Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 09:48

Sujet Thèmes du jour

"Avant le sevrage définitif quel comportement aviez vous"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Gérard, quand il rentrait du boulot, il passait d’abord par le bistrot et en rentrant chez lui il s’écroulait. A 1 h du matin il se réveillait, il buvait un coup et s’écroulait, idem à 3 h du matin. Mais il n’a jamais été violent. Au bistrot il essayait de tenir, il était calme.

A la maison c’était un demi coma avec perte d’équilibre mais si tu te cognes, anesthésie par l’alcool oblige, tu ne te fais pas mal. Par contre le lendemain tu constate un hématome dont tu ne te souviens plus d’où il provient.

Il a cassé beaucoup de choses mais pas par violence mais parce qu’il devenait maladroit avec l’alcoolisation.

Annie se couchait très tôt, pas pour dormir mais pour être seule et pouvoir boire tout ce qu’elle voulait, les bouteilles étant cachées sous le lit (pleines ou cadavres). Si sa fille venait la voire elle était violente parce qu’elle contrariait ses dessins d’alcoolisation. Elle avait peu de problèmes avec son fils parce que lui, fuyait.

Bob, lorsqu’il buvait il faisait rire tout le monde et après il allait dormir.

Annie, changeait de personnalité quand elle buvait.

Lino, sous alcool c’est le véritable caractère qui ressort. S’il y a violence c’est qu’au fond de lui il y a violence, le contraire se retrouve également.

Annie se sentait bien au fond d’elle-même avec l’alcool.

Claude bis, a Annecy il était agressif, parce qu’il y avait sa mère qui le surveillait, qui lui faisait des reproches, il y avait également le gardien de l’immeuble qui était souvent derrière lui pour voir dans quel état il était.

A la Turbie il n’était plus agressif parce que personne ne le surveillait, croyait-il, mais il a su plus tard que ses amis le surveillaient pour qu’il ne fasse pas de bêtises.

Il allait promener le chien, très bonne excuse, il pouvait se procurer un litre de rhum à 50° pour 50 francs.

Sans alcool il se sentait bien à la Turbie. Personne pour lui faire des remarques.

Marie s’isolait, surtout quand elle recevait des coups de téléphone de la famille.

Lino, à la maison l’alcool était proscrit. Au bistrot il s’amusait. Il n’était pas violent mais il ne fallait pas que quelqu’un le chatouille.

Henri, il lui en fallait beaucoup pour qu’il réagisse, mais il faisait rigoler tout le monde.

A Toulon il commençait chez Madeleine, puis il continuait ailleurs, c’était tous les jours la même rengaine. Il était très rare qu’il ait des mouvements d’humeur.

Sur ses accidents de voiture, il remplissait le constat amiable avec amabilité.

Plus il buvait moins il dormait.

Il fuyait son domicile, avec sa femme c’était toujours des discussions lentes.

Ses enfants ont souffert de son absence mais pas de son alcoolisation.

Albert, dormait quand il avait bu. Au début il a eu une période où il buvait en groupe, puis son alcoolisation augmentant, il s’est enfermé pour boire. Il n’avait plus envie de rien et il était pressé de rentrer chez lui pour boire sans soif. Il ne sortait que pour remplir le frigo de ses boissons préférées.

Lino, Il se battait quand il avait bu, alors qu’il n’tait pas dépendant.

Il y a des bagarres dans les lieux festifs où les personnes boivent pour s’enivrer.

Ca n’a rien à voir avec la dépendance à l’alcool.

Marie, beaucoup de rigolades au début et ensuite la tristesse revenait. Elle n’a pas souvenirs de violences.

Claude Bis, en Alsace, à la fête de la bière, il y avait souvent, dans un groupe de six ou huit copains des embrouilles arrivaient en fin de soirée.

Claude fait un constat, non exhaustif, à savoir, dans notre groupe, les personnes dès qu’ils sont dépendant ne s’occupent plus des autres, donc pas de bagarre, mais ils recherchent l’alcoolisation pour avoir un comportement qui leur convient.

Partager cet article
Repost0

commentaires