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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 11:53

Sujet  Thèmes du jour 

"Refus de soins"

 

Compte rendu :

Lolo, il y en a qui refusent de se soigner parce qu’ils ne se sentent pas malade

Brunette Claudine, que nous avons connues il y a quelques années, refusait d’aller se soigner parce qu’elle avait des animaux qui l’empêchait d’aller au Calme. Mais le jour où elle s’est décidée elle a trouvé le moyen de les placer chez un ami à Carcassonne pour se libérer et se soigner.

Papy avant d’aller se soigner il a fait des derniers achats parce que pour lui, c’était la Vie ou la Mort. Il a choisi la vie.

Gérard, tant qu’on a pas fait de démarche c’est très long car se soigner, c’est du temps , de la persévérance, et puis ça peut être la rechute. Après sa première rechute il a décidé de faire sa prochaine cure pendant les vacances suivantes. Il faisait ses cours alcoolisé mais il n’y a qu’une seule fois qu’il a fait son cours en état plutôt avancé. Ses collègues savaient pertinemment qu’il buvait.

Abdel, chaque fois qu’il a refusé de se soigner c’est parce qu’il avait encore envie de boire. Il pense que maintenant il ne rechutera plus.

Paul II, personne ne lui a jamais donné de piste pour se soigner. Le médecin généraliste lui disait « faites un effort », mais il ne lui a jamais donné de piste pour se soigner. C’est finalement le CSAPA de Gioffredo qui lui a fourni ces pistes.

Laurence, les Pharmacien n’ont pas l’air de connaître. Ils ne lui ont pas dit qu’elle pouvait se soigner, ils lui donnaient les cachets prescrits mais jamais un ne lui a dit qu’il y avait des cures.

Quand quelqu’un est alcoolique c’est difficile de lui parler de son alcoolisation.

Gérard pour lui la cure de désintoxication c’était une camisole de force ou une prison. Il n’avait  pas envie de se retrouver derrière des barreaux.

Blanchette se rappelle d’Ilse qui pourtant a été suivi par un psychiatre alcoologue, mais elle ne voulait pas aller en cure. Quand elle a été enceinte, son mari a prévenu le Gynécologue de son fort penchant pour l’alcool et pourtant il ne lui a rien proposé et elle a continué à boire durant sa grossesse.

Paul III, devait faire un travail pour son patron qui lui a téléphoné la veille, mais lui ne s’est rien rappelé le lendemain matin. C’est là qu’il a compris qu’il avait un problème car c’était la première fois qu’il ne se rappelait plus de ce qu’il avait fait la veille.

Paul III, faisait des Whiskys Thérapie mais comme il supportait bien l’alcool c’étai le seul qui n’était pas malade.

Laurence, après sa cure de désintoxication, elle chopait tous les virus qui passaient dans son entourage. Heureusement elle a chopé aussi le virus de l’abstinence.

Paul III, dès que le psychiatre lui a dit qu’il était malade alcoolique, il a refusé de se soigner parce qu’il avait une amie qui était déjà en cure de désintoxication. La maladie s’est installée avec plus d’insistance, il a fait un sevrage car la cure, trop peu pour lui. Au nouvel an il se croyait guéri et a pris un pot qui très vite est devenu un tonneau pendant quelques temps il avait pris la bouteille à la main mais ne buvait pas. Son Psy lui a laissé le choix. Tu te soignes et tu guéris ou tu bois et tu continues d’être malade jusqu’à…..

Claude bis avait des opportunités de boire, il conduisait la voiture avec son patron qui était au moins aussi alcoolo que lui, mais il était bien heureux de commencer le Pastis à 10 h du matin. Mai il avait toujours envie de boire. A Bleytran, il n’attendait qu’une seule chose c’était de sortir pour se peinter, il est arrivé à Annecy très imbibé. Au Mont Blanc, les anciens lui ont vite quelle était la quantité maximum à boire pour ne pas se  faire pincer au contrôle journalier de l’alcoolémie. A l’hôpital psychiatrique d’Annecy il savait comment faire pour faire rentrer de l’alcool, et quand il a été en hôpital de jour il buvait la nuit et était hospitalisé le jour, et hôpital de nuit il buvait le jour et dormait la nuit à l’hôpital. Au bout de ce temps le psychiatre l’a considéré comme « incurable » et pourtant depuis onze ans il est abstinent.

Il a refusé les soins jusqu’au moment où il s’est décidé à se faire soigner. La psychologue de St Christophe lui a fait faire le premier pas et l’Association Sansas lui a permis de continuer à se soigner jusqu’à la guérison.

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 13:03

Sujet  Thèmes du jour 

"Alcoolisme… maladie ou non ?"

Compte rendu : 

Christian, ceux qui sont dans un alcoolisme chronique se sentent mieux quand ils sont alcoolisé que sans alcool et quand il va mieux il a toujours quelque chose dans la tête, évidemment se soigner ou continuer à boire.

