Les prénoms sont des pseudos
Aline, avait une amie qui buvait beaucoup, pour l’aider elle ne voulait pas cohabiter avec elle.
Annette, il est très dur de dire à quelqu’un qu’il est alcoolique.
Henri, sa petite nièce a un beau père alcoolique, quelqu’un lui a dit qu’il était malade, il a eu peur de la maladie, il est allé plus mal et a essayé de mourir.
Lino, a essayé de sauver Sylvie et de la sortir de sa maladie, rien n’y a fait car elle a toujours été dans le déni, elle n’a pas de problème d’alcool dit-elle.
Il ne peut plus l’aider.
Au début de leur relation il a voulu qu’elle aille au CALME, ce qu’elle a fait, mais a rechuté très rapidement.
Il habitait près du CSAPA Emergence, elle n’a jamais voulu s’y présenter.
Annette, quand quelqu’un veut aider un malade alcoolique, la personne malade peut avoir peur du jugement.
Lino, si Sylvie a rechuté c’est qu’elle n’était probablement pas prête pour aller en cure au CALME et qu’elle s’est sentie forcée.
Eric malade, quand un proche voulait l’aider il le prenait mal.
Pour aider un proche, actuellement, il donne son témoignage. Il a arrêté l’alcool, il a réussi son abstinence. Pour le proche, c’est son expérience qu’il veut faire ressortir.
Il est important de ne pas dire, « il faut, tu dois ».
Est-ce que ce proche est heureux ? Il faut essayer à ce que ce proche se regarde. Il faut essayer de lui faire comprendre.
Henri, pour parle avec quelqu’un qui boit, il faut choisir un moment où il est peu alcoolisé, afin qu’il puisse comprendre ce que je lui dit.
Paule elle a vu beaucoup de malades alcooliques qui se faisaient hospitaliser, mais je ne pouvais aborder le sujet de la maladie parce qu’ils n’étaient pas en état de comprendre quoi que ce soit, et en général ils sont mal accueillis.
Bernard, pour lui c’est sa propre expérience qu’il faut mettre en avant. Ce chemin de guérison il l’a fait tout seul et pour lui-même.
Aline, si elle ne se rééduque pas, elle ne peut pas être un exemple. Il est nécessaire qu’elle soit bien dans sa peau pour aider quelqu’un d’autre.
Benoit, Son expérience dans le milieu associatif, il a rencontré beaucoup de malades alcooliques. Il faut savoir à quel stade le malade est ? Pourquoi vient-il ? Souvent la maladie est dû à un contexte familial, il faut essayer de voir le conjoint.
Nous sommes passés par là, nous avons le vécu. Si l’on parle de soi, le malade en face va pouvoir s’identifier et se reconnaître dans notre témoignage.
Il faut que le malade alcoolique rencontre la bonne personne au bon moment, nous sommes souvent la bonne personne mais pas forcément au bon moment.
Il faut expliquer la maladie.
Marise, l’année où elle s’est faite soigner, sa belle sœur voulait bien être son amie mais elle ne voulait surtout pas se soigner.
Benoit, quand on est malade on décide souvent de vouloir arrêter de boire. « Oui, demain j’arrête », mais le lendemain est un autre jour.
Abdel, de toute façon c’est le bon Dieu qui décide.