était surtout pas d’accord. Ils ont compris et  se sont aventurés vers la sagesse.

Annette, les enfants ont donc oublié ton alcoolisme.

Gérard, ses enfants, devenus adultes ne lui parlent plus de son alcoolisme.

Lui savait qu’il faisait souffrir ses enfants

Ca lui a servi pour qu’il entreprenne sa première cure et surtout pour qu’il recommence une deuxième cure.

J.J. analyse ce qu’a dit Gérard et lui dit que la première cure, il l’a faite pour ses enfants et elle a foiré, la deuxième il l’a faite pour lui et elle a réussi.

Gérard lui répond qu’il n’y avait pas pensé.

J.J. l’arrêt de l’alcool n’est pas le but de la cure. En cure les psychos et les infirmiers donnent les armes pour arrêter de boire, mais la cure est là pour se débarrasser du mal-être.

Pendant la première semaine les patients se débarrassent de l’alcool et ensuite la psychothérapie sert à se débarrasser de l’alcool.

Patrick, le besoin de parler est nécessaire à la fin de la cure. A la sortie il se sentait guéri. Maintenant il est devenu un abstinent heureux. Il devait comprendre. Il tend, actuellement, vers l’abstinence heureuse. Il ne faut surtout oublier qu’on a été malade. Il accepte maintenant tout ce qu’il a vécu.

Christiane, les mauvais souvenirs ne doivent pas te perturber.

Claude bis n’avait pas fait de psychothérapie durant sa cure, c’est probablement pourquoi il a pris une claque il y a quelques semaines.

J.J. nous faisons tout pour oublier, mais il faut surtout apprendre à gérer.

Patrick pense qu’il est nécessaire de vouloir accepter de souffrir. Il faut laisser la souffrance s’exprimer et la gérer.

J.J. au Calme il y a une discipline de groupe, ce qui ne se fait pas à Saint Christophe.

Abdel, quand il en avait envie parce que trop dur, il pouvait sortir de la bulle.

Conseil à Sophie

            Il faut dire tout ce que tu as à dire car c’est libérateur. Il y a de grandes souffrances qu’il faut que tu acceptes.

            La psychothérapie se fait par nous même, il faut absolument que tu sois partie prenante.

            Il faut que tu apprennes à vivre avec ton mal être et te séparer des souffrances qui ne t’appartiennent pas.

P. Il a évité de faire souffrir chez lui, il fuyait son appartement car quand il rentrait à 20 h les enfants étaient couchés depuis un quart d’heure.

Ses enfants n’ont pas subit son alcoolisme.

Les enfants ont du souffrir de son absence. S’ils ont souffert ce n’est pas à cause de sa présence ou de son alcoolisme.

Sa vie a été une fuite perpétuelle.

Sophie, la personne qu’elle a fait souffrir c’est son fils. Elle a toujours été entourée par des personnes qui buvaient.

Son fils lui vidait ses bouteilles, elle pense qu’il oubliera un jour. Sa relation avec son fils est bonne maintenant et il l’encourage à aller se soigner et regrette que ce ne soit fait il y a quelques années. Les enfants ont de la reconnaissance.

Alain H, se sentait impuissant devant un ami d’enfance qui buvait et qui a eu de gros problèmes par la suite. Il n’a pas compris la mort de cet ami. Maintenant après avoir compris le passage de l’alcool dans le cerveau, il sait ce qui s’est passé. Il avait trop bu, il était en état éthylique et il serait encore vivant s’il avait su cette modification du comportement en fonction de son alcoolisation. De toute façon, lui était impuissant devant cet ami. 

Pour un ami, de nombreuses années plus tard, qui était malade alcoolique, il se sentait impuissant, l’espoir est revenu quand il a décidé de se soigner.

Alain pense que la souffrance est quelque chose d’égoïste, mais il a compris que cet ami avait envi de vivre. Il ne s’est pas privé de lui dire qu’il allait dans le bon sens.