Papy, a vu pendant sa cure plusieurs personnes qui disaient que quand ils sortiraient ils se mettraient à reboire parce que la vie sans alcool n’est pas une vie

Paul III il faut toucher le fond du gouffre pour avoir envie de s’en sortir. Quand il y a une idée de se soigner en cure il y a souvent une augmentation de la consommation. Il a attendu huit semaines avant d’entrer au Calme mais il pense que quatre semaines de réflexion n’étaient pas suffisantes pour que cette cure soit efficace.

Papy, malgré ses 5 litres de rosé par jour ne se sentait pas malade.

Gérard pense qu’il y a deux détails qui peuvent aider à la guérison.

            La première est d’accepter que l’on boit.

            La deuxième est de comprendre que l’on peut vivre sans alcool

Alain s’apercevait que ses amis de jeunesse n’avaient pas envie de boire mais pour certains c’était la fête en continue et ceux là avaient un comportement qui changeait de tout au tout entre la sobriété et l’ivresse. C’est ce qui l’a amené à ne jamais consommer d’alcool et il continue dans cette voie là surtout après toutes les révélations qu’il a pu comprendre depuis qu’il fréquente Sansas : presque dix ans.

J.J. a rencontrer beaucoup de monde qui n’avaient pas envie de boire, il faut savoir que 10% de la population sont des gros buveurs dont la moitié ne sont que buveurs excessifs et qu’ils peuvent s’arrêter, sans dommage, si un événement ou une personne leur dit d’arrêter. Ils peuvent facilement redevenir buveurs modérés (mais qu’est-ce que la modération ?). Le autres sont des alcoolodépendants qui eux ne peuvent pas s’arrêter sans aide médicales. Ils sont malades mais cette maladie se guéri en faisant des soins adaptés. Ils en guérissent au bout d’un certain temps même si une rechute est toujours possible.

Bruno a connu un malade alcoolique qui n’avait pas envie de s’arrêter, il a discuté avec lui pendant une heure, cet ami l’a écouté mais à la fin de la discussion, il lui a dit « tu sais Bruno le jour où j’aurai besoin de toi je t’appellerai », malheureusement quinze ans plus tard il est mort d’alcoolisme. Son épouse disait régulièrement que si elle avait aimé l’alcool elle serait tombée à bras ouverts dedans.

Lolo sait qu’à 18 – 20 ans les jeunes font ce qu’ils veulent, car pendant un certain temps il y a le plaisir et pour la majorité, dès qu’il y a stabilisation dans leur vie avec un compagnon ou une compagne, ils s’arrêtent de consommer avec excès. Sauf certains qui ne peuvent déjà plus s’arrêter et qui deviennent malades alcooliques.

Alain, l’odeur du vin l’écœurait et c’est un des facteurs qui a fait qu’il n’a jamais bu dans sa vie.

J.J. pour lui l’alcool était presque un shoot comme une drogue et il ne pouvait s’en passer. Maintenant il a sa patronne qui boit beaucoup, il déjeune souvent avec elle et elle ne comprend pas qu’il puisse vivre sans une goutte d’alcool.

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 09:52

 Sujet  Thèmes du jour

"Alcool & mémoire"

 

Alcool-memoire.png

 

Compte rendu :

Brigitte prenait de l’alcool et des psychotropes et elle pense que c’était surtout les psychotropes qui lui faisaient perdre la mémoire, maintenant elle a tout supprimé depuis qu’elle est passée au CALME, mais elle se trouve très nerveuse en ce moment.

Claude bis, avait toujours du lexomil à porté de main ainsi que de l’équanil, il prenait aussi de l’aotal et pour faire passer tous ces médicaments il avait recours à une bouteille de Rhum. Il pense que cette mixture lui a fait perdre la mémoire parce qu’il est obligé de tout inscrire chez lui : un tableau, des post It, son carnet, ses rappels sur internet avec le calendrier.

Michel est persuadé que l’alcool lui a atteint la mémoire, surtout la mémoire immédiate ou récente. Quand il buvait, il ne se rappelait plus ce qu’il avait fait la veille. Il met ça sur le compte de l’alcool mais comme il dit il a aussi vieillit.

Christiane pense que c’est surtout la mémoire récente qui a été perdue par l’absorption  d’alcool.

Michel dit qu’il faut absolument faire travailler sa mémoire et surtout rester actif, lire, faire des mots croisés, des mots fléchés.

Claude avec Christiane ont pris des cours de maintien de la mémoire, les professeurs ont été unanimes à dire que la mémoire se travaille tous les jours. Par exemple quand vous allez faire vos courses, il faut faire une liste à la maison, ne pas la regarder quand vous êtes chez le commerçant sauf au moment de partir pour voir si vous n’avez rien oublié. Les cours font travailler pas la mémoire mais les mémoires.

Christian dit que pendant son alcoolisation il n’oubliait jamais de boire et avoir des boissons sous la main. Maintenant il ne prend plus de psychotrope mais il n’a pas l’impression d’avoir perdu la mémoire.

Joëlle, qui n’a jamais bu avec excès dit qu’avec l’âge tout le monde perd la mémoire. Elle s’aperçoit régulièrement qu’elle n’a plus la mémoire d’antan.

Paul, il n’y a pas que l’alcool qui fait perdre la mémoire.

