Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 17:12
Thème du jour
"Comment aider un proche"

Les prénoms sont des pseudos

Aline, avait une amie qui buvait beaucoup, pour l’aider elle ne voulait pas cohabiter avec elle.

Annette, il est très dur de dire à quelqu’un qu’il est alcoolique.

Henri, sa petite nièce a un beau père alcoolique, quelqu’un lui a dit qu’il était malade, il a eu peur de la maladie, il est allé plus mal et a essayé de mourir.

Lino, a essayé de sauver Sylvie et de la sortir de sa maladie, rien n’y a fait car elle a toujours été dans le déni, elle n’a pas de problème d’alcool dit-elle.

Il ne peut plus l’aider.

Au début de leur relation il a voulu qu’elle aille au CALME, ce qu’elle a fait, mais a rechuté très rapidement.

Il habitait près du CSAPA Emergence, elle n’a jamais voulu s’y présenter.

Annette, quand quelqu’un veut aider un malade alcoolique, la personne malade peut avoir peur du jugement.

Lino, si Sylvie a rechuté c’est qu’elle n’était probablement pas prête pour aller en cure au CALME et qu’elle s’est sentie forcée.

Eric malade, quand un proche voulait l’aider il le prenait mal.

Pour aider un proche, actuellement, il donne son témoignage. Il a arrêté l’alcool, il a réussi son abstinence. Pour le proche, c’est son expérience qu’il veut faire ressortir.

Il est important de ne pas dire, « il faut, tu dois ».

Est-ce que ce proche est heureux ? Il faut essayer à ce que ce proche se regarde. Il faut essayer de lui faire comprendre.

Henri, pour parle avec quelqu’un qui boit, il faut choisir un moment où il est peu alcoolisé, afin qu’il puisse comprendre ce que je lui dit.

Paule elle a vu beaucoup de malades alcooliques qui se faisaient hospitaliser, mais je ne pouvais aborder le sujet de la maladie parce qu’ils n’étaient pas en état de comprendre quoi que ce soit, et en général ils sont mal accueillis.

Bernard, pour lui c’est sa propre expérience qu’il faut mettre en avant. Ce chemin de guérison il l’a fait tout seul et pour lui-même.

Aline, si elle ne se rééduque pas, elle ne peut pas être un exemple. Il est nécessaire qu’elle soit bien dans sa peau pour aider quelqu’un d’autre.

Benoit, Son expérience dans le milieu associatif, il a rencontré beaucoup de malades alcooliques. Il faut savoir à quel stade le malade est ? Pourquoi vient-il ? Souvent la maladie est dû à un contexte familial, il faut essayer de voir le conjoint.

Nous sommes passés par là, nous avons le vécu. Si l’on parle de soi, le malade en face va pouvoir s’identifier et se reconnaître dans notre témoignage.

Il faut que le malade alcoolique rencontre la bonne personne au bon moment, nous sommes souvent la bonne personne mais pas forcément au bon moment.

Il faut expliquer la maladie.

Marise, l’année où elle s’est faite soigner, sa belle sœur voulait bien être son amie mais elle ne voulait surtout pas se soigner.

Benoit, quand on est malade on décide souvent de vouloir arrêter de boire. « Oui, demain j’arrête », mais le lendemain est un autre jour.

Abdel, de toute façon c’est le bon Dieu qui décide.

 

Partager cet article
Repost0
10 avril 2015 5 10 /04 /avril /2015 12:18

 

Sujet Thèmes du jour 

"Les parents et leur Mystère"

Partager cet article
Repost0
19 décembre 2014 5 19 /12 /décembre /2014 12:20

 

 Sujet Thèmes du jour  

"La famille du malade"

 

           Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Bob pour le réveillon il n’y aura que la famille. Sa sœur n’a acheté que des produits sans alcool.

Abdel ne fait pas attention aux microdoses.

Linette, il faut que la famille ait confiance en son parent malade, mais ce n’est pas toujours évident.

Francis sa famille essaye de lui faire confiance, mais c’est très difficile pour lui parce qu’il est souvent défaillant et trahi leur confiance sur des impulsions.

Sa sœur est la seule à lui faire confiance, mais avec elle, il ne parle pas alcool.

Il essaye au maximum mais il y a les pulsions qu’il n’arrive pas à maitriser.