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 13:17

    Sujet Thèmes du jour

"Les prétextes pour ne pas se soigner"

(Bis)

Vacance plage

 

Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Aujourd’hui Henri est venu avec son épouse pour la première fois. Il souhaite se soigner et peut-être aller au CALME  mais pas avant l’an prochain car il est artisan et ne peut s’absenter qu’en janvier ou février.

Nous faisons un tour de table, comme à chaque fois qu’il y a des nouveaux et Henri nous explique son parcours et son épouse veut également exprimer sa souffrance et son désarroi. Puis nous commençons le thème, mais souvent tourné vers le parcours d’Henri.

Patrick n’était pas alcoolique alors comment voulez vous qu’il ait envie de se soigner. Pourtant il a cassé plusieurs voitures et motos, mais à l’époque il pensait qu’il n’avait pas de chance. Tout son comportement était de la faute des autres. Mais ce qui l’a fait réfléchir c’est quand sa mère lui a dit qu’il avait un problème.

Il organisait sa vie pour ne pas se soigner. Il supportait l’alcool. Il est passé à côté d’une vie heureuse et l’alcool l’aidait à supporter la vie. C’était plus facile.

Dans son imagination les problèmes qu’il avait étaient des montagnes infranchissables et une fois soigné, il s’est aperçu que ce n’était que des monticules. Il pense que nous avons tous fonctionné de cette façon.

J.J. quand nous buvons nous avons tous les problèmes du monde alors que nous pensons que les autres n’ont pas ces problèmes.

La dépendance fait que nous avons des soucis justement à cause de cette dépendance.

C’est une injustice de boire et ne pas pouvoir s’arrêter.

S’adressant à Henri, il lui dit que comme nous tous il a vécu dans le déni durant des années, c’est difficile de comprendre par les non dépendants.

Annette pense que nous trouvons tous des excuses pour ne pas se soigner. Elle rappelle qu’une amie de Sansas ne pouvait pas aller se soigner parce qu’elle avait des bêtes à la maison et personne pour s’en occuper : deux chats, un chien, des oiseaux.

Mais après plusieurs mois de tergiversation, elle s’est rappelée qu’elle avait de très bons amis à Narbonne, elle leur a téléphoné, elle s’est inscrite à la cure, dès qu’elle a su quand elle devait entrer en cure, elle a pris sa ménagerie dans sa voiture direction Narbonne et le tour était joué. Cela fait maintenant plus de dix ans, elle est toujours abstinente, sa ménagerie a évolué en quantité elle est heureuse d’avoir pu caser ses animaux pour quelques jours.

Patrick sait que chacun a sa solution à partir du moment où il y a le déclic. Pour lui, il fallait qu’il quitte sa Normandie pour venir à Nice et se soigner. En moins de deux mois il rentrait au CALME, il y passait Noël et Nouvel an, mais qu’importe.

Il se tourne vers Henri et lui dit qu’il trouvera toujours un prétexte pour ne pas se soigner mais que c’est lui qui se pénalise en reculant ses soins. Mais surtout il faut que ce soit le bon moment, qu’il fasse sa cure pour lui et surtout pas en fonction d’un risque de prison à cause d’un accident sans permis et contrôle positif.

Sophie s’est décidée après de longue discussion avec Lino.

Patrick, pour Henri, lui explique un peu la cure à Cabris et surtout ce que lui en a ressenti : Un contrat d’efficacité thérapeutique important, pas de blouses blanches, ça ne ressemble pas à un hôpital, quarante personnes qui ont le même problème, l’alcool. Il s’est déculpabilisé quand il s’est retrouvé au milieu des autres qui avaient le même problème que lui.

Pierre, dans le déni, a fait comme tout le monde, il ne s’est pas soigné.

Sophie se trouvait bien comme elle était. Elle fréquentait des personnes qui étaient comme elle, elle n’avait donc rien à se reprocher.

Elle buvait, comme une majorité de femmes, chez elle. Elle oubliait alors ses problèmes, même son fils ne l’a pas aidé. Maintenant il est satisfait qu’elle fasse une cure, car après vingt ans de dépendance, elle se dit qu’il est tant qu’elle fasse quelque chose. Elle se rendait compte qu’elle avait un problème mais ne pouvait l’admettre. Elle pensait qu’à quarante huit ans c’était trop tard.