Jacques en période alcoolisé faisait tout pour oublier avec l’alcool, durant cette alcoolisation au moins il ne pensait plus à rien.

J.J. l’équanil est un médicament qui fait perdre, à tout le monde, la mémoire. De toute façon si on prend ces produits avec l’alcool c’est qu’on veut oublier quelque chose. C’est surtout ce mal-être qui doit disparaître.

Gérard « Je bois pour oublier que je bois »

Christian quand tu bois, il y a des choses que tu veux oublier, mais ces oublis ne s’effacent pas de la mémoire et ils refont surface dès que tu arrêtes l’alcool, alors vite tu rebois pour l’oublier et tu bois avant que ton souvenir ne revienne à la surface, tu ne peux plus t’arrêter de boire.

Jacques, avec l’alcool les gens prennent de la distance avec les événements.

Gérard revient sur le fait qu’il faut faire travailler la mémoire pour ne pas la perdre. Il y a des personnes âgées qui ne perdent jamais la mémoire.

Jacques, la fin de l’alcool ne fait pas revenir la mémoire, mais ne la fait pas partir non plus.

Brigitte pense qu’elle a perdu beaucoup de mémoire durant son alcoolisation, et surtout les petites choses de la vie courante. Elle perd tout chez elle : lunette, clef, elle va à un endroit et quand elle arrive elle ne se rappelle plus ce qu’elle était venu faire là. Et la mémoire revient deux ou trois minutes plus tard.

Nous avons connu un Jacques qui vit maintenant en Touraine mais quand il était à Castelar dans l’arrière pays mentonnais, il a fait des examens et un scanner cervical, le médecin lui a dit qu’il avait une atrophie du cervelet. Il a arrêté de boire il y a déjà plusieurs années, son cerveau va mieux, mais il n’est pas revenu à sa valeur primaire.

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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 08:11

Sujet  Thèmes du jour
"Alcool & nutrition"
 

Compte rendu :
Claude, nous essayerons dans la mesure du possible de ne pas plonger vers les microdoses.

J.J. l’alcool en apéritif est un « coupe faim. »

Paulo le trou normand c’est la même chose mais c’est une croyance populaire.

Paulo avant de rentrer à Gaillac avait perdu quelques dizaines de kilos et ne pesait plus que 60 kgs

De même Gérard, qui pourtant aimait bien faire la cuisine, mais ce n’était pas suffisant pour en manger. Il avait maigri et il a pris cinq kilos en cure. Maintenant il se trouve avec du Bide.

Jacques nous dit qu’au Calme, la nourriture est bonne et que le soir il y a toujours de la soupe pour revitaminer et remplir les estomacs de tout le monde.  En général personne ne se plaint de la nourriture faite sur place par des cuisinières expertes.

J.J. demande si l’alcool détruit le goût ?

La réponse est plutôt difficile parce que le poids des traditions est toujours présent dans les esprits.

On ne peut manger des huitres sans vin blanc, un gewurztraminer. Mais J.J. qui est breton de Brest nous dit qu’il a toujours, depuis son plus jeune âge, mangé les coquillages avec de l’eau même au moment de son alcoolisation.

Pour un autre le fromage  ne peut se déguster qu’avec un verre de vin rouge, mais tout le monde admet que le goût en est altéré (fromage et vin).

Au Calme, avant de partir, les ex malades partent avec un petit lot de recette : choucroute par exemple où on peut mettre un peu de vinaigre afin d’aciduler le goût.

Christian, cuisinier de métier, nous dit qu’il ne peut pas faire de civet de lapin sans mettre du vin, comment faire une bonne daube sans alcool. Pour la majorité la réponse est qu’il faut le faire pour les autres mais pas pour soi-même.

Cédrick nous dit qu’à DUBAI, les cuisiniers français sont très appréciés, mais ils viennent d’être sanctionnés par les instances religieuses parce qu’ils faisaient de la cuisine en y incorporant de l’alcool.

Jacques qui est sorti du Calme il y a six mois après une deuxième cure se sent puni de ne plus pouvoir boire.

Olivier, quand il buvait, mangeait beaucoup de daube, d’huitres, de moules, de fromage et chaque fois qu’il consomme un de ces plats, il pense à l’alcool qui allait avec et trouve que ces mets sont des plats à risque pour lui.

Quand Jacques était au Calme, une de ses compagnes d’infortune, se mettait des gouttes dans les yeux et se rinçait les yeux avec une solution. Elle n’était jamais bien jusqu’au jour où le médecin s’est aperçu qu’il y avait de l’Alcool dans la solution pour se rincer les yeux. Ils ont arrêté le traitement et à partir de ce moment, elle s’est sentie mieux.

Plusieurs nous parlent des solutions hydroalcooliques qu’ils utilisaient sans savoir qu’il y avait de l’éthanol dans ce stérilisant manuel. Depuis que la pandémie de la grippe A(H1N1), les solutions hydroalcooliques ont disparu un peu partout.

Olivier pense, et d’accord avec tous, si on prend des microdoses ce n’est pas dangereux si c’est involontaire et non répété. Il n’a pas l’expérience mais pense qu’il n’y a pas de risque.