Garie, Francis la craint plus que sa mère. Il y a quelques jours elle l’a pris en vidéo quand il était alcoolisé, elle ne veut pas lui montrer tout de suite mais, mais elle le fera quand il sera capable de la regarder sans se culpabiliser.

Bob, son frère a pris des photos de ses « exploits » et quand il les a regardées il a été choqué.

Linette nous explique que la famille est en souffrance, Francis nous parle de pulsions, mais elle sait que ce n’en est pas toujours, car plusieurs fois il lui a demandé de l’argent la veille parce qu’il savait qu’il allait se mettre minable le lendemain.

Il la fait parfois tourner en bourrique, l’autre jour elle a cherché des bouteilles qu’il avait cachées en haut de la résidence alors que finalement elle les a retrouvées dans l’armoire des compteurs électrique.

Francis se dit violent verbalement et non physiquement, ah si, une fois il a giflé sa sœur, qui lui a rendu, mais cela fait quelques années.

Pierre nous dit que planquer des bouteilles c’est régulier chez les alcooliques.

Annette,  après que linette ait dit que le psychiatre lui avait dit de se protéger, lui redit la même chose car il est nécessaire qu’elle ne soit pas plus malade que le malade alcoolique. Elle se rappelle avoir baissé les bras quand elle avait vu Antoine picoler au bistrot et avoir dit : «  et puis m… s’il veut se détruire, qu’il le fasse, mais sans moi ».

Claude bis nous rapporte que, ce que raconte Linette,  est en tout point la répétition de ce qu’il a fait à sa mère quand il habitait sur le même palier qu’elle.

Et il rajoute que c’est quand sa mère en a eu marre de chez marre, qu’elle lui a laissé la possibilité d’aller où il voulait, qu’il est allé à la Turbie et que finalement il s’est soigné à Saint Christophe il y a 15 ans.

Francis nous dit que sa famille est tout pour lui,  il nous dit qu’il essaye de s’en sortir, il nous dit aussi qu’il s’aime mais immédiatement il rajoute qu’il n’a pas de femme, pas d’enfants donc il n’est qu’une merde.

Il respecte beaucoup sa sœur parce que elle a des enfants adorables et qu’il aime ses enfants dont il est le parrain.

Josie nous dit que plusieurs fois elle a houspillé son frère afin qu’il arrête de boire, peine perdue. Il s’est arrêté quand elle lui a dit que, s’il continuait, elle le ferait enfermer à Sainte Marie en HDT. Après qu’elle l’ait laissé tomber quelques temps et que son fils ait eu un regard meurtrier, il a alors décidé de lui-même de se soigner et voir le Docteur Zimmerman pour lui demander de l’aide pour s’arrêter.

Francis nous dit qu’il baisse aussi les bras et qu’il n’essaye même plus de remonter la pente.

Marie lui rétorque qu’il faut qu’il accepte l’aide de sa famille car ce sont des gens qui l’aiment.

Francis, après l’armée, et non pendant, contrairement à beaucoup d’entre nous, il a commencé à boire régulièrement et cela a été la descente aux enfers.

Annette, il y a souvent un raz le bol au bout d’un certain temps et que le malade s’enfonce dans son alcoolisme sans réagir.

Linette nous dit que Francis avait peur de grandir et c’est- pourquoi à dix huit ans il s’est engagé dans l’armée.

Henri sous alcoolisation il se cachait de sa famille, ses enfants ne se sont pas aperçus qu’il buvait jusqu’à sa sortie de l’Archet où il avait fait un sevrage.

Lui ne voulait pas que ses enfants sachent qu’il avait entrepris un sevrage pour s’arrêter de boire, il s’est alors éloigné volontairement de ses enfants.

Quatre ans plus tard, ils se rencontraient, mais en terrain neutre et quand ils sont venus chez lui, ils ont refait tout son appartement : nettoyage, peinture, plomberie etc.

Maintenant il est complètement réconcilier avec eux et passe ses fêtes avec sa famille et leurs amis. Son petit fils est très fier de lui.

Il est très agréable de passer les fêtes en famille lui qui les a souvent passées seul.

Albert doit beaucoup à sa famille, ils l’ont supporté pendant longtemps lui et son alcool et il pense que s’ils n’avaient pas été là, il ne serait peut-être plus en vie.

Ils ont été très interventionnistes durant sa maladie, ils voulaient qu’il guérisse, mais à ce moment là, il n’était pas prêt et ça n’a pas marché.

La décision est venue de lui et il est content que sa famille soit autour de lui et l’encourage. Il a constaté qu’il y a  eu beaucoup de maladresses de leur part mais il comprend maintenant pourquoi car leur aide n’était pas sa solution.

Il dit aux familles de se mettre à l’abri car la famille c’est compliqué, mais, il rajoute, heureusement qu’ils étaient là.

Annie, sa mère voulait absolument qu’elle arrête de boire. Elle avait une forte emprise sur elle, et leur amour mutuel était fusionnel.

Il a fallu qu’ils se séparent pour qu’elle puisse entreprendre une démarche de soin.

Le rapport entre une mère et ses enfants est très compliqué.

 


Partager cet article
Repost0
29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 08:27

    Sujet Thèmes du jour

"Relations avec la famille"

 

    Compte rendu :

Les prénoms cités sont des pseudos.

 

Bob nous raconte l’histoire d’une amie.

Son mari était alcoolique et la battait régulièrement. Il a essayé de monter ses enfants contre elle. Elle s’est enfuie de la maison avec ses enfants, elle a divorcée depuis cinq ans, mais, ils habitaient dans le centre de la France. Dès qu’il a su où elle habitait, il a déménagé pour être plus proche d’elle.

Son avocat lui a précisé qu’il n’avait pas le droit de s’approcher d’elle.

Bob nous parle de sa sœur qui n’accepte pas sa guérison parce que maintenant elle ne peut plus faire ce qu’elle veut car lui peut prendre ses responsabilités. Quand il dit quelque chose elle lui fait remarquer que lui il a bu. Ca l’arrangeait quand il buvait. Maintenant sa guérison ne l’arrange plus du tout.

Abdel nous dit qu’il a dépassé les limites de la consommation

Sa mère venait le voir, sa mère est même aller chercher de l’alcool quand il ne pouvait plus bouger de chez lui. Et pourtant sa religion le lui interdisait.

Dans toutes les familles il y a des embrouilles, même sans alcool.

De toute façon, il vaut mieux être sans alcool quand il y a des problèmes.

Hier il était avec toute la famille.

Bob, les rechutes peuvent venir d’une maladresse des parents.

Jojo plus elle interdisait à son père de boire, plus il buvait.

Abdel, il a encore des personnes de sa famille s’il boit encore. Maintenant ça les arrangerait probablement qu’il continue. Cela ne vient pas de ses frères et sœurs mais plutôt de leur conjoint. Il retrouve les mêmes comportements que chez Bob.

Claude bis, sa mère l’a fait hospitalisé à Bletran mais la il n’attendait que le sortie pour pouvoir boire. A la fin de sa cure à la première épicerie il a acheté  une bouteille de Rhum et il est arrivé à Annecy complètement torché.

Au Mont Blanc il a mis quinze jours pour boire à nouveau, mais sa consommation était diminuée pour pouvoir passer à travers les contrôles.

Sa mère voulait absolument le faire hospitaliser, elle se déculpabilisait de ce fait.

Henri avec sa famille, à la mort de ses parents, il n’y avait plus que sa sœur et lui. Il ne voulait pas prendre quelque chose de l’héritage.

Mais il avait beaucoup bu et sa sœur lui a dit qu’il ne contrôlait plus rien du tout. Mais il pense que, s’il n’avait pas bu, et avait été en état, il n’aurait certainement pas laissé faire, il aurait même occupé les lieux.

Elle ne lui a jamais fait de reproches, mais elle faisait ce qu’elle voulait.

Paulin plus mal que ce qu’il c’est trouvé, ça ne peut pas se produire.

Ils étaient quatre frères et sœurs, un frère décédé et une sœur également. L’héritage s’est mal passé et ses enfants voulaient qu’ils aillent vivre à Lucéram. Ca s’est très mal passé parce qu’il s’est remis à boire. Cause ou effet ? Une fille est partie sans laisser d’adresse. Ce départ est toujours une punition.

Les affaires de famille sont compliquées avec ou sans alcool.

Il ne peut pas nier qu’il buvait et c’était une excuse.

Bob, même à jeun, sa sœur ferait la même chose.

Gérard n’a jamais parlé avec sa famille, à cause de l’alcool, il regrette de ne pas avoir mis les choses à plat.

Ses enfants ont souffert et il s’en aperçoit seulement maintenant.

