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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 10:35

    Sujet Thèmes du jour 

"La souffrance du malade"

 

    Compte rendu :

Les prénoms utilisés sont des pseudos.

 

Nous avons fait un tour de table pour que chacun se présente à Katia qui vient pour la première fois et qu’elle sache qui est présent à la réunion. Elle nous fait part de son parcours et des difficultés qu’elle rencontre.

 

Gérard on parle de la souffrance parce que l’on boit ou de quelle souffrance doit-on réfléchir ? Doit-on parler aussi de la souffrance à cause de l’alcool. Les deux mon général.

Avant de faire une cure, nous ne connaissons pas la souffrance qui nous a amené à l’alcool. Nous souffrons parce que nous buvons.

Abdel, J’ai rechuté même sans problème Ce n’était qu’une envie de boire.

J.J. certains ont des addictions et ont la chance de faire une cure comme au CALME. C’est mon cas. Mais même au CALME où la psychothérapie est très intrusive, nous n’arrivons pas à cerner tous les problèmes qui sont en nous.

P. la souffrance de l’alcoolique l’oblige à se cacher, à mentir, à travestir la vérité.

C’est une souffrance dramatique qui nous entraîne vers le bas, c’est la dérive.

Katia, sa souffrance à elle est le fait que les autres ne peuvent et ne veulent plus la voir.

Josiane s’est battu pour ne pas être éloigné de son fils mais les séparations avec lui étaient d’une souffrance impossible à décrire, pourtant elle ne pouvait pas s’éloigner de l’alcool.

J.J. pense que la vrai souffrance c’est la dépendance. Ne plus pouvoir se passer d’un produit, en être esclave est pire que tout. Perdre les gens que l’on aime à cause de l’alcool est extrêmement dur. Mais les femmes que j’ai aimées ont bien fait de me quitter parce qu’elles auraient souffert encore plus que moi.

Katia, boire un verre et s’arrêter ça aurait été le pied, mais quand on a le nez dedans on ne peut plus s’arrêter.

J.J., quand on boit on n’est plus rien, on est de la merde. L’alcool m’a servi pour oublier, oublier quoi ? Je n’en sais rien. Avant la cure au CALME je n’avais aucune certitude sur la souffrance. Après j’ai su et maintenant je me porte bien.

Annie, quand elle a pris conscience de  sa dépendance, elle s’est dit qu’il fallait qu’elle se soigne. Elle avait sa mère handicapée, son fils qui fumait du hash, elle défoncée, elle se demandait comment sa fille allait les retrouver dans cet état. Elle souffrait énormément de cet état de fait. Mais elle a pensé aussi aux souffrances qu’elle infligeait aux autres. Il fallait qu’elle se soigne. Les autres qu’elle faisait souffrir l’ont aidé à conjurer sa propre souffrance.

Finalement elle a pu prendre les choses en main après sa sortie de cure, aux BRUYERES de Grasse.

Katia s’aperçoit qu’elle rentre dans un cercle vicieux de mensonge. Ensuite on ne sait plus ce que l’on dit, ce que l’on fait. On sait seulement qu’on souffre et qu’on fait souffrir les autres.

Julie pense qu’enfin on n’est dans la vérité quand on se soigne.

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