Claude dit que en faisant ses interventions dans les centres de cure dit qu’il faut faire attention aux microdoses, mais si par hasard vous prenez un chocolat avec de l’alcool dedans, ne le recrachez pas sur le tapis, mais si au deuxième passage de la boite de bonbon vous re choisissez le bonbon avec l’alcool, alors il y a danger grave.

J.J. il faut être vigilent toute sa vie mais il nous est tous arrivé de prendre une micro dose sans s’en apercevoir et vous n’avez pas rechuté pour autant.

Claude bis se rappelle de la piqure que son médecin lui a faite suite à une bronchite, l’après midi il a ressenti des suées, des tremblements comme s’il avait bu. Il avait gardé la boite contenant la piqure et a constaté qu’il y avait 80% d’alcool. Il a téléphoné au médecin qui lui a dit de surtout ne pas sortir et qu’il venait dès la fin de sa consultation, il lui a changé le produit et pourtant il savait qu’il venait de sortir de cure.

Cédrick nous dit que quand il va chez le médecin il lui rappelle de ne pas lui prescrire de produit avec de l’alcool, quand il va à la pharmacie il repose la question et après lui épluche la composition du médicament pour être parfaitement serein.

Gérard, maintenant qu’il a arrêté de boire, aime et mange beaucoup de pâtisserie, c’est une compensation parce qu’avant d’arrêter il n’aimait pas le sucré, mais un tout petit tour de table nous nous apercevons que plusieurs aiment les sucreries, d’autres le café. Christiane est souvent obligée de faire deux cafetières de 12 tasses pour une seule réunion.

Mais Gérard nous dit qu’il n’est pas dépendant au point de faire le tour de ville pour trouver un éclair au chocolat alors que pour une bouteille d’alcool il l’aurait fait.

Paulo prend du coca cola maintenant, mais il a le même comportement que quand il buvait de l’alcool sauf les effets secondaires dus à la consommation d’alcool.

Cédrick a de temps en temps encore des crises d’envie, des pulsions, mais il a repris une psychothérapie avec le CCAA tous les quinze jours, il se rassure.

Alain nous dit que c’est le cerveau qui s’est habitué au sucre contenu dans l’alcool alors même sans alcool il en demande pour se ré équilibrer.

Olivier, suite à nos discussions sur les microdoses, pense qu’en sortant de cure, l’ennui, la solitude est beaucoup plus néfaste que les microdoses.

Jacques se rappelle qu’ils mangeaient tous comme des goinfres quand ils étaient au CALME, c’est probablement qu’il n’y avait plus d’alcool.

 

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 20:22

Sujet  Thèmes du jour
"LE VERRE D'ALCOOL: DU PLAISIR A LA SOUFFRANCE"

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Compte rendu :
Pépi nous dit d’emblée que l’alcool est toujours un plaisir

Cédrick a eu du plaisir à boire, mais cela n’a pas été long car devenu dépendant, il souffrait à cause de l’alcool. Il lui manquait l’état euphorique qu’il trouvait avant mais la dépendance à tout fichu par terre.

Christiane a remarqué que l’alcool, pour monsieur tout le monde, était un calmant, donc procurait du plaisir.

Cédrick lui répond qu’il y a anesthésie du cerveau et la déshinibition qui lui procurait du plaisir.

Abdel buvait principalement pour atténuer sa souffrance intérieure.

Christian fait remarquer que tous les alcooliques ne sont pas identiques

           

 Interruption par l’arrivée d’un nouveau venu à qui nous présentons tout le groupe, il  se présente aussi, il sort du Calme après une rechute et viendra peut-être la semaine prochaine.

 

Christian (suite), il y a du plaisir au début mais une fois dedans, cela devient catastrophique et en cas de rechute c’est encore pire. Il n’arrive pas à comprendre sa rechute mais une fois reparti, c’est pire qu’avant et il constate tous les dégâts que sa rechute lui a infligés.

J.J. si tu t’es mis à reboire, peut-être et probablement que tu n’étais pas trop bien.

Christian, tout au début de la rechute j’y ai trouvé du plaisir, derrière cela il y a probablement une souffrance qu’il traine depuis des lustres. Mais quand il est obligé de se lever deux fois dans la nuit parce qu’il tremble et qu’il transpire ce n’est plus du plaisir possible.

J.J. se sent toujours un peu fragile et il se met très loin des verres de peur que par mégarde inconsciente il ne prenne le verre et le boive.

Abdel a rechuté de nombreuses fois, et pourtant il avait l’impression d’être toujours bien. Mais la vue, en été, quand il fait soif, et qu’il voyait un verre de bière avec son panache de mousse, il ne pouvait pas résister. Maintenant il espère avoir bien compris son processus de rechute et souhaite de rester abstinent.

Christian pense que, après cette souffrance et l’état dans lequel il s’est mis et ses dépenses inconsidérées, il ne récidivera pas.

Gérard pense que sa rechute était probablement due à de la faiblesse et de la fatigue.

Catherine, comme les hommes, a bu pendant des années que pour le plaisir et un jour ça a commencé à déraper et, très vite, elle s’est trouvée dans l’obligation de boire sans que ses enfants le sache ni son compagnon. A partir de là elle a beaucoup souffert.