Après la mort de sa femme (à cause de l’alcool), les relations avec sa fille se sont détériorées, elle est même partie, à Nice, en résidence universitaire. Il repense à ce qui s’est passé.

Il était très peiné de cet état de fait et il avait honte

Jojo nous dit que son père lui faisait honte avant qu’elle ne connaisse Sansas.

Partager cet article
Repost0
5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 13:27

    Sujet Thèmes du jour

"S’en sortir seul, mais pas tout seul"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Paulin nous raconte son séjour au Calme, où il a passé un mois formidable, où les soignants et le personnel se plie en quatre pour améliorer son état. Les bulles ont été difficiles mais il en a bien profité. Il regrette seulement de ne pas y être allé plus tôt.

Puis nous revenons au thème prévu.

Paulin, Nous avons appris à a nous en tirer de l’alcool tout seul.

Mais seul il y a un risque de rechuter après une semaine, un mois, un an, l’alcool risque de prendre le dessus.

Attention au sevrage, seul il y a des risques de delirium, épilepsie, mal être important, dépression etc..

Hermione, quand elle était en couple, à deux elle a trouvé qu’il était plus facile de s’en sortir. Il s’en sortait mieux que moi, mais en couple nous pouvions en parler, car il n’y avait pas de gène entre nous.

J.J. personne ne sait pourquoi il boit. Mais, au Calme, dans la bulle il a entendu des choses qu’il n’avait jamais entendu ailleurs. La souffrance à l’état pur. Mais le plus important est de ne plus boire. Il est presque nécessaire de faire une cure de désintoxication pour se retrouver soi-même.

Pendant des années on a zappé ses souffrances, son alcoolisation.

Hélas souvent on arrête de boire quand on commence à avoir des dégâts physiques et des problèmes de santé.

Henri. Si on décide d’arrêter de boire sans être accompagné, cela peut-être pire que quand on boit. On tourne en rond parce qu’on est obstiné mais on n’avance pas.

Il fait être accompagné.

J.J. c’est la différence entre l’abstinence heureuse ou être abstinent malheureux.

C’est parce que l’abstinence forcée, où on est obligé d’arrêter pour quelque raison que ce soit, on est dans le mal-être.

La majorité des gens passent par des médecins qui n’y connaissent rien

Paulin, au Calme on recherche, dans la bulle, le pourquoi de cette alcoolisation. Pourquoi ce mal-être que l’on soigne par l’alcool médicament.

J.J. pense qu’il n’est pas nécessaire d’avoir eu des problèmes dans son enfance pour boire.

Hermione s’est parfois fourvoyer en voulant aider un copain, en oubliant qu’elle était malade, et elle oubliait de penser à elle.

Abdel s’en est sorti seul, dit-il.

Au bout de combien de temps, avec l’aide de Sansas depuis 1997.

Annie, pour s’arrêter il faut prendre l’initiative, il faut absolument s’occuper de soi. Mais on a toujours besoin des autres car la volonté n’y suffit pas.

J’ai pris la décision pour moi, il faut se fixer un but et s’y tenir.

S’en sortir c’est une décision, avec les autres c’est un constat.

Pierre, seul il n’a pas réussi à s’en sortir. Ca marchait pendant trois ou quatre jours et je remettais ca en route.

Annie, il faut se donner les moyens, quel qu’ils soient, médecin, psychologue, cure en milieu hospitalier, cure ambulatoire, médicaments ou pas.

Pierre, le groupe d’entraide est nécessaire à la sortie de cure.

J.J. la guérison est un moyen qui est très long à être ressenti. C’est un travail à long terme qu’il faut savoir effectuer.

Henri, il s’est décidé quand il était au fond du gouffre et il a pu donner un coup de pied pour remonter à la surface.

J.J. notre alcoolisme est différent pour chacun, à vingt trois ans il savait déjà qu’il était alcoolique, donc malade, il s’est même fait soigné et a tenu pendant cinq ans.

Louis, au début il avait peur, il a mis en place des stratagèmes pour ne pas reboire.

Il s’est mis beaucoup de pression.

Il devait sortir en boite, il a d’abord refusé.

Puis la deuxième fois, il s’est dit qu’il pouvait y aller, non sans crainte.

L’association c’est un partage équitable, plus le temps passe et plus il a confiance.

