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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 14:07

Sujet  Thèmes du jour :
"Comment aider un malade à prendre conscience de sa maladie?"
 


Compte rendu :
Jean (scoot) a été très aidé par un ami de jeunesse qui lui a fait comprendre qu’il pouvait faire quelque chose pour se sortir de sa maladie. Après plusieurs appels du pied, finalement il a fait les démarches pour se soigner, et sa rechute quand il est venu nous voir, quoique étant visible il ne peut répondre pour savoir ce qu’il aurait dit si nous lui avions fait la remarque de sa rechute : aurait-il accepté ou ne serait-il pas revenu ?

Cédrick pense qu’il est difficile de faire prendre conscience à un malade car tant qu’il n’est pas décidé, tu vas t’épuiser et il ne fera rien.

Jean pense qu’effectivement on ne peut rien faire, mais que l’écoute, ne pas donner de leçon, rester zen, la présence seule peut peut-être faire plus que de longs discours.

Cédrick dit que l’on peut éventuellement déclencher l’envie de se soigner, surtout qu’un incident de la vie peut amener le déclic.

Pour Jean seul la spontanéité a permis ce déclic. Toutes les paroles avant n’ont rien fait.

Christian, qui malheureusement vient de se réalcooliser, se pose des questions sur la façon dont cela c’est passé : Il a monté les bagages de son propriétaire, plein d’alcool. Il est très sensible et plus on essaye d’aider plus on va s’enfoncer. Il a parlé haute finance avec son patron alors que lui n’a rien, Il a rencontré un écrivain qui veut faire un livre sur sa vie qui a été extrêmement difficile, l’émotion a été trop forte et pour calmer ses angoisses il a utilisé le seul médicament qu’il a toujours utilisé : l’alcool.

Cédrick pense qu’il a été impressionné par le monsieur très riche et pour garder la relation il lui fallait du courage qu’il a trouvé dans l’alcool. Le livre a peut-être également fait monter l’émotion qu’il a calmé avec l’alcool.

Christian a pris conscience qu’il est retombé au fond du gouffre et certains pensent qu’il faudra qu’il perde son métier pour se relever, en participant à des soins.

Cédrick revient dans le sujet du jour : et nous dit que prendre conscience de sa maladie est une chose, mais faire quelque chose en est une autre.

Jean (scoot) a été prévenu par son ami, il a pris conscience qu’il pourrait faire quelque chose mais il n’admettait pas sa maladie.

Claude ter, nous dit que le malade alcoolique est quelqu’un de bizarre, il admet qu’il est dépendant de l’alcool mais n’est pas malade car il peut s’arrêter quand il veut. Ce n’est vraiment pas évident de lui faire comprendre qu’il ne peut s’en sortir seul.

Ce n’est que quand il a été au CALME que Cédrick a appris qu’il était malade.

Christiane pense que le mot maladie est susceptible pour l’entourage et pour le malade alcoolique de se déculpabiliser. La famille peut se sentir mieux à partir du moment que son alcoolique est un malade.

Claude ter durant ses sorties en montagne ou aussi en kayak se trouve souvent mêlé à des pots et quand quelqu’un lui demande pourquoi il ne boit pas d’alcool, sa réponse est invariable : « oui je suis malade de l’alcool ».

Quand Catherine a revu son ex-beau frère la semaine dernière, dès qu’il lui a vu prendre un verre de jus de fruit, lui a tout de suite demandé si elle conduisait après leur rencontre !!!

Claude parle de son ami à Martigues qui l’a laissé parlé d’alcoolisme pendant ½ heure et qui à la fin lui a dit « Claude, si j’ai besoin de toi, t’en fais pas je t’appellerai »

Claude pense qu’il a pu prendre conscience qu’il devait faire une cure, il sait qu’il faut qu’il fasse une cure mais finalement il ne se décide pas et renvoi à plus tard son choix. Mais il a tellement attendu qu’il en est mort.

Cédrick se dit que la rechute est toujours préparée à l’avance et c’est toi qui va la chercher. Maintenant il voit moins ses copains d’avant la cure et s’il les voit trop souvent il ne sait plus quoi leur dire.

Claude lance une piste pour pouvoir parler à un malade, il ne faut surtout pas le culpabiliser, l’accabler, ni lui parler de sa maladie mais lui dire que nous souffrons de le voir dans l’état où il se trouve.

Abdel nous dit qu’il y a des gens qui te poussent vers l’alcool et la maladie.

Claude ter nous raconte que son gendre lui a bien fait comprendre qu’il poussait trop la consommation d’alcool et ses filles lui ont fait comprendre qu’elles étaient malheureuses de le voir dans cet état. Mais tout dépend de la relation que l’on peut avoir son entourage.

Claude bis, savait que Christian avait rebu car au téléphone il lui avait dit qu’il était un bon copain mais qu’il avait retouché au bouchon. Il préparait sa rechute déjà depuis un bout de temps car quand ils avaient été à la foire de Nice, il a voulu participer aux dégustations de vins et Claude l’a bien mis en garde à l’époque mais il avait déjà la reprise d’alcool dans sa tête.

Discussion sur la façon de dire au malade que nous sommes mal de le voir se détruire.

Jean nous  dit qu’il n’y a pas de recettes miracles, qu’il est important d’être présent, le malade est quelqu’un de difficile à supporter et les gens qui rechutent n’ont en général pas trop envie de rester dans l’abstinence qui les ennuie.

Abdel trouve que l’association est mieux que la famille parce qu’au moins ici il peut s’exprimer sans reproche.

Nous revenons sur la rechute de Christian, d’après certains l’appartement qu’il occupe ne se prête pas l’abstinence. Le passage de la rue à son immeuble est calamiteux : drogues, alcool, gens peu recommandables y circulent qu’il voyait tous les jours en rentrant chez lui.

J.J. Il faut aller vers le malade avec beaucoup de douceurs, il faut essayer de faire comprendre à l’autre sa maladie. Il travaille maintenant avec un ouvrier qui est alcoolique, mais l’exemple seul, lui fait diminuer sa consommation même s’ils n’en parlent pas. J.J. lui a expliqué une fois son parcours. Il espère le voir peut-être un jour parmi nous. Il y a des avancées, il y a du respect l’un envers l’autre. Cet ouvrier a beaucoup de copains qui sont morts d’alcoolisme mais il n’est pas sûr qu’il fasse quelque chose s’il n’a pas de problèmes physiques.

J.J. et Papy ont très peur de la rechute parce que ce sont des impulsifs.

J.J. a mis une barrière de barbelés autour de lui, mais il espère que ce sera suffisant.

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