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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 08:23

Sujet  Thèmes du jour

"Le manque d’alcool pendant la maladie"

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:28

Sujet  Thèmes du jour

"Que vous apporte San.S.A.S.?"

 

Compte rendu : 

Gérard sait qu’à Sansas il sera écouté mais le franchissement de la porte a été difficile, mais il faut savoir le problème que l’on a.

J’entends des parcours de vie, les expériences des autres et je m’en sers pour aller mieux moi-même.

Je peux recevoir ou donner des conseils aux autres pour aider et être aidé.

Je sens que je ne suis pas tout seul avec mes problèmes mais je pense que pour tous les présents c’est la même chose. Il y a de la chaleur humaine et ne pas avoir de docteur est salutaire parce que nous parlons de notre maladie sans pudeur.

Je suis heureux que ce ne soit pas un groupe de parole thérapeutique.

J.J. pour les nouveaux qui sont perdus dans leur problème, qui ne savent pas ce qu’est l’alcool, ils retrouvent un groupe qui a une expérience de l’alcool. Il y a bien entendu des échecs mais c’est un chemin qui amène  dans des soins spécialisés.

En effet nous ne sommes jamais persuadés d’être malade. L’alcool est une maladie monstrueuse. Les expériences de chacun permettent de se faire une idée de soi-même.

Nous voulons aller vers un mieux être et je le trouve dans Sansas. C’est un groupe de parole qui permet de faire parler des bénévoles.

Norbert pense que le groupe de parole a un effet de psychothérapie, même si nous ne voulons pas l’être.

J.J. dit qu’il ne faut pas exclure les professionnels mais plutôt avoir beaucoup de respects pour eux.

Christiane trouve que chacun peut parler de son problème parce que nous avons tous eu le même problème au départ : l’alcool.

Francis vient volontairement ici parce que ça lui fait plaisir et surtout lui apporte du bien être. Sa famille l’oblige quand même à venir mais qu’importe puisque ça lui fait du bien. C’est dur de s’investir mais en voyant les autres qui vont bien, moi je vais mieux en sortant qu’en entrant dans cette salle.

Gérard sait que nous ne sommes pas des surhommes car nous pouvons rechuter n’importe quand parce que nous avons nos faiblesses.

Touraine a rechuté mais il s’est vite repris et c’est une leçon qui lui a bien servi.

Gérard pense que c’est plus facile de rechuter mais beaucoup plus difficile de s’en ressortir car à chaque fois nous retombons plus bas que la fois précédente.

Abdel a rechuté plusieurs fois mais il est toujours revenu à l’association, depuis 1997 il connaît les membres de Sansas qui l’ont jamais jugé mais ont toujours été derrière lui pour l’en ressortir.

Nadia arrive à ne plus boire quand elle est seule mais dès qu’il y a une occasion elle repique au truc. Elle continue à avoir des peurs, des craintes, elle se sent fragile alors elle rachète du vin.

Elle a vécu avec un compagnon qui avait fait une cure au CALME. Il a repris un flash de rhum alors elle est partie.

Elle est toujours taraudée par des problèmes de son enfance, elle essaye de mettre en place une stratégie qui lui permettrait d’arrêter définitivement l’alcool.

Touraine, Sansas lui a montré le chemin vers l’abstinence. Il l’accepte en fonction de sa journée, si ça va bien il se réveille avec le sourire. Ca lui a beaucoup apporté quand il a rechuté, le souvenir de tous les témoignages de gens qui vont bien lui sont revenu à l’esprit. L’entrainement de pierrot lui a été salutaire, il a repris goût à la vie avec l’aide du Dr Mouliérac de l’hôpital de Monaco.

J.J. sait que se débarrasser de l’alcool est chose facile. Mais ce qu’il faut c’est surtout un soin de longue durée qui est très caillouteux mais Sansas est une pierre dans le jardin du soin et de la guérison.

Il faut devenir heureux sans alcool après s’être débarrassé du poids du mal être qui est en soi.

Norbert sait que l’association fait parti du pack à la sortie des soins immédiats : la thérapie et éventuellement des médicaments, le médecin alcoologue, le groupe de Sansas.

Je peux sortir des choses que l’on n’a même pas calculé auparavant, une grosse partie passe par la parole. Il ne vient pas ici que pour lui mais il trouve le groupe sympathique, il veut que son expérience serve aux autres.

Francis, depuis qu’il revient à Sansas, il en parle avec sa famille car il a vraiment envie de s’en sortir.

Alain pense qu’il est difficile de parler des bienfaits ou des méfaits de Sansas parce que ici tout le monde est convaincu du bienfait, il n’y a pas d’opposition. Heureusement tout le monde est d’accord puis que Sansas est d’utilité d’ordre public.

Peut-être que Sansas est mieux que les autres, peut-être pas mais il a son utilité pour tous ceux qui viennent à la réunion.

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 10:43

Sujet  Thèmes du jour

"les microdoses"

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 16:18

Sujet  Thèmes du jour

"L’agressivité d’alors et d’aujourd’hui"

 

Compte rendu : 

Gérard oublie souvent. En parole il a du être très agressif, mais pas en acte. Maintenant il est resté agressif, mais il respecte les limites qu’il s’est imposées.