   

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 14:11

    Sujet Thèmes du jour

"Les tentations pentant les fêtes"

 

http://s1.static-footeo.com/uploads/csvilledieufootball/Medias/CSV-SITE/DECO-NOEL/csv-mn-droite__mei83e.gif 

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 16:35

Sujet Thèmes du jour   

"Impuissances des familles devant l’alcoolisme d’un proche"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Jojo avait des difficultés avec son père  alors elle lui parlait crument quand il était alcoolisé. Un jour elle a même vidé les bouteilles de vin qui étaient à la maison. Ce fut une catastrophe, mais elle se rend compte qu’elle ne connaissait rien à l’alcoolisme avant de se faire soigne au CALME

Annette ne connaissait rien non plus à l’alcoolisme avant de connaître Sansas il y a dix ans. Elle n’aurait même pas eu l’idée d’aller voir une assistante sociale pour lui indiquer une marche à suivre.

Angèle pense que quand les amis ont des problèmes personnels il est plus facile de les diriger vers des structures qui s’occupent d’alcool.

Son amie Josiane allait mal, elle n’était vraiment pas bien dans son corps et son esprit, connaissant un peu l’alcoolisme il lui a été plus facile de diriger son amie vers Sansas, vers des soins, même si elle avait des difficultés à  reconnaître sa dépendance.

Josiane a vu plusieurs médecins généralistes mais ils ne savent pas ce qu’est l’alcoolisme, du moins ceux qu’elle a rencontrés.

P. a mis des triptyques SANSAS chez son médecin traitant.

J.J. pourtant ces connaissances devraient être dans son cursus. Mais l’alcoolisme est trop difficile à soigner et prend trop de temps pour que ces généralistes s’y intéressent.

Claudebis nous dit que c’est un vétérinaire qui lui a indiqué St Christophe comme centre de cure. Ca lui a permis de se soigner.

Abdel se rappelle qu’à Draguignan, il y avait un centre d’hygiène Alimentaire.

Angèle fait une remarque parce qu’elle sait que, en tant qu’amie, l’alcool qui est très près du malade incite à la consommation. Mais elle sait aussi que l’alcool se trouve partout.

Abdel, ses parents ne savaient plus quoi faire pour le sortir de l’alcool, son père a fait venir un marabout pour essayer quelque chose. Dès que le marabout a commencé ses incantations, il s’est sauvé.

Maintenant il s’étonne que les jeunes soient incités à consommer de l’alcool, on leur présente des boissons avec des bouteilles fluos.

Annette parle de sa sœur qui était  dans l’angoisse chaque fois que sa fille sortait, elle attendait. Finalement pour calmer ses angoisses elle s’est mise à boire. Elle a essayé de lui faire comprendre qu’elle était sur une mauvaise pente, elle ne l’a pas entendu. Maintenant elle ne consomme plus régulièrement mais il semble que dès qu’elle a à faire face à un problème, elle noie son angoisse dans l’alcool.  

Angèle pense que les jeunes boivent beaucoup par manque d’éducation familiale. L’exemple est souvent néfaste.

J.J. l’Amour du proche du malade est un obstacle à sa guérison car il y a un problème au niveau des sentiments.

La famille retarde le moment de la guérison car il s’installe dans son mal-être. Il a pu  s’en sortir parce qu’il s’est retrouvé seul.

Au lieu d’amener aux soins, la famille ne peut rien faire.

P. une femme dont le mari boit n’a aucun recours, elle n’a pas la force pour s’en sortir et faire que son mari s’en sorte.

J.J., la difficulté c’est que tous associent la maladie à la volonté, la dépendance est rarement reconnue.

Paulin niait qu’il buvait, maintenant il arrive à en parler avec son épouse.

Il pensait qu’ile ne buvait pas assez pour être un alcoolique. Il a rencontré un médecin à l’Archet, et comme il y avait une place aux Bruyères il est rentré pour se faire soigner. Sa femme lui disait : « tu bois trop », mais lui continuait à boire puisqu’il était persuadé qu’il n’était pas alcoolique.

Pierre ne buvait pas non plus mais finalement c’est lui qui en a eu marre et qui est parti se faire soigner à Monaco. Le docteur Hastier l’a bien aidé à prendre conscience.

Julie se reconnaît dans tous ces témoignages et le médecin a attendu qu’elle lui en parle pour qu’il envisage de faire quelque chose. Si je me braquais c’était un non catégorique.

Sa mère l’a testé, mais elle sentait bien qu’elle avait mis une étiquette sur elle.

