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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 10:21

    Sujet Thèmes du jour

"Les difficultés d’être abstinent"

 Compte rendu :

Les prénoms sont des pseudos.

 

Eric a passé une semaine à l’Archet II pour un sevrage. En sortant il avait peur. Durant plus d’une semaine il a fait des rêves cauchemardesques. Maintenant il n’y pense plus du tout et se porte de mieux en mieux, mais la justice n’est pas encore passée et il s’en inquiète.

Sophie quand on lui pose la question nous répond que tout va bien, elle est encore timide à notre contact mais bientôt nous ne pourrons plus l’arrêter quand elle racontera son histoire.

Gérard abstinent depuis 3 ans dit qu’il vit beaucoup mieux donc qu’il n’y a pas à avoir peur de l’abstinence. Maintenant il est capable d’entendre,   de réfléchir    et mettre en pratique.

Hermione, l’arrêt de l’alcool est très difficile. Elle était toxicomane à tous les produits et elle a réussi à arrêter tous les produits mais maintenant elle n’arrive pas à supprimer l’alcool. Elle vient à SANSAS justement pour avoir une aide et un soutien et depuis qu’elle vient, elle trouve un changement dans son comportement.

Je ne pourrai pas m’en sortir sans les groupes

Je sais que mon acceptation va aller crescendo, je fais la démarche.

Il faut que ça vienne de moi-même et si on me force ça n’ira pas.

Maintenant j’ai diminué.

Je me rends compte que seul on ne peut y arriver.

C’est mon père qui a fait les recherches pour trouver des groupes qui pourraient me convenir.

Claudebis vivait entre 2 et 3 grammes d’alcool dans le sang à longueur de journée. Au dessous de 2 grammes d’alcool il se sentait mal et au dessus de trois grammes il était livre.

J.J. il ne faut pas tenir compte de ces chiffres parce que chacun à sa façon de consommer et les quantités d’alcool n’ont rien à voir avec l’alcoolisme.

Pour être alcoolique, il faut boire de l’alcool.

Il s’est aperçu qu’il avait un problème avec l’alcool parce qu’il ne pouvait sortir de table tant qu’il y avait du vin dans la bouteille. Il faut se poser cette question, pourquoi moi je suis toujours obligé de finir les bouteilles ? Pourquoi quand je l’ai finie je vais en chercher une autre ?

C’était ma façon de boire.

Henri pense que tant que tu n’as pas décidé de t’arrêter de boire l’abstinence imposée est un désastre  et ne peut tenir longtemps et fait souffrir la personne.

Annie sait que l’on a un capital santé et c’est quand il a été abimée par l’alcool qu’elle a compris qu’elle était alcoolique.

Elle a bu jeune et fait beaucoup de foiridas surtout sur de longues périodes.

J.J. sans « Espéral » je n’aurais jamais pu m’arrêter.

Avec l’ « Espéral » tu es malade comme un chien si tu bois alors tu ne bois pas.

Annie a bu sur l’espéral, elle était malade alors elle arrêtait le comprimé journalier..

J.J. a eu une abstinence extrêmement difficile après une cure à 23 ans, mais il n’avait aucune envie d’être abstinent, pourtant il a tenu quelques années dans l’abstinence contrainte.

Depuis il a appris a  vivre sans alcool.

Il a passé sa dernière cure au CALME durant les fêtes de fin d’année, mais il dit que puisqu’il avait fait une démarche de soin, il lui importait de passer Noël et Nouvel an en centre de cure.

Lino a eu du mal a accepter l’abstinence, non pas que l’alcool lui manquait mais c’était le bistrot qu’il n’arrivait pas à quitter. Les jeux de comptoir (quatre vingt et un, belotte de comptoir etc.), l’apéro non pas pour l’alcool mais pour le contact avec les relations de comptoir.

Abdel n’est plus pareil avec l’alcool.

Il pensait que sans alcool il allait mal, il avait des douleurs dans la tête, il marchait mal. Maintenant il a compris que c’était tout le contraire

Il a arrêté parce qu’il en avait marre de l’alcool et que la famille l’encourageait.

Daniel pense qu’il ne faut pas fréquenter les personnes qui boivent.

L’alcool est toujours dans sa tête. Tout seul il arrive à se retenir.

Il lutte pour ne pas rentrer dans un bar.

Henri ne savait pas dire non. et sait qu’il n’est pas possible de supporter l’idée du manque d’alcool.

Annie à Orléans, elle manquait d’alcool et pourtant elle a réussi à trouver de l’alcool.

Quand elle a voulu s’arrêter, elle avait l’impression d’avoir un poids énorme sur elle. C’était peut-être un prétexte pour ne pas arrêter. C’était une façon de se consoler.

Lino, le patron de son bar faisait un arrêt d’alcool d’une semaine  de temps en temps et il lui a conseillé de faire la même chose. Ils faisaient également le ramadan.

 


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