Il est colérique mais il accepte et sait se contrôler.

Il n’a pas réussi au Calme à bien se relaxer, parce que ça ne lui convenait pas.

Il regrette, mais le mal a été fait

Les paroles ont souvent été très blessantes, mais il ne veut plus s’en rappeler.

Claudebis pendant son alcoolisation, quand il était bourré, il fallait le laisser dormir, autrement il se mettait en colère, il ne s’en apercevait pas. Plusieurs fois sa mère appelait les pompiers ou la police pour voir ce qui se passait dans son appartement. Quand ils avaient fracassé la porte, il était agressif verbalement puis violent physiquement avec eux.

Maintenant (quand on le provoque) il est encore agressif.

Quand il buvait, il dormait. Il ne se rappelle plus ses moments agressifs.

J.J. pense que l’alcool libère l’agressivité qui est en nous. La violence est souvent provoquée. Mais il pense que l’alcool est responsable à 50 %, parce que l’agressivité on l’a avec ou sans alcool.

Alain, avec un mauvais regard ça peut vite partir. Le cerveau reptilien est en première ligne avec son instinct et ses pulsions, car le néocortex, siège de l’imaginaire et des interdits et le paléo cortex, siège des émotions et de l’affectif sont endormis par l’alcool.

Gérard ne ressentait ni les coups ni la douleur à cause de l’alcool.

Paulin quand il rentrait et que les premières phrases qu’il entendait  étaient « tu as bu », « non je n’ai pas bu », alors tu vas te coucher et le lendemain tu peux discuter. Il voulait s’expliquer et surtout avoir raison donc il se fâche.

Il comprend sa femme parce que son père buvait souvent le samedi et le dimanche car il allait au cercle. Ses collègues lui proposaient un coup et un autre. Sa belle mère ne disait rien mais en parlait le lendemain.

J.J. a fait beaucoup de mal autour de lieu et pense que tous ceux qui sont présents autour de la table ont fait de même. Nous nous détruisons nous même, et nous détruisons aussi notre entourage.

Carine raconte que Gisèle avait son père qui buvait, son premier mari aussi, elle s’est remariée et s’est aperçue après que ce deuxième mari buvait aussi.

Lolo a quitté son mari parce qu’il a voulu la frapper alors qu’elle était enceinte.

Elle a reproduit avec ses enfants le même comportement, mais le lendemain elle ne se rappelait plus de rien, ses enfants étaient obligés de lui raconter le lendemain. Cercle vicieux parce que le lendemain ça recommençait. C’est ce qui l’a amené à faire sa cure.

Elle a parlé de sa cure à son patron et quelques jours plus tard, en plein service, elle s’est faite arrêter par la police au volant de son bus et a du souffler dans le ballon. « Qui a bu boira » pensait son patron.

Papy a un caractère faible, avec l’alcool il avait l’impression d’être plus fort. Il a continué à boire pour continuer à être le plus fort.

Son agressivité était son seul moyen pour tenir. Il allait au devant des emmerdes. Il était agressif parce qu’il était dans des pays où il baroudait et il est resté agressif.

Abdel, même, en arrêtant l’alcool il est resté agressif. Avant de commencer à boire, c’était une personne pleine d’humour. Avec l’alcool il n’était plus comme avant.

Il est devenu comme une voiture : il lui fallait du carburant pour fonctionner et avancer.

Paul II n’était pas agressif parce que ce n’était pas dans son  caractère mais peut-être bien qu’il ne se rappelle plus ce qu’il faisait sous emprise alcoolique.

Il avait mauvais caractère avec sa famille. Il était très coléreux mais maintenant c’est fini, il est très calme.

Il n’est plus comme avant.

Colin s’étonne d’être agressif. Il a des trous noirs et passe vite à l’alcool. Au volent il n’est pas agressif, avec sa compagne il essaye de s’expliquer mais il ne se comprend pas. Actuellement il rembourse ses dettes mais il se cache ses déceptions. Bulgare, à 12 ans il a commencé à boire et dans son pays c’était normal. Il n’était pas agressif mais depuis trois ans il est agressif et violent et sa compagne en a subit les conséquences.

Nous lui donnons des adresses pour qu’il se fasse soigner par des professionnels parce qu’il pense que le groupe de parole ne lui conviendrait pas.

Paulin demande si l’agressivité vient parce que nous n’arrivons pas à nous maitriser. On n’arrive plus à s’arrêter.

 

 

 

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 13:22

Sujet  Thèmes du jour

"Les plaisirs au présent"

 

Compte rendu : 

Brigitte fait plein de trucs qu’elle ne faisait pas mais sa famille la dérange parce qu’elle prend des libertés. Le matin elle se lève bien, la tête fraiche. Il lui arrive parfois de se réveiller le matin avec des envies de boire, et il lui reste l’angoisse de la nuit.

Le dimanche elle s’occupe beaucoup parce que c’est le jour réservé à ses enfants et elle fait à manger pour toute la famille.

J.J. pense que quand on boit on n’a aucun plaisir et on renait avec l’arrêt de l’alcool. Sa vie est devenue un plaisir. Avec l’alcool on ne plait plus, après on s’occupe de soi. Il est allé chez le dentiste alors que cