Permanence du LUNDI 12 Mai 2014

  Sujet Thèmes du jour 

"Alcool de l'esclavage à la liberté

ou

vis ver sa"

Compte rendu : 

Tous les prénoms cités sont des pseudos

Bob buvait mais il n’a jamais été esclave. Il s’est libéré quand il a su qu’il était malade alcoolique.

Avant de rentrer à l’hôpital il était dépendant, l’alcool était sa maîtresse.

Abdel, quand il restait à la maison, qu’il ne pouvait plus ,se déplacer, que sa mère était obligé d’aller lui acheter de l’alcool, c’était vraiment de l’esclavage.

Domi était esclave, il ne sortait plus de chez lui sauf pour aller acheter son breuvage. Il ne faisait rien d’autre que de boire, il ne se lavait même plus.

Depuis qu’il s’est arrêté, c’est le contraire, il ne peut plus rester chez lui, c’est vraiment la liberté.

Il pense à reprendre goût à la vie.

Je ne suis pas devenu esclave du jour au lendemain mais il ne me semblait pas que j’étais esclave d’un produit.
La liberté qu’il ressent maintenant est beaucoup plus importante que celle que j’ai connue avant la dépendance.

Richard, le mot d’esclave ne lui plait pas parce qu’on ne peut être esclave que de quelqu’un et non d’une chose.

Il a loupé beaucoup de choses qu’il apprécie maintenant. Il n’avait pas de difficulté pour s’approvisionner en alcool et s’alcooliser.

Pour lui l’alcoolisme était comme une taxe qu’il payait.

Fanny se sentait d’abord très libre grâce à l’alcool : liberté, épanouissement, week end. Puis vin, pendant sept mois, la dépendance où c’est la bouteille qui la commandait.

Brigitte, chacun perçoit l’esclavage différemment.

Bob, tu deviens esclave quand tu veux te débarrasser du produit et que tu n’y arrives pas parce que c’est trop dur.

Annie, je n’avais pas conscience que je devenais dépendante, quand j’ai arrêté l’alcool je me suis senti libéré, dégagé de ce problème.

Domi, le mot d’esclavage est un terme difficile à employer.

Bob, ce sont surtout ceux qui nous aident qui sont des esclaves.

Josie, n’est pas esclave quand elle a voulu aider son frère.

Bob a fait certainement plus souffrir sa famille que lui n’a souffert de sa dépendance à l’alcool.

Annie s’est rendue compte qu’elle était esclave, car quand elle est sortie des Bruyères, elle a sentie la liberté de ne plus être dépendante de l’alcool.

Richard se trouve maintenant esclave parce qu’il va mal s’il ne fait rien.

Il s’impose des contraintes pour ne pas rechuter.

Il était hyper actif avant et est redevenu hyper actif après sa cure.

Brigitte, il y a des contraintes qui peuvent être plus épanouissantes.

Richard faisait beaucoup plus de choses avant, mais maintenant s’il ne les faisait pas il serait mal dans sa peau.

Bob, le mot esclavage est un peu trop fort.

Annie, le mot esclavage est un mot très violent.

Bob, sa compagne lui a dit « choisit entre la bouteille et moi », j’ai choisi la bouteille.

Richard, l’esclavage c’est une perte de liberté au profit d’une autre personne d’après la définition, alors esclave de la bouteille ?

Bob a dit tout à l’heure que la bouteille était sa maitresse !!!

Domi, chacun perçoit ce terme différemment.

Annie ne s’est pas rendu compte de sa perte de liberté, mais elle se rappelle qu’elle ne pouvait plus se passer de son vin. Elle était esclave de sa bouteille. Mais quand elle s’est arrêtée elle a retrouvé ses esprits.

Abdel avait aussi du plaisir  avec l’alcool, mais quand sa mère a été obligée d’aller chercher son alcool, il en était tout retourné et se sentait vraiment dépendant.