Son médecin lui a proposé de faire un soin il y a déjà deux ans, mais elle continuait à penser que c’était trop tard.

Mais son ami lui a ouvert les yeux, lui a proposé le CALME, depuis le mois de Mai elle se rend compte qu’elle fait bien. Mardi, entré au CALME.

J.J. a découvert son mal être quand il était hospitalisé au CALME qu’il trouve super parce que c’est là qu’il a pu faire une recherche du bonheur. Il a retrouvé des goûts simples, retrouvé un équilibre de vie.

Patrick sait que s’arrêter de boire c’est facile, mais plus difficile est de ne pas reprendre la bouteille.

Paulin avait des problèmes de médicament. Il pensait qu’il ne buvait pas, de toute façon pour le peu qu’il buvait, il n’avait pas besoin de faire un soin.

Lino, malgré quelques séjours en prison, quelques voitures cassées, quelques violences inexpliquées ne pensait pas qu’il puisse être dépendant.

Pour se soigner il faut être malade et lui ne se sentait pas malade.

Lui commençait l’apéro à onze heure, alors qu’il voyait d’autres personnes qui étaient au vin blanc et à la bière dès huit heure du matin. Eux étaient alcooliques mais pas lui.

Pourtant, maintenant en étudiant son comportement, il s’aperçoit que souvent le matin il tremblait et ne pouvait écrire. Alors à tous il disait que c’était comme cela parce qu’il n’avait pas ses lunettes. Le déni, rien que le déni.

Sans cure, mais avec la fréquentation de Sansas (problème de justice), il est abstinent depuis plusieurs mois.   

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 10:26

    Sujet Thèmes du jour

"Les prétextes pour ne pas se soigner"

 

Se-soigner.jpg 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 12:47

    Sujet Thèmes du jour

"Habitude après l’arrêt de l’alcool"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Patrick, après l’arrêt de l’alcool, a totalement changé ses habitudes. Il a fallu qu’il fasse autrement et surtout occupé ses temps libres qui se substituaient au temps du boire et déboire, il lui a fallu trouver des activités de remplacement.

Il était actif mais ne pouvait faire d’activités son temps étant totalement pris par son alcoolisation.

J.J. dit qu’il est maintenant dans l’abstinence heureuse eh bien lui prend maintenant du plaisir dans l’abstinence heureuse.

J.J. à 24 ans il a arrêté de boire, mais le temps à fait son œuvre et il a rechuté au bout de cinq ans. Il ne sait pas pourquoi il est arrivé, à son âge, à l’abstinence. Maintenant tout va bien. Il pense que l’association l’a aidé dans sa démarche d’abstinence. Les habitudes d’alcoolisation, avant, étaient, pense-t-il, de mauvaises habitudes et maintenant il a fallu qu’il se reconstruise.

Gérard, il a fallu compenser tout ce temps de boire et de déboire, il a fallu combler et trouver des activités qui lui plaisaient.

Il a fallu se reconstruire.

Il gardait des états liés à ses habitudes d’alcoolisation qu’il lui a fallu combattre.

Maintenant, il se la coule douce. Finalement, après la cure, il s’est trouvé des tas d’occupations, trop d’occupations, mais il a été satisfait d’être « surbooké » après l’arrêt d’alcool.

Annie, avant l’arrêt de l’alcool, sortait beaucoup, elle profitait de ses temps de liberté que lui laissaient ses enfants pour sortir en boite. C’était sympathique.

Après l’arrêt de l’alcool, il lui fallait supprimer cette habitude, la situation ne lui permettant pas de s’abstenir.

Elle a supprimé aussi son passage dans le rayon alcool des super marchés.

Elle s’est beaucoup investi dans son travail, ayant appris la relaxation en cure, elle a voulu continuer, elle faisait de l’auto relaxation, elle s’est investie dans le syndicalisme.

Depuis, elle a beaucoup évolué car tout l’intéressait : l’alcool ayant endormi tous ses désirs.

