Permanence du 15 janvier 2018

Thème du jour

"les différentes cures"

  Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos.

  Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos.

Annie est allée aux Bruyères, établissement fermé depuis, et a trouvé que c’était un établissement identique au CALME. Info, relax, psychothérapie.

Outils pour ne pas rechuter.

Elle y est restée quatre semaines, sans téléphone. Il y en avait juste un combiné pour tous et celui-ci était dans les escaliers.

Séances d’acupuncture.

Pendant son séjour deux malades en soin ont nettoyé la véranda, car c’était le coin fumeur et les vitres en étaient devenues toutes brunes.

Il y avait des informations obligatoires avec les associations d’entraides, c’est comme cela qu’elle a connu SANSAS.

Les médicaments étaient supprimés.

Il y avait des exercices de Qi gong le matin, dehors quand il faisait beau. Des séances de relaxation régulières.

Bernard, a fait plusieurs cures, mais il nous explique sa cure à l’Archet II, au premier étage. Son jugement est biaisé parce qu’elle n’a servi à rien.

Il a vu la psychologue une ou deux fois durant son séjour.

Il avait des médicaments psychotropes.

Pas d’occupation tout au long de la journée. Une réunion le soir, semblant groupe de parole.

Ce n’est qu’un sevrage.

Il n’y avait pas de planning. Il y avait une salle de sport, un jacuzzi mais il ne s’en souvient plus.

Henri, est passé par l’Archet II au 4^ème étage où il n’y avait que des sevrages.

Après ses quatre litres de rosé habituel, il est rentré à l’Archet II en Coma éthylique.

Il a été sous perfusion pendant quatre jour et quand il est sorti de cet épisode, il marchait droit, il savait où il était. Le psychiatre lui a dit « abstinence totale et définitive », lui a répondu qu’ils ne se reverraient plus et le psychiatre lui a répondu « oh que si, ce sera tous les jours ». Finalement il a revu le psychiatre d’abord tous les jours et ensuite tous les deux jours puis tous les trois jours, puis toutes les semaines et maintenant tous les six mois.

Michèle est aussi allée à l’Archet II, elle n’a pas été bien parce qu’elle avait peur de la suite.

Pendant une semaine à regarder le plafond c’était trop. Elle n’a pas vu de psychologue.

Il n’y avait pas de suivi, elle a perdu son temps. IL n’y avait qu’un temps dans la journée c’était l’attente des médicaments.

Par contre elle a trouvé la CALME excellent.

Sevrage, plus de médicament, le premier soir elle a eu droit à un valium pour dormir.

La psychothérapie de groupe se passe dans la bulle. Il y a beaucoup d’effets miroirs dans cette psychothérapie.

La dernière semaine, il y a encore trois bulles après la fameuse réunion du jeudi.

Durant tout le séjour, il y a l’accueil des nouveaux arrivants à leur table où ils se fons servir.

On est en présence des échecs des autres et cela nous réconforte dans les soins à venir.

Pas de relation amoureuse sinon c’est la fin de la cure.

Les sorties : toujours à trois personnes à portée de main.

Sabine a été à la Grangéa, d’abord c’était pour soigner sa dépression, mais en fait il y avait quand même l’alcool.

La Grangéa est une clinique psychiatrique mais n’est pas un centre de cure.

Elle a été sevrée d’alcool pendant les trois semaines qu’elle a passée sur place.

C’est une structure fermée.

Elle a eu des informations par la présentation de diapositives.

Elle voyait le psychiatre tous les jours.

Il y avait des sorties avec la navette, encadré par un infirmier, ces sorties se faisaient jusqu’à Ranguin.

En sortant de la Grangéa il lui a fallu de l’aide, le docteur Feuillade l’a envoyé au CSAPA de Gioffredo qu’elle fréquente toujours : Psychologue, médecin addictologue, assistante sociale.