J.J. quand il a rechuté à 28 ans, mon Dieu que les trente premiers verres étaient bons. Après avec l’espéral qu’il a utilisé de nombreuses années, la semaine il ne buvait pas parce que le comprimé le lui interdisait, mais en fin de semaine après avoir arrêté le comprimé, que l’alcool était un bien fait, un bien être, c’était le pied. !!

Pépi tant qu’il n’a pas été dépendant ça a été toujours un plaisir mais la souffrance est venue avec la dépendance.

J.J. pense que s’il est encore là c’est grâce à l’Espéral. Après une abstinence de 5 ans suite à une cure à 23 ans qui lui a été bénéfique et une rechute 5 ans plus tard. Là, en connaissant l’espéral il pouvait gérer son alcoolisation. Il a vécu pendant 20 ans avec l’espéral (il doit lui rester des tubes chez lui). Il y a eu par contre des périodes de quelques mois où il ne prenait plus l’espéral et ça se terminait en catastrophe. Alors tantôt cure, tantôt reprise de l’espéral.

Claude bis a pris du plaisir à boire, même parfois avec excès, quand il était en Normandie, mais dès qu’il est arrivé, rapatrié par sa Mère, à Annecy, il n’y avait plus de plaisir parce que c’était la défonce à tout prix.

Quand il est arrivé à la Turbie, il avait à disposition du vin tant qu’il voulait (la cave étant ouverte), il n’y a pas eu beaucoup de plaisir car le vin n’était plus suffisant, il lui fallait un alcool fort pour arriver à s’étourdir complètement, là il n’y avait plus de plaisir jusqu’au jour où, la polynévrite aidant, il ne pouvait plus aller s’approvisionner et là, la délivrance avec une cure à St Christophe.

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 09:02

Sujet  Thèmes du jour

 "RELATION MEDECIN MALADE"

 

Compte rendu :
Christiane débute le débat en faisant remarquer que le malade Alcoolique est difficile à soigner

Christian le médecin se sent désarmé, au moment où il approche le sujet il y a la fuite du malade.

Laurence a vu un médecin et lui a déclaré qu’elle était alcoolique, il lui a alors donné divers adresses pour se soigner.

J.J. AU Garavan son médecin lui parlait bien d’alcoolisme, son Père aussi a permis qu’il prenne conscience qu’il était dépendant. Tandis que pour les médecins, c’est un état et il n’y a rien à faire.

Claude pense que les médecins ont peur de parler d’alcool à leur patient. Son médecin généraliste ne lui a jamais parlé d’alcool mais un jour, à cause de ses  nombreuses crises de foie, il l’a envoyé voir un gastro entérologue, alcoologue. Celui-ci a prescrit  une biopsie de foie. A la fin de l’examen l’alcoologue a remis une lettre à Claude afin de la donner au médecin généraliste. Claude a ouvert cette enveloppe où il était écrit « foie pré cirrhotique », il en à déduit qu’il n’avait pas de cirrhose donc qu’il pouvait continuer à boire. Le médecin généraliste n’a pas fait de commentaire sinon un vague souhait de restriction de la bière. Il avait peur de la réaction de Claude, et peut-être perdre un client qui serait allé chez un confrère.

Mais Claude se souvient également du médecin du travail, avec obligation d’aller le voir tous les ans, qui le faisait mettre sur une jambe, le bras tendu en avant et lui faisait tirer la langue, et le renvoyait à son travail. Cela a duré 7 ans, jusqu’au moment où il s’est soigné, et au retour de la cure il lui a dit qu’il avait fait une cure de désintoxication alcoolique.

Six mois plus tard, convocation chez le médecin du travail, rituel sur une jambe, bras en avant. Claude alors lui a dit qu’il n’avait pas repris d’alcool, le médecin l’a fait asseoir et lui à dit : « en 1973 vous disiez que vous ne buviez que deux verres par jour, moi j’ai inscrit dans la marge : éthylique. En 1974 vous ne buviez qu’un quart de vin à table et moi j’ai marqué dans la marge : éthylique et cela jusqu’en 1980 ». Claude lui a répondu que ce n’était pas maintenant qu’il fallait lui dire, mais depuis 1973. On ne peut  pas dire que le médecin risquait de perdre un client puisqu’il était salarié par la boite.

Christian voyait un psychiatre qui ne lui parlait pas d’alcool mais il pense que c’était pour qu’il se prenne en main.

Gérard a vu plein de médecin, aucun ne lui a dit qu’il était malade.

Cédrick lui pense qu’il buvait pour se détruire

Gérard, Claude J.J. et Laurence buvaient pour vivre

Pépi et Kakou ainsi que Laurence en ont parlé au médecin.

Abdel quand il travaillait dans le Var n’en a parlé à personne mais quand il est revenu à Nice, il ne pouvait plus cacher son état tellement il tremblait, il a bien été obligé de dire au médecin qu’il avait des problèmes d’alcool.

Cédrick et Jacques ont appris qu’ils étaient malades quand ils sont arrivés au « CALME »

Laurence rêve parfois qu’elle rechute. Mais elle ne fait pas attention aux microdoses. D’où un petit débat sur les microdoses.

