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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 09:33

 

 Sujet Thèmes du jour   

"Le regard de l’autre"

 

Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos.

Hubert nous raconte comment le responsable de Martigues après son abstinence c’est trouvé confronté au regard des autres : Maurice travaillait à Naphtachimie et habitait dans une cité ou il y avait beaucoup de travailleurs de Naphta et la société avait organisé des transports collectifs pour aller et revenir du travail.

Après ses soins, il revenait du travail tous les jours par l’autocar de 16h20 avec du personnel de Naphta. Il a remarqué que tous les jours il y avait une femme qui le regardait quand il descendait du car et cela se répétait tous les jours. Un soir en sortant du bus, il l’apostropha avec virulence lui reprochant de regarder s’il marchait droit, s’il n’avait pas rechuté.

La femme tomba des nues car elle attendait simplement son mari qui descendait du car juste derrière lui. Ah le regard de l’autre.

Annie, les personnes ont tendance à scruter les gens après la cure pour voir s’il n’y a pas rechute.

Avant la cure elle ne s’inquiétait pas de ses regards inquisiteurs.

Lili, le regard de l’autre c’est rien du tout, les autres vous regardent, mais ils peuvent penser ce qu’ils veulent, elle s’en fout.

Filou avait l’impression d’avoir une pancarte  devant et derrière signifiant qu’il était alcoolique.

Annie, il n’y a pas que des regards malveillants.

Abdel, le regard des autres permet   de se soigner et de sortir de l’alcool.

Daniel, il y en a quand même beaucoup qui vous regardent de travers, Plusieurs copines le traitaient d’alcoolique quand il avait trop bu.

Abdel, il n’y avait que son père qui lui faisait peur quand il avait bu, alors il faisait attention de marcher droit, il parlait le moins possible pour éviter qu’il s’aperçoive qu’il avait bu.

Henri, lors d’une assemblée de copropriétaire, avait beaucoup de chose à dire, il avait préparé son intervention et avait bu pour avoir l’audace de parler et récriminer, mais le regard des autres a été tel qu’il n’a pas osé parler parce que tous s’étaient aperçus qu’il avait bu un coup.

Daniel, sa réputation d’alcoolique lui tient à la peau alors qu’il soit alcoolisé ou pas tous le regardent de travers et ils s’éloignent de lui.

Gérard a du mal à supporter le regard de l’autre. Il manquait de confiance en lui et quand on boit on ne supporte pas le regard de l’autre qui est souvent réprobateur.

Ensuite il sentait la méfiance de ceux qui le connaissaient. Il était très gêné par le regard des autres.

Claude bis, n’a pas été gêné par le regard des autres.

Ces jours derniers il a été dans sa ville de jeune homme, les habitants ne l’ont pas reconnu, mais ceux qui le regardaient de travers il y a vingt ans, ne sont pas venu le voir sachant qu’il s’était fait soigner.

Une partie de la famille l’avait enfoncé, maintenant il se sent rasséréné.

Il a eu ces jours derniers le regard des autres avant les soins et le regard des autres maintenant : il a beaucoup changé en son honneur.

Maintenant ce sont eux qui reçoivent son regard réprobateur.

Mirabelle, ce qui la touche c’est le regard des personnes qui l’aimaient !!!

Ca ne lui apporte pas grand-chose.

Il y a pas mal de personnes qui n’acceptent pas qu’elle soit malade.

Lili, le regard de l’autre que vous dit-il ? C’est vous qui interprété ce regard.

Annie : Est-ce que tu n’as pas peur d’élever tes enfants ?

Mirabelle, maintenant le regard des autres lui importe peu. Elle ne trouve auitour d’elle que des gens intéressés.

Dans toutes les familles il y a quelqu’un qui a des problèmes avec l’alcool.

Henri, a la fête de la solidarité, les organisateurs lui ont demandé de faire un discours avant l’inauguration de la galerie de peinture, il s’en est acquité en rappelant qu’il y a dix ans il était malade alcoolique, mais qu’avec Sansas il s’en est sorti et que ses œuvres sont maintenant exposées lors de cette fête.

Il a pu affirmer que l’alcoolisme est une maladie et qu’il est la preuve vivante que l’on peut en guérir.

Pierre, il était en groupe, aux boules, donc il regardait tout le monde et tout le monde le regardait mais il ne pense pas qu’il était jugé.

Abdel quand il était au Calme, il y  a un curiste qui le regardait tout le temps pendant une semaine jusqu’à ce qu’il le prenne par le colbac pour lui demandé qu’est ce qu’il lui avait fait. Après ça c’est bien terminé car ils ont trouvé un terrain d’entente qui était le football.

 


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