Elle avait tellement soif de tout connaître que son médecin lui répétait sans cesse de se ménager.

En plus l’alcool et la route ne faisait pas bon ménage.

P. après cinquante ans d’alcoolisation, il a fallu qu’il change complètement sa façon de vivre car il avait pris des habitudes, qu’il trouve maintenant, néfaste pour sa santé.

A l’époque il se sentait « normal ».

Son sevrage passé : « vous ne toucherez jamais plus une goutte d’alcool ».

Il pensait que ce n’était pas possible et pourtant…

Il a réappris à vivre

Il a fait des économies substantielles.

Il a retrouvé sa famille, ses enfants et petits enfants.

Il a évité les bistrots, sauf avec des amis qui ne buvaient pas d’alcool. Il a été étonné d’être bien avec des gens qui ne buvaient pas.

Ses habitudes ont complètement changé, sa vie à complètement changé.

J.J. a été obligé de reprendre à zéro toute sa vie.

Les habitudes, il n’aime pas trop ce mot, lui a donné envie de changer, c’était donc pas des habitudes.

Les habitudes nous mettent plus facilement dans l’alcool.

Patrick, venu de Normandie pour se soigner, est entré au CALME, en ne sachant qu’une seule chose : le dernier verre. Le reste il ne voulait pas savoir. Il ne voulait surtout pas présager de l’avenir.

Il n’est pas venu tout de suite dans une association, il a connu Sansas avant de repartir vers sa Normandie, mais maintenant, il ne se passe pas une semaine sans faire parti d’un groupe de parole qui lui est indispensable quand il sent une faiblesse l’envahir : un témoignage, une parole lui permet de relativiser.

Clotaire, au CALME, vous faites en sorte de vous créer de nouvelles habitudes. Les gens essayent de vous resocialiser, mais à la sortie, il faut se débrouiller seul.

J.J. le travail s’effectue en groupe.

Patrick était aussi en dépression quand il a fait la démarche de se soigner, mais il en est vite sorti après sa cure.

J.J. danse beaucoup maintenant, la danse lui a plu et il en est un défenseur fervent, il s’y est fait des amis, il aime aussi la musique. C’est la danse qui l’a réconcilié avec la vie.

P. a visité toutes les Alpes Maritimes, car il avait des tas de temps libre. Il avait toujours aimé le dessein, il s’est mis à l’aquarelle et bien lui en a pris car c’est un passe temps extraordinaire.

Abdel a changé ses habitudes, il a oublié l’alcool, il s’est mis à fréquenter régulièrement les structures de soins : Emergence et le CAARUD.

Au bar, il rencontre des personnes qui ont cessées de boire, mais il est prudent car il a déjà tenu trois ans en 1997, maintenant cela fait deux ans qu’il a arrêté.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 07:22

    Sujet Thèmes du jour

"L’importance des mots"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

L’importance des mots, nous en avons eu l’expérience la semaine dernière avec Christian qui, alcoolisé, a pris la mouche et s’est même mis en colère suite a une mauvaise interprétation d’une phrase.

Cette phrase était pourtant anodine mais, dans l’état d’esprit de Christian, elle a frappée un coin de son cerveau qui engendre la colère. Il a été vexé, par la contestation de chacun sur son Amitié exclusive pour Alain, alors que tout le groupe lui a prouvé son amitié depuis le temps où nous le connaissons.

Patrick, sa mère lui a dit un jour : « tu as un problème avec l’alcool », c’était le mot qu’il lui fallait. C’est ce qui a entrainé son arrêt de l’alcool. L’important est surtout de la manière dont on reçoit le mot ou la phrase. C’est l’état dans lequel on est.

Annette, cela dépend surtout du ton ou de la mimique.

Pierre ne fait pas attention aux mots.

Patrick pense que l’on interprète parce que c’est notre imaginaire qui se met en action. Quand on est dans l’alcool on est souvent proche de l’agressivité et on cherche souvent un prétexte pour partir et boire un coup.

J.J. a souvent été un peu dur avec ses mots, mais il convient maintenant qu’il lui faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de faire des remarques.

