Sujet Thèmes du jour
"La culpabilité vis-à-vis de sa famille"
"BIS"
Compte rendu :
Bridget, sa famille est très méfiante, surtout ses filles. Quand elle prend un prend un comprimé de Valium, cela se voit sur son visage et elles lui demandent si elle va bien ? Avec suspicion.
Gérard Après une cure d’un mois, nous avons changé mais eux n’ont pas changé
Christiane explique le comportement des enfants de la responsable de Cannes, ils avaient peur qu’elle reprenne sa place de mère et lui faisaient sentir. Mais son mari n’était dénué de tout reproche. Elles avaient pris en main le portefeuille familial mais ne voulaient pas le recéder.
Paul, la famille vous éloigne donc risque de rechute.
Gérard, dans l’affectif, il y en a une part qui n’est pas constructive
Bridget, sa mère n’a pas assumée, mais elle, elle a fait sa mission avec les enfants : elle pense avoir assumé. Elle est marquée par le mal qu’elle a fait à ses enfants durant son alcoolisation.
Pierre, il s’est éloigné de la famille, au départ il se sentait fautif mais ils ont pris l’habitude de ne pas le voir.
Guéri il a regagné leur confiance, mais ils ont une vie de famille qui passe avant la sienne. Il est devenu susceptible. La famille c’est fragile, il a joué le jeu, et ses enfants ont fait leur vie.
Paul sa famille n’a pas connu ses problèmes d’alcoolisation. Il vivait seul. Il était dépendant du produit, perte de mémoire et tout ce qui s’en suit. Mais il a eu des souffrances durant son enfance et il avait une défiance affective. (Ce n’était pas l’alcool). Il a été blessé par la vie. C’était un préjudiciable à son entourage. Il n’avait pas de culpabilité, sa détresse a été une révélation de sa mort qui a été une source de vie. Il pense qu’il est coupable mais pas responsable. C’est une histoire de vie mais pas de mort.
Sa mère n’a pas pu lui donner ce qu’elle n’a pas reçu et lui a tout foutu en l’air.
La vision de sa mère a totalement changé et de ce mal en est sorti un bien. Il n’a plus de culpabilité, mais l’histoire est encore à écrire.
Abdel, pendant 20 ans il a été une honte pour ses parents. Maintenant sa mère ne veut plus qu’il parle du passé
Lolo se sent encore coupable d’avoir bu, elle a fait mal à ses enfants et cela reste gravé dans son esprit. Son ex mari a dit beaucoup de mal d’elle mais elle voulait que sa fille aille voir son père pour qu’au moins il la connaisse adulte.
Bridget, sa fille lui a demandé le numéro de téléphone de sa mère qu’elle n’a pas et elle lui a dit de le demander à sa sœur qui habite Paris.
Muguet, son alcoolisation c’est son problème mais pas celui des autres, elle aurait aimé que son père recherche ses origines. Ses enfants se sont détachés d’elle et elles ont coupé les ponts.
Pour l’instant elle est dans la réduction des risques.
Bridget, sa mère ou plutôt sa génitrice, ce n’est pas sa famille. Son père ne l’a jamais vu et ne la connaît pas. Avec ses enfants il y a eu de l’Amour donc elle peut culpabiliser.
Abdel a du mal de comprendre le raisonnement de Bridget.
Pierre, ses enfants sont rancuniers. On vit mais on a été malade, mais il y a d’autres familles qui ont un comportement identique au notre mais pour des raisons différentes.
Norbert a culpabilisé pendant des années mais maintenant il ne porte plus le poids de la culpabilité. Il se sent libéré, il a perdu ce sentiment culpabilisateur. Maintenant il a une page blanche devant lui et tout est à écrire. Le remord freinerait son avancement.
Paulin a trop à en dire pour se lancer dans une explication. En 2000 il est resté dix ans sans boire et il a culpabilisé à l’extrême. « Pourquoi tu bois ? » Il sortait pour boire et pouvait rester plusieurs mois sans adressé la parole à sa femme et à sa fille.
La nuit, quand il se réveille, il se demande pourquoi il ne pourrait pas être une famille très unie.
Muguet faisait des économies quand elle buvait, car elle n’avait pas le temps de s’acheter des fringues.
Claudebis, n’a pas vu sa fille depuis 17 ans. Il pensait qu’elle ferait le premier pas. Mais il espère toujours qu’avec son père ce pas se fasse rapidement.
Gérard, en écoutant, il s’est senti coupable vis-à-vis de ses enfants. Il n’a jamais été violent mais ses enfants pensaient que le couple de leurs parents était la normalité. Ses enfants, bien entendu, sont contents, mais il se rend compte des états dans lequel il s’est mis mais la culpabilité au cours des ans s’amenuise.
Joëlle se rend compte qu’elle a mal réagi vis-à-vis de son père qui était malade alcoolique, mais elle ne savait pas que l’alcoolisme est une maladie. Elle aurait aimé avoir son père en état normal, mais qu’est ce que la normalité.
Gérard, sa fille a failli lui casser une bouteille de Whisky sur la tête
Joëlle comprend mieux, mais elle a la haine que son père ait bue plus que de raison.
Gérard, cette culpabilité a été une aide à sa guérison.
Bridget est contente de ne plus boire et suivre un traitement depuis deux mois et demi et de rencontrer des personnes qui sont hors alcool depuis des années lui font du bien. Ses enfants l’ont aidée à vivre, maintenant elles l’aident à guérir avec tous les soins qu’elle entreprend.
Alain trouve qu’il y a beaucoup d’égoïsme de la part de la famille. Elle préfère se rapprocher de la personne qui n’est pas malade. La famille des patients ne sait plus que faire, c’est une véritable incompréhension de l’entourage.
Papy trouve qu’à Sainte Marie, sa petite fille qui est en stage, trouve qu’il y a beaucoup de gens avec des addictions.