Jojo elle avait honte de voir son père ne pas tenir debout. Elle ne connaissait rien sur la dépendance à l’alcool et elle s’est souvent mal comporté vis-à-vis de son père.

Claudebis n’acceptait pas que quelqu’un puisse l’aider.  

Partager cet article
Repost0
7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 11:49

    Sujet Thèmes du jour

"Alcool et vacances"

Vacance-plage.jpg

Partager cet article
Repost0
29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 10:10

    Sujet Thèmes du jour

"L’abstinence familiale"

 

    Compte rendu :

Introduction par André, abstème depuis plus de dix ans après une cure de désintoxication en milieu psychiatrique.

Qu’entend-t-on par abstinence familiale ? C’est l’abstinence du conjoint du malade alcoolique.

L’alcoolisme est au départ un problème individuel mais devient vite un problème familial. Un climat de méfiance, d’insécurité et d’angoisse apparaît avec les problèmes d’alcool.
L’alcoolisme est une maladie à part entière, dont la souffrance est contagieuse au sein de l’entourage.

La problématique alcool est d’autant plus complexe qu’elle concerne le conjoint.

Le malade alcoolique s’est enfermé dans sa maladie et il a souvent rompu le dialogue avec son conjoint. L’alcool diminue la capacité d’analyse des éléments et situations. Le malade alcoolo dépendant est dans l'incapacité de comprendre les états mentaux des autres.

Durant sa maladie le malade fait souffrir son conjoint et quand il est soigné il voudrait bien que celui-ci fasse comme lui et arrête de boire.

C’est très égoïste, mais nous avons vu dernièrement que l’alcoolique peut être égoïste à sa sortie de cure afin de se préserver dans l’abstinence.

Ce n’est pas systématique et beaucoup de conjoints ne veulent pas d’une abstinence qu’ils n’auraient pas souhaitée : « c’est l’autre qui est malade, mais pas moi alors pourquoi me priver d’un plaisir que l’autre n’a pas pu ou pas su se préserver ?». C’est une réaction bien compréhensible de la personne non malade. Cependant beaucoup de conjoints qui ne voulaient pas arrêter de boire, y viennent après quelques mois ou quelques années parce que l’abstinence peut devenir contagieuse.

Mais qu’est ce qu’implique une abstinence du conjoint ?

Bien entendu une abstinence totale même si elle n’est pas obligatoire pour des raisons médicales comme le malade alcoolique, le conjoint n’a pas développé dans son cerveau la THP.

Cela permet au conjoint abstinent volontaire de faire attention à la nourriture de l’autre qui a une obligation médicale, pour ne pas rechuter, de s’abstenir de toute consommation d’alcool. Cela lui permettra aussi de comprendre plus facilement la difficulté de faire attention jour et nuit aux produits qui contiennent de l’alcool.

Par contre il n’aura pas à faire tout le temps attention aux microdoses comme c’est le cas pour le malade alcoolique qui risque sa peau à chaque fois qu’il consomme, même une microdose d’alcool, mais il lui faudra intégrer ce phénomène de microdose afin de ne pas soumettre l’ancien malade à ces microdoses.

Pourquoi une abstinence familiale?

A chacun de nous d’y réfléchir et par notre témoignage de donner son point de vue, qui ne sera pas identique pour chacun mais qui pourra être une réflexion sur l’abstinence familiale.

 

Pour ma part, après ma cure, mon épouse a voulu être sympathisante du mouvement d’anciens buveurs dont je faisais parti alors, parce qu’il ne lui avait pas été proposé un autre chemin pour m’aider, mais c’est de son propre chef, en en discutant l’un avec l’autre, qu’elle s’est affichée comme abstinente volontaire.

Elle dit elle-même que cela ne lui était pas d’une grande difficulté puisqu’elle n’était pas dépendante mais que par Amour pour son mari, elle faisait la même démarche que lui car elle avait souffert de sa maladie mais elle l’encourageait dans sa recherche de mieux être qu’il manifestait.

Médim, sa compagne a arrêté de boire quand il est sorti de cure quoique lui lui ait demandé de continuer à boire avec modération car elle n’avait pas été malade et qu’il n’y avait aucune raison qu’elle s’arrête de boire alors  que lui n’avait pas réussi à maitriser sa consommation d’alcool. Elle a également supprimé tout ce qui était boisson alcoolique de la maison.