On est capable de parler avec douceur, et il faut surtout user et abuser de la patience.

P. il y a plusieurs façons de dire une chose.

J.J. Christian est en forte dépression en ce moment et il a du mal à entendre.

CIV est en pleine dépression en ce moment et il sait qu’il entend mal les mots qui lui sont dits.

Annie, la personne qui reçoit peut être susceptible, même une gentillesse peut être comprise à l’envers.

Patrick nous rappelle que la définition de l’alcoolique qui veut dire avec de l’alcool en lui, alors lui n’est pas alcoolique mais malade alcoolique. Venir à la réunion c’est vouloir maintenir son abstinence. Il vient aux réunions parce qu’il est malade.

Gérard fait un effort pour ne plus boire, mais il a compris qu’il ne fallait pas qu’il touche à un verre. Mais ça l’agace de se dire qu’il ne pourra jamais plus boire un coup. Il aimait l’alcool parce que c’était bon. Ca le gène de ne pas vivre sa vie comme il l’entend

J.J., nous sommes dans une société qui boit.

On est guéri quand on est dans le bien être.

Il est hors de question qu’il reboive et il n’a aucune raison pour le faire. De toute façon il était mal quand il buvait.

Josiane apprécie maintenant les moments qu’elle vit. Elle passe de super moments maintenant et sans alcool. Elle élude les questions indiscrètes, elle peut avoir des tentations mais sa force de caractère fait qu’elle n’y succombe pas. Elle n’a qu’une seule envie c’est d’être bien. Elle s’aperçoit que le rapport à l’autre a changé, en bien.

Annie, plus on avance et plus on a envie d’avancer : gout, odorat.

Josiane manger est devenu un plaisir.

Paulin, le cerveau ne réagit pas de la même manière.

Stéphane est victime de son passé. Lui aussi avait des paroles méchantes. Mais il y des mots qui lui faisaient mal : pochtron, poivrot.

Patrick, l’abstinence heureuse est importante.

J.J., c’est vrai nous ne sommes jamais à l’abri. Il suffit d’une étincelle, à un mauvais moment dans un esprit en trouble et oups…

Patrick, il faut trouver SA solution

J.J., il est hors de question que je reboive, je veux vivre.

Josiane s’est trouvé des tas d’occupations depuis qu’elle a arrêtée.

J.J. signale qu’il y a des tas d’activités gratuites sur le site OVS.

Gérard accepte le mot fragile, mais il n’aime pas le mot malade. Dans le vécu de chacun le mot évoque autre chose.

Annie, il y a des mots doux et les mots durs, quand ils ont été prononcés et qu’ils ont fait mal, c’est difficile de revenir en arrière. Sa fille l’a blessé avec un seul mot, difficile à avaler. Alcoolisé ou pas, elle vivait très mal les mots de sa mère qui cherchait à la blesser, surtout des mots injustifiés qui paraissent encore plus durs, et qui font beaucoup de mal.

Heureusement il y a aussi les mots qui font du bien.

J.J., il y a des mots qu’il ne faut pas utiliser.

Annette, utilise une expression pourtant identique mais qui veut dire le contraire de ce que l’on exprime : « C’et un brave type, ou il est brave.. » En fonction du ton cela ne veut pas dire la même chose.

Abdel a rechuté parce que sa sœur lui a dit un jour : « tu as bu » alors qu’il n’avait pas bu. Dans son esprit ça a été. Ah tu me dits que j’ai bu alors que ce n’est pas vrai et bien, après ce demi, alors là ce sera vrai.

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 12:25

    Sujet Thèmes du jour

"L’importance de l’amitié au sein du groupe"

Amitié2

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Aujourd’hui nous avons le plaisir d’accueillir Patrick qui nous vient de Normandie où il est retourné il y a deux ans pour travailler. Il fait toujours parti de Sansas et nous restons en contact avec lui. Quand il vient à Nice en Vacances il passe toujours nous voir. Cette amitié acquise depuis sept ans ne se dément pas depuis.