Alain n’a jamais bu d’alcool mais personne ne lui fait la remarque. Et J.J. de répondre que ce sont nous qui nous traumatisons en ayant peur du qu’en dira-t-on.

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 11:07

Sujet  Thèmes du jour :
"Notre comportement vis à vis de l'alcool"


 

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 11:11
Sujet  Thèmes du jour :
Pourquoi et comment devient-on alcoolique?


Compte rendu :
J.J. Il a mis un an pour devenir alcoolique, il y avait certainement un destin pour qu’il soit amené à devenir dépendant de l’alcool. Il avait peut-être une faiblesse vis-à-vis de l’alcool.

Christiane rappelle que dans les réunions du jeudi au Calme, on s’aperçoit que la majorité des patients ont des traumatismes de jeunesse très lourds.

Chantal nous dit que quelqu’un lui avait posé la question de savoir pourquoi malgré des traumatismes graves dans sa vie elle n’était pas devenu alcoolique ?

La question reste sans réponse.

J.J. aimait le gout de l’alcool.

Catherine trouvait la première gorgée mauvaise mais ensuite elle se sentait mieux.

Pour J.J. il n’a jamais essayé l’alcool pour oublier alors que Cédrick cherchait à oublier sa fatigue de la journée.

J.J. a pris des médicaments pour oublier l’alcool mais il pense que beaucoup d’alcoolique prennent des psychotropes à outrance mais n’oublient pas leur produit de prédilection qu’est l’alcool.

Cédrick dit que maintenant les jeunes ont deux produits qu’ils se procurent facilement : le shit et l’alcool.

J.J. sa mère a pris des antidépresseurs toute sa vie

Abdel nous dit que s’il mange beaucoup et en même temps boit beaucoup il ne peut pas devenir alcoolique.

Papy lui répond que quand on a l’habitude de bien manger en général la boisson suit.

Chantal, en parlant du gène qui pourrait produire l’alcoolisme nous dit que le s gènes ne font pas un tout et la vie modifie le vécu et l’environnement.

Claude connaît de nombreuses personnes qui font la fête et qui ne deviendront pas des malades alcooliques, mais il ne faut pas oublier non plus qu’il y a des maladies génétiquement héréditaires.

Chantal revient sur sa phrase précédente pour nous dire que ce n’est pas forcément physiologique mais que l’environnement, le style de vie peut amener à la dépendance.

J.J. pour lui il a cherché d’aller mieux que mieux, il a aimé faire la fête. Mais ça l’a amené à la cure à 23 ans et ensuite il a survécu car il a fait des arrêts, il prenait l’Espéral durant le semaine et bringuait le vendredi samedi dimanche.

Claude ter nous dit qu’il n’avait pas forcément envie de faire la fête mais qu’il avait son caractère, le vécu et l’environnement qui l’ont fait passer dans la dépendance.

Chantal qui n’a jamais été dépendante mais nous écoute depuis cinq ans nous dit que la cause de la maladie n’est pas forcément psychologique.

Christiane fait remarquer que toutes les drogues permettent d’échapper à quelque chose.

J.J. on peut comparer le diabète et l’alcool car c’est une réaction du corps pour ces deux maladies mais le regard de l’entourage n’est pas du tout le même. Il pense que c’est le hasard qui l’a plongé dans l’alcoolisme.

Cédrick est arrivé au Calme, car sa raison était de se soigner et c’était la bonne parce qu’il a rencontré la bonne personne au bon moment qui l’a aidé à faire la démarche de soin. Cédrick a trouvé sa réponse Il a fuit une réalité. Pourquoi il a augmenté les doses, c’est probablement suite à son émotivité.

Claude bis, en mettant le turbot son entourage se demandait pourquoi. Car il a augmenté toujours progressivement sa consommation. Nous ne sommes pas tous pareil.

Quand le malades arrivent au Calme les psychos ne sont pas là pour dire il faut arrêter de consommer de l’alcool mais il sont là pour aller mieux et c’est à eux à se rendre compte que pour aller mieux il faut et il suffit (pour 80% de personnes) d’arrêter l’alcool.

Claude bis s’étonne qu’avec des amis qui buvaient autant sinon plus que lui ne sont pas devenus alcoolique et que  lui n’a jamais pu arrêter la spire infernale qui l’a entraîné au fond du gouffre.

Chantal nous rappelle que souvent l’alcoolique rend service à la société….

Christiane, Claude buvait beaucoup mais au début il était très gai, il faisait des actions qu’il n’aurait jamais faites à jaun.

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 09:49

Sujet  Thèmes du jour :
"Les raisons de la rechute?"


Compte rendu :

Pour J.J., il faut être en condition pour rechuter.

Pour Christiane, les émotions soit en bien soit en mal donnent les conditions de la rechute.

J.J. sait pourquoi il a rechuté après cinq an d’abstème : il était en stress intense, il avait perdu son boulot, il a fait de la dépression. En retrouvant du boulot, il a rechuté, la tension étant trop forte.