Annie, son compagnon a presque arrêté de boire depuis qu’elle a fait sa cure, ceci chez elle mais elle ne sait pas ce qu’il fait à l’extérieur. Cependant elle lui a demandé de ne plus l’embrasser quand il avait consommé de l’alcool car elle est très écœurée par le produit. Il s’est aperçu tout seul qu’il avait tendance à trop boire, c’est pourquoi il boit beaucoup moins à l’extérieur mais elle n’est pas là pour le contrôler.

Gérard, sa compagne ne boit jamais d’alcool même avant qu’il ne l’a connaisse. Mais il est persuadé qu’il aurait aimé qu’elle s’arrête de boire si elle avait bu au moment de son arrêt.

J.J. ses compagnes ont toujours beaucoup bu. Il faut l’accepter même si il était dérangé par ce comportement. Maintenant cela le gène moins que ce ne fut.

Paulin, sa femme buvait ¼ de verre en mangeant, maintenant elle a complètement arrêté même si à l’occasion, à l’extérieur, chez des amis, elle s’octroie l’autorisation de boire ¼ de verre en mangeant.

Paul ses enfants et sa femme n’ont jamais bu alors pas de difficulté ni pour elles ni pour lui.

Lino, ne buvait pas à la maison et il n’y a jamais de vin à la maison alors l’abstinence familiale ne se pose pas.

Annette, En ne buvant pas, nous sommes quand même obligées de faire très attention aux microdoses : faible quantités d’alcool dans les aliments.

Annie, le dimanche elle sort du vin, mais ses enfants n’y touchent pas, car ils préfèrent d’autres boissons alcooliques.

Médim vit avec des gens qui boivent.

Antoine, ses amis, en sortant de cure, croyaient qu’il était guéri et qu’il pourrait boire comme tout le monde c'est-à-dire modérément. Il a fallu qu’il rencontre l’association pour confirmer l’abstinence totale et définitive. Finalement ils n’ont pas arrêté de boire mais ils font beaucoup plus attention maintenant

Médim, ça a été un plaisir, maintenant il ne peut plus, c’est fini. Point barre. mais il a quand même fait une tentative d’alcoolisation, une cuite depuis sa cure, il a vu qu’il partait en déguenille, alors ç a été sa dernière cuite.

 

Nous avons accueilli 5 étudiants, étudiantes à l’école d’infirmière de Menton qui préparent un exposé sur alcool des jeunes et soins. Nous avons fait un tour de table de présentation des présents (une vingtaine), elles et ils se sont également présentés. Quelques questions et nous nous sommes décidés à leur consacrer une permanence où ils pourront poser toutes les questions qu’elles souhaitent posées afin de parfaire leur exposé, également elles souhaitent faire un petit film sur le témoignage d’un buveur guéri.   

Partager cet article
Repost0
7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 13:38

Sujet  Thèmes du jour

"Le malade alcoolique et ses enfants"

 

 

Compte rendu :

Gérard avec sa fille il y avait de l’agressivité et de la douleur, surtout après sa rechute qu’elle ne comprenait pas. Elle en souffrait.

Son fils et sa fille avaient de la honte. Quand elle a fait venir des copains et copines elle était gênée. Elle disait « papa, j’ai un copain qui vient alors tu te tiendras bien. Maintenant elle est contente de le savoir guéri.

Paulin, nous n’avons pas de patience, nous les écoutons plus ou moins pour leur faire plaisir.

Plus grand ils comprennent : achat de sa maison à Lucéram pour les enfants. Ses enfants lui ont fait tout recommencer et repartir à zéro, puis finalement ses filles sont reparties. Il a fallu qu’il retrouve un appartement, une de ses filles est repartie à Albi, cela fait deux ans qu’il n’a pas vu ses petits enfants.

Même s’il leur avait dit que sa rechute était un mauvais passage momentané, elles ne l’auraient pas cru.

En 98, il s’est retrouvé en invalidité, sa fille a voulu acheter un appartement, lui s’occupait de sa mère à Lucéram, puis il a fait une cure aux Bruyères. Ses enfants ont été très déçus de sa rechute. Il y a une de ses filles est très intransigeante et elle lui a dit que s’il se remettait à boire, elle partirait.

Laurence, du temps de son alcoolisation, elle était violente, solitaire, indépendante. Elle était souvent saoule et elle s’est rendu compte  qu’elle manquait d’affection vis-à-vis de ses enfants.