Christian, l’Amitié vient de la personne que vous ne connaissez pas. Ce groupe que je connais depuis des années est beaucoup plus fort que d’autres groupes. L’Amitié vient des gens qui te rendent service sans que tu leur demande.

Jojo, c’est quand tu es dans le malheur que l’Amitié se précise.

Paulin, c’est quand tu es dans l’ennui que quelqu’un va t’aider.

Les conseils peuvent venir parce qu’il y a cette amitié qui nous unie.

Annette est persuadée que l’amitié doit être réciproque.

Pierre, l’amitié, il le fait ou il le fait pas, il n’y a pas de juste milieu. Il est fidèle en amitié, il est prêt à donner. En venant au groupe, il a senti qu’il y avait beaucoup d’écoute et cela le satisfaisait. Pour conclure il nous dit que si Bob n’est pas là aujourd’hui il téléphonera à Nice Matin pour avoir de ses nouvelles.

Annette, chacun fait ce qu’il peut pour maintenir la cohésion du groupe.

Abdel, connaît le groupe depuis 1997. Il se rappelle les bonnes choses que l’on a pu échanger depuis tant d’années mais il se rappelle aussi les soutiens qu’il pouvait avoir avec les membres du groupe quand il allait mal.

J.J. l’amitié se forme au bout de quelques mois. Si le groupe reste soudé c’est parce que il y a une certaine ambiance agréable. Bien ou pas bien les amis vous écoutent. Quand il y a des périodes difficiles, il puise de la force auprès du groupe.

Il n’a pas trouvé de simplicité ailleurs que dans ce groupe.

Jojo, tous restent soudés.

J.J. il n’y pas de jugement, on garde le contact avec tout le monde. Face de Bouc en est un des éléments.

Le médicament pour l’alcool, ce n’est pas de la Chimie mais c’est avant tout l’Amitié. C’est au moins un médicament qui ne coute pas cher, et que l’on trouve dans notre groupe.

P. a trouvé des gens qui l’écoutent. En sortant de l’alcool il a été libéré d’un tas de contraintes, il n’avait plus d’amis parce que ses seuls, soi disant amis, étaient des compagnons de boisson.

Abdel, répète qu’au sein du groupe il a trouvé un tas d’amis.

Lino, vient à nous depuis mai 2011, il aime l’ambiance, il s’est arrêté de boire même si parfois il conteste le fait qu’il fut dépendant, mais il n’arrive pas à  confier à des amis ou à sa famille qu’il fréquente un groupe d’anciens buveurs. Il n’a pas analysé cet état de fait mais cela le gène. (À revoir).

J.J. pose une question à tous que nous n’aurons pas le temps de répondre, mais pourra faire l’objet d’une réunion entière.

            Venez-vous pour aider ou pour vous faire aider ?

P. Le médecin qui l’a suivi à la fin de sa cure lui a dit un jour : »allez à Sansas pour témoigner de votre guérison. Maintenant il s’aperçoit qu’il reçoit autan qu’il donne.

Jojo vient à Sansas par amitié avec tous ceux qu’elle connaît ou qu’elle connaitra à l’avenir.

J.J. vient pour être aidé et se conforter dans l’abstinence. Mais il pense qu’il aide les autres également.

Pierre ne pourrait pas rester dans une association avec prière et chants. Il est bien à Sansas.

C’est l’Amitié qui y règne, on rigole souvent mais il y a beaucoup plus que la rigolade car il y a le lien. On fait aussi des sorties ensemble, en hiver comme en été. la semaine prochaine, resto et cinéma climatisé.

J.J. c’est rare les endroits où on peut parler librement. A Sansas on peut le faire.

 

 

 

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 18:18

    Sujet Thèmes du jour

"Alcool et vigilance"

alcool-vigilance.jpg

    Compte rendu :

Tous les prénoms sont des pseudos.

 

Patrick pense que quand un alcoolique dit « non », il fait apparaître un mal-être sans s’en apercevoir alors que quand un quidam qui n’a jamais au de problème d’alcool dit « non » cela passe comme une lettre à la poste.

