Permanence du LUNDI 11 Février 2013

8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 13:32

Permanence du LUNDI 11 Février 2013

Sujet Thèmes du jour

"Le droit au bonheur"

Compte rendu :

Les prénoms cités sont des pseudos.

Paulin Mon bonheur c’est de ne plus boire depuis un mois.

J.J. au début de notre alcoolisation on a besoin d’être désinhibé pour vivre, l’alcool permet de supprimer les désagréments de la vie et surtout à les supporter.

Paulin, quand on commence à boire on croit que c’est le bonheur, après quelques années ce n’est plus le bonheur, c’est le mal-être qui s’installe.

J.J. quand on commence à boire, il faut apprendre à vivre avec l’alcool. Le bonheur c’est d’être libéré des tracas quotidiens.

Il faut s’accepter.

Au Calme, j’ai appris que l’alcool n’était pas mon problème et que le bonheur je l’avais en moi, mais il fallait que je le trouve.

J’ai appris que la recherche du bonheur, c’est d’être en accord avec soi-même.

Vivie, Au Calme il n’y a pas de médicaments.

Le bonheur ça peut être simple : un repas sans alcool par exemple, apprécier un beau paysage, se sentir bien quand le soleil brille, regarder la nature avec délectation.

Henri, toute sa vie il s’est caché. A l’arrêt de l’alcool il s’est aperçu qu’il pouvait vivre, il pouvait faire ce qu’il voulait, la peinture en particulier. Maintenant je peux faire ce que je veux, je peux interpréter ce que je vois dans mes desseins.

Louis, l’alcool peut nous entraîner dans des idées noires.

Henri, il faut un déclic pour s’arrêter, il faut surtout en avoir envie. Même quand il neige comme aujourd’hui c’est beau même si c’est désagréable.

Pour s’en tirer il faut être très égoïste.

Paulin, il y a aussi le bonheur que l’on transmet aux autres. Mon épouse a souffert maintenant elle se sent mieux.

Abdel, avec l’alcool il a vécu des bons et des mauvais moments, maintenant que j’ai arrêté de puis deux ans et demi, il y a plus de bons moments que de mauvais.

J.J. ceux qui pensent et qui en parlent en disant qu’il y a du bonheur avec l’alcool se trompent.

L’alcool n’est qu’une illusion et est un mensonge.

Le bonheur dans l’alcool ne peut pas exister.

Annie, quand j’ai arrêté l’alcool j’avais encore deux enfants en bas âgé (tout est relatif), il a fallu qu’elle réapprenne à vivre avec ses enfants et ce ne fut pas toujours facile.

Elle était sûre qu’elle pourrait remettre ses enfants sur pied. Il lui fallait toucher le bonheur avec les autres.

J.J., le bonheur c’est toujours de se remettre en question. Il ne faut pas se surestimer.

On est ce qu’on est, on est des êtres humains.

Vivie s’était réalcoolisé durant deux mois avant d’aller en psychiatrie pour un sevrage, maintenant, après plusieurs cures elle pense qu’il lui faut suivre un mouvement d’entraide pour pouvoir parler avec d’autres alcoolos.

Annie, maintenant son bonheur c’est faire de la relaxation, de la méditation. Quand elle s’enferme dans sa chambre, personne n’a le droit de venir la déranger, mais ils le savent tous à la maison.

Paulin fait de la Soma tous les jours de 6 à 7 heures du soir. Ce n’est pas la peine de venir chez lui à cette heure là, sa porte est close.

Pour lui c’est une heure de bonheur.

Durant sa cure il a fait des séances d’acupuncture, d’abord pour son emphysème, et ensuite pour diminuer sa consommation de cigarette. Quel bonheur de ne fumer plus que six ou sept cigarettes par jour après avoir fumé plus de trente.

Louis peut faire la fête sans alcool.

Le bonheur est là, il suffit d’aller le chercher.

Louis, il y a des personnes qui se complaisent dans le malheur. Il y a énormément de personnes qui n’arrivent pas à envisager d’être heureux, ils ne peuvent atteindre le bonheur.

Le bonheur c’est un état d’esprit.

J.J. il renaît à quarante cinq ans, il a trouvé ou retrouvé une plénitude, il pense qu’il a eu cette chance d’aller au CALME. Cette chance n’est pas donnée à tout le monde.

Vivie, quand elle est sortie du CALME elle a pensé qu’elle avait eu la chance de faire cette psychothérapie. Elle aurait aimé retourner au Calme, mais elle ne pouvait pas. Elle pense qu’elle aurait du aller à Illier plutôt qu’à la Membrolle à Tours.

J.J. c’est très difficile de se connaître soi-même qui est pourtant la clé du bonheur.