Sa fille pleurait : « Maman, arrête de boire », elle avait alors 8 ans. Son fils et sa fille sont jeunes et très spontanés et sa fille se sentait totalement impuissante devant l’alcoolisation de sa mère. Quand elle s’est arrêtée de boire, la confiance a repris le dessus.

Si elle rechutait, sa fille serait très fâchée. Maintenant quand elle a un problème sa fille vient vers elle et lui dit « attention, maman, ne rechute pas »

Son garçon doit souffrir intérieurement et elle se trouve désarmé devant lui.

Norbert, sa fille est encore trop petite pour se rendre compte de son état, quand il buvait. Il trouve qu’il a de la chance, parce que sa femme, après leur séparation, n’a jamais porté de jugements négatifs sur lui, la garde alternée a été une bonne chose pour lui et lui permettre de se soigner. Elle se rendait certainement compte qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas chez son papa mais elle ne savait pas l’exprimer. Il s’est rendu compte, que malgré son jeune âge, elle avait un instinct protecteur vis-à-vis de lui.

Maintenant, ils vivent des moments merveilleux ensemble.

Il n’a pas pu s’arrêter de consommer, même pour elle. Finalement il l’a fait pour lui et c’était la seule façon de réussite.

Claude  cachait sa toxicomanie mais quand il a commencé à s’alcooliser, sa fille s’en rendait compte, quand elle l’a trouvé alcoolisé, ça s’est gâté. Elle le surveillait beaucoup. Elle ne veut pas qu’il sorte de la maison car elle ne lui fait pas confiance.

Elle est venue le voir au CALME, il y a eu plusieurs coups de fil et maintenant il est content qu’elle lui prête plus d’attention qu’avant.

Sa femme et sa fille connaît l’oiseau, et il a l’impression qu’elles ne sont pas d’accord avec lui.

Elles lui reprochent d’avoir cassé sa voiture. Situation très difficile parce que sa femme et sa fille ne comprennent pas la dépression qu’il a pu avoir. « Il suffit de se bouger, la dépression n’existe pas, comme pour l’alcool, il suffit d’arrêter de boire ».

Elles ont vécu ses dépressions, elles ne comprennent pas qu’il puisse s’effondrer.

Joëlle, avant de rencontrer Claude, ne pouvait pas comprendre que son père était malade, elle vidait ses bouteilles dans l’évier et il en était tout fâché. Elle a été obligée de quitter l’appartement où elle vivait avec son père, parce qu’un jour ou l’autre un des deux serait passé par le fenêtre.

Claude, quand tu es passé par une rechute, ton comportement est différent et tu ne continues pas le même chemin.

Paulesse, a commencé à boire à sa retraite, sa fille le surveillait et elle cherchait à le vexer. Sa femme mentait à sa fille pour qu’il ne se présente pas devant elle sous emprise alcoolique.

Il n’était pas méchant, pas agressif non plus, mais sa fille s’apercevait quand il buvait.

Maintenant elle lui fait confiance.

Pierre, ses enfants en France ne se sont pas aperçu qu’il buvait parce qu’elles étaient trop jeunes, quand même sa fille, à cinq ans, suite à une rechute, lui a dit que la bière lui était interdit.

En Pologne sa fille aurait préféré voir son père en bon état plutôt qu’il lui achète des jouets.

Elle n’a connu son père que sous alcool et il l’a compris qu’en faisant une psychothérapie.

Elle n’a jamais voulu vivre avec lui mais seulement avec sa mère.

Il pense qu’il lui a fait beaucoup de mal, mais elle contente de la voir maintenant.

Fredo, cela fait cinq ans qu’il connaît les enfants de sa compagne, sa fille se rend compte quand il a bu, mais ses enfants ont compris qu’il était malade. Elle surveille son beau père mais ne lui en veut pas quand il boit. Sa maladie du Pancréas l’a remis dans un chemin plus droit.

Quand il avait bu, c’est sa fille qui s’en apercevait la première.

En conclusion, Alain pense que le sujet que nous devions traiter était très casse gueule et que nous nous en sommes bien sortis. Beaucoup de douleurs ont été exprimés et même quelques larmes. Il s’agit, en fait, de responsabilité, se sentir coupable. Il est difficile de constater que vous ayez fait subir à vos enfants des souffrances. C’est extrêmement difficile.

Vous auriez voulu être des êtres parfaits, mais c’était une utopie.  

Partager cet article
Repost0