Les gens ne réfléchissent pas à ce qu’ils disent après qu’une personne ait dit « non ».

Le système voudrait que tout le monde soit des buveurs modérés.

Il a trouvé le « truc » pour ne pas être obligé de dire non : il commande le premier de sorte qu’il ne peut pas dire « comme lui » après qu’un autre ait commandé une bière par exemple.

Il est gêné de voir les autres boire parce qu’il s’aperçoit très vite du changement de comportement de l’autre.

Josiane s’est renfermée sur elle-même, mais au restaurant elle n’a pas l’impression d’être gênée par la consommation d’alcool des autres. Elle peut dire « non » sans difficulté.

Claude bis est incommodé par les odeurs d’alcool dans des espaces clos.

Quand il est sorti de cure, il y a quelques années, il ne pouvait pas passer dans les rayons de boissons alcooliques car il avait peur de charger son chariot.

Maintenant, comme Patrick, il s’imagine voir une tête de mort sur les bouteilles d’alcool.

Annette signale qu’il faut faire très attention des ordonnances des médecins, même s’ils sont au courant du problème d’alcool. Attention également aux produits donnés par les pharmaciens, même s’il a été demandé des produits sans alcool.

Patrick, Claude bis, Antoine ont tous eu des démêlées avec des médicaments soi-disant sans alcool, Patrick c’et un spray suite à une grippe, Claude bis, une piqure parce qu’il n’allait pas bien, Antoine un bain de bouche suite à des maux de dents.

Patrick s’est aperçu de cette méprise quand son corps réclamait de l’alcool suite à la prise de ce médicament et que sa tête le refusait.

Annette nous fait part de son  impression, quant au restaurant et les sauces  qui peuvent être confectionnées avec de l’alcool. Elle est persuadée qu’il faut avoir le courage de demander la composition de ces sauces pour ne pas être pris au dépourvu.

Lino nous fait part de sa continuation de prise de microdoses depuis son arrêt de l’alcool, il pense que cela ne lui fait rien. Mult adhérents lui répondent que pour l’instant, peut être ça ne lui fait rien, mais il ne sait pas dans l’avenir ce qui l’attend. Par contre il sera trop tard s’il rechute. Il vaut mieux adopté le principe de précaution.

P. au début il avait honte de boire du coca light, il s’est souvent débarrassé de cette honte en disant qu’il ne pouvait pas boire d’alcool sur tous les médicaments qu’il prenait.

Puis devant le scepticisme de certains, il s’est décidé à changer de bistrot.

Il a eu du mal car il ne pouvait aller avec les autres.

Pour les tournées, il ne pouvait pas suivre parce qu’il ne se voyait pas boire dix tournées avec du coca light.

Il a redoublé de vigilance, il regarde même les médicaments.

Il ne sait pas dire « non », alors il s’est toujours mis en position pour ne pas être obligé de le dire.

Abdel ne veut pas dire « non » mais il s’efforce de pouvoir dire « je ne plus d’alcool ».

Patrick est reparti dans sa Normandie natale mais il a retrouvé ses habitudes d’antan, il a retrouvé des marques qu’il avait cru effacer en partant pour le midi.

Il n’avait pas changé sa manière d’être. Il a commencé à comprendre son « lâché prise » appris en cure.

Le mal-être était revenu en retournant à ses origines.

Il réapprend à mieux se connaître.

Pierre fait sa propre vigilance, il fait très attention.

Il allait au Clos, mais là il y a whisky à gogo, pas cher, après chaque partie c’est le pot à boire, la tentation c’est que ce n’est pas cher, du coup il n’y va plus. Plus de tentation.

Alain n’a jamais eu de problème. Un jour, énervé, chez les « trois gros », il a fait part qu’il ne buvait jamais d’alcool, probablement de façon autoritaire car ils ne lui ont jamais plus proposé de l’alcool.

Chez Bocuse, ca a été beaucoup plus cool et on ne lui a jamais proposé d’alcool non plus.

Il est très étonné quand nous disons que nous avons des difficultés à dire que l’on ne boit pas d’alcool. Il ne comprend pas.

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