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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 11:04
Sujet Thèmes du jour
"L’abstinence vous fait-elle peur?"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Abdel, n’avait pas peur de l’abstinence parce qu’il savait qu’il allait reboire à la sortie de cure.

Mado, ne savait pas si elle arriverait à l’abstinence. Tiendrait-elle la promesse qu’elle s’était faite à elle même ?

C’était un engagement qu’elle avait prise.

En se sauvant elle-même, elle préservait son entourage.

Annette, tu avais peur de faillir ?

Mado, l’alcoolisme étant une maladie de l’émotion, il faut se protéger, il faut être honnête avec soi-même  car, moi, j’aimais l’alcool.

Henri, il y a l’appréhension de l’arrêt de l’alcool, et lui c’était le regard de l’autre qui lui faisait peur.

Richard, a un repas, ces jours derniers, des amis ont failli être fâchés parce qu’il refusait de boire avec eux.

Josie se demande si c’est le regard des autres qui est le plus traumatisant pour envisager d’être heureux sans alcool, est ce que c’est ce qui fait le plus peur ?

Annie avait très peur d’être privé d’alcool.

Elle en savait pas qu’elle pouvait se soigner.

Quand elle a dit à son médecin généraliste qu’elle se sentait alcoolique, il lui a répondu qu’il fallait qu’elle prenne une décision. En même temps il lui a sorti un dossier d’inscription pou les Bruyères à Grasse.

Au bout d’une semaine en cure, elle a vu qu’elle tenait le coup, elle pouvait donc guérir.

Janou, a quand même toujours peu de prendre le premier verre. Elle a peur de l’alcool et elle a été traumatisé le jour où, sans savoir, elle a bu un whisky coca, quand elle l’a su elle a cru que c’était foutu.

Quand elle avait décidé de s’arrêter, elle a appelé le CHA et monsieur de la Rochefoucault est venu chez elle pour discuter, suite à sa visite elle est devenue abstinente, mais elle n’a pas eu une abstinence heureuse.

Durant ces deux années elle mettait une croix, chaque jour sur son calendrier, puis ce fut une croix pour deux jours et enfin plus de croix du tout, elle allait mieux, c’est seulement à ce moment là qu’elle s’est sentie abstinente.

Gérard, a été agacé parce qu’il avait essayé de s’arrêter tout seul et avait repris l’alcool au bout de quelques semaines.

Il n’aime pas le terme abstinence car il a une connotation avec la religion, le sexe ou …

Il n’arrivait pas à s’arrêter, c’est en venant à Sansas qu’il a su qu’il ne fallait plus boire, il a fait une première cure au Calme, mais ne croyait pas à l’abstinence totale et définitive, il a rechuté.

A la deuxième cure, toujours au Calme, il y avait une contrainte qui l’agaçait.

Il s’est rendu compte c’était la contrainte de l’alcool, pas de l’abstinence. Depuis dix ans, il a compris.

Il reboirait bien un coup, mais il sait qu’il ne peut pas.

Antoine se rappelle que le mot abstenir à déjà été évoqué comme difficile à supporter.

IL fait valoir qu’un autre terme dit la même chose mais spécifiquement pour l’alcool c’est le mot ABSTEME.

Mado, l’abstinence est une démarche.

Albert, il avait pris la décision, il a vu le médecin, il est venu à Sansas (difficile à franchir la porte la première fois) mais l’abstinence ne lui a pas fait peur.

Il s’était déjà arrêté pendant trois mois, alors il a eu peur des habitudes.

Surtout il ne voulait pas se mentir à lui-même, il était déterminé.

Plus d’alcool chez lui, celui qui veut boire amène sa bouteille et repart avec.

Richard, il faut des objectifs pour ne pas s’ennuyer en sortant de cure.

Antoine rappelle son aventure de sortie de cure avec sa maquette du « Soleil Royal ».

Gérard, un an après la cure il avait des  pensées heureuses.

Mais il a de temps en temps des rêves de boisson, qu’il est prêt à consommer, mais il ne les boit pas.

Annie rêve aussi parfois d’alcool, elle a très peur de la rechute.

Mado, suit un psychothérapeute qui écoute ses rêves, mais au bout de 25 minutes il faut « en rester là ».

Abdel a été au mariage de ses deux filles et il savait qu’il ne boirait pas et n’avait pas peur de la confrontation avec l’alcool.

Claude bis avait peur de l’abstinence, tous les mardis il venait à la permanence Sansas avec une liste de question pour savoir s’il pouvait faire ou pas.

Il avait une copine de cure, dès qu’elle s’est remise à boire, il l’a mise à la porte.

C’est bien d’avoir peur, cela permet d’être vigilent. Il s’est protégé.

 

 

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