Pour Abdel, ses rechutes sont dues au fait qu’il ne voyait plus bien sa route ; en buvant il la retrouvait ; Pendant une période assez courte de l’abstinence il est vrai que tout ne se remet pas en marche du jour au lendemain, il faut un certain temps pour que toutes nos fonctions d’équilibre, de sensation auditive, gustative reprennent leur place et Abdel n’allait pas jusque là donc il avait l’impression qu’il était mieux avec l’alcool que sans.

Jean (scoot) il a envie de boire quand il fait chaud, mais c’est plutôt pour plaisanter ! Petit rigolo va, mais nous t’aimons bien comme cela.

J.J. avait tout perdu donc il n’avait plus rien à perdre à boire, mais il n’avait non plus rien à y gagner. Il ne veut pas entendre que c’est peut-être une souffrance qu’il n’avait pas trouvée pour aller bien. Mais n’oublions pas que la recherche de sa souffrance est multifactorielle.  Gérard : s’il rechutait, c’est qu’il aurait oublié tous les désagréments. Mais son changement de statuts peut lui faire que du bien, la retraite est une vie nouvelle qui s’ouvre à lui.

Christian a rechuté parce qu’il est indirectement tombé dans le panneau. Son chef de cuisine critiquait l’association, il est tombé dans le panneau. Synthèse de l’alcool ; thèse et antithèse. Il faut essayer de contrer (c’est sa vie). Il a des faux amis qui n’auraient jamais du se trouver sur son chemin. Sa vie a été très mouvementée, de port en port en plateforme pétrolière etc... En se faisant soigner, il est remonté jusqu’à ses 3 ou 4 ans, mais il ne peut pas oublier son histoire. On ne peut pas revenir en arrière.

Claude bis a eu le même problème. Il s’est arrêté de boire plusieurs fois, mais n’a finalement jamais arrêté. En haute Savoie les anciens lui ont appris à reboire durant la post cure sans se faire prendre. Les flasques d’alcool passaient par le capuchon de l’anorak et à tous les sevrages il a rebu jusqu’au moment où il a trouvé la filière avec Karine, psychologue à St Christophe.

Papy a peur de la rechute ; il se monte des scénarios pour l’éviter.

Dans un mois, Christian sera en dépression car pour l’instant il est en phase euphorique, il pense qu’au mois de novembre il pourra s’absenter de son travail pour faire un sevrage de huit jours à l’Archet II. Nous espérons que d’ici là il n’aura perdu sa place.

Pour Catherine, la rechute arrive peu de temps après la cure pour certains qui ont mal participé à leur cure. C’est son cas puisqu’elle avait été plus qu’obligé de faire sa première cure.

Cédrick n’était pas bien la semaine dernière : moment de faiblesse et être avec les mauvaises personnes au mauvais moment. L’affectif est plus difficile que le professionnel. Les gens extérieurs qui ne connaissent pas l’alcool ne peuvent pas l’aider mais l’association l’aide à tenir depuis 5 ans.

En sortant de cure, Gérard se croyait fort parce qu’il avait vaincu l’alcool. En entendre parler dès la sortie de cure est difficile, il faut un temps.

Cédrick a mis 6 mois après sa sortie de cure pour venir à l’association. Ca l’a aidé, mais s’il était venu tout de suite il n’aurait peut-être pas continué.

Les anciens disent : « je suis clean ». Nous ne trouvons pas d’autre terme que celui d’abstinent.

Nous avons trouvé un terme qui remplace efficacement le mot ABSTINENT c’est le mot ABSTEME dont la définition dans le dictionnaire : qui s’abstient de boissons alcooliques pour des raisons religieuses, morales ou médicales.

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 14:07

Sujet  Thèmes du jour :
"Comment aider un malade à prendre conscience de sa maladie?"
 


Compte rendu :
Jean (scoot) a été très aidé par un ami de jeunesse qui lui a fait comprendre qu’il pouvait faire quelque chose pour se sortir de sa maladie. Après plusieurs appels du pied, finalement il a fait les démarches pour se soigner, et sa rechute quand il est venu nous voir, quoique étant visible il ne peut répondre pour savoir ce qu’il aurait dit si nous lui avions fait la remarque de sa rechute : aurait-il accepté ou ne serait-il pas revenu ?

Cédrick pense qu’il est difficile de faire prendre conscience à un malade car tant qu’il n’est pas décidé, tu vas t’épuiser et il ne fera rien.

Jean pense qu’effectivement on ne peut rien faire, mais que l’écoute, ne pas donner de leçon, rester zen, la présence seule peut peut-être faire plus que de longs discours.

Cédrick dit que l’on peut éventuellement déclencher l’envie de se soigner, surtout qu’un incident de la vie peut amener le déclic.

Pour Jean seul la spontanéité a permis ce déclic. Toutes les paroles avant n’ont rien fait.

Christian, qui malheureusement vient de se réalcooliser, se pose des questions sur la façon dont cela c’est passé : Il a monté les bagages de son propriétaire, plein d’alcool. Il est très sensible et plus on essaye d’aider plus on va s’enfoncer. Il a parlé haute finance avec son patron alors que lui n’a rien, Il a rencontré un écrivain qui veut faire un livre sur sa vie qui a été extrêmement difficile, l’émotion a été trop forte et pour calmer ses angoisses il a utilisé le seul médicament qu’il a toujours utilisé : l’alcool.

Cédrick pense qu’il a été impressionné par le monsieur très riche et pour garder la relation il lui fallait du courage qu’il a trouvé dans l’alcool. Le livre a peut-être également fait monter l’émotion qu’il a calmé avec l’alcool.

Christian a pris conscience qu’il est retombé au fond du gouffre et certains pensent qu’il faudra qu’il perde son métier pour se relever, en participant à des soins.

Cédrick revient dans le sujet du jour : et nous dit que prendre conscience de sa maladie est une chose, mais faire quelque chose en est une autre.

Jean (scoot) a été prévenu par son ami, il a pris conscience qu’il pourrait faire quelque chose mais il n’admettait pas sa maladie.

Claude ter, nous dit que le malade alcoolique est quelqu’un de bizarre, il admet qu’il est dépendant de l’alcool mais n’est pas malade car il peut s’arrêter quand il veut. Ce n’est vraiment pas évident de lui faire comprendre qu’il ne peut s’en sortir seul.

Ce n’est que quand il a été au CALME que Cédrick a appris qu’il était malade.

Christiane pense que le mot maladie est susceptible pour l’entourage et pour le malade alcoolique de se déculpabiliser. La famille peut se sentir mieux à partir du moment que son alcoolique est un malade.

Claude ter durant ses sorties en montagne ou aussi en kayak se trouve souvent mêlé à des pots et quand quelqu’un lui demande pourquoi il ne boit pas d’alcool, sa réponse est invariable : « oui je suis malade de l’alcool ».

Quand Catherine a revu son ex-beau frère la semaine dernière, dès qu’il lui a vu prendre un verre de jus de fruit, lui a tout de suite demandé si elle conduisait après leur rencontre !!!

Claude parle de son ami à Martigues qui l’a laissé parlé d’alcoolisme pendant ½ heure et qui à la fin lui a dit « Claude, si j’ai besoin de toi, t’en fais pas je t’appellerai »

Claude pense qu’il a pu prendre conscience qu’il devait faire une cure, il sait qu’il faut qu’il fasse une cure mais finalement il ne se décide pas et renvoi à plus tard son choix. Mais il a tellement attendu qu’il en est mort.

Cédrick se dit que la rechute est toujours préparée à l’avance et c’est toi qui va la chercher. Maintenant il voit moins ses copains d’avant la cure et s’il les voit trop souvent il ne sait plus quoi leur dire.

Claude lance une piste pour pouvoir parler à un malade, il ne faut surtout pas le culpabiliser, l’accabler, ni lui parler de sa maladie mais lui dire que nous souffrons de le voir dans l’état où il se trouve.

Abdel nous dit qu’il y a des gens qui te poussent vers l’alcool et la maladie.

Claude ter nous raconte que son gendre lui a bien fait comprendre qu’il poussait trop la consommation d’alcool et ses filles lui ont fait comprendre qu’elles étaient malheureuses de le voir dans cet état. Mais tout dépend de la relation que l’on peut avoir son entourage.

Claude bis, savait que Christian avait rebu car au téléphone il lui avait dit qu’il était un bon copain mais qu’il avait retouché au bouchon. Il préparait sa rechute déjà depuis un bout de temps car quand ils avaient été à la foire de Nice, il a voulu participer aux dégustations de vins et Claude l’a bien mis en garde à l’époque mais il avait déjà la reprise d’alcool dans sa tête.

Discussion sur la façon de dire au malade que nous sommes mal de le voir se détruire.

Jean nous  dit qu’il n’y a pas de recettes miracles, qu’il est important d’être présent, le malade est quelqu’un de difficile à supporter et les gens qui rechutent n’ont en général pas trop envie de rester dans l’abstinence qui les ennuie.

Abdel trouve que l’association est mieux que la famille parce qu’au moins ici il peut s’exprimer sans reproche.

Nous revenons sur la rechute de Christian, d’après certains l’appartement qu’il occupe ne se prête pas l’abstinence. Le passage de la rue à son immeuble est calamiteux : drogues, alcool, gens peu recommandables y circulent qu’il voyait tous les jours en rentrant chez lui.

J.J. Il faut aller vers le malade avec beaucoup de douceurs, il faut essayer de faire comprendre à l’autre sa maladie. Il travaille maintenant avec un ouvrier qui est alcoolique, mais l’exemple seul, lui fait diminuer sa consommation même s’ils n’en parlent pas. J.J. lui a expliqué une fois son parcours. Il espère le voir peut-être un jour parmi nous. Il y a des avancées, il y a du respect l’un envers l’autre. Cet ouvrier a beaucoup de copains qui sont morts d’alcoolisme mais il n’est pas sûr qu’il fasse quelque chose s’il n’a pas de problèmes physiques.

J.J. et Papy ont très peur de la rechute parce que ce sont des impulsifs.

J.J. a mis une barrière de barbelés autour de lui, mais il espère que ce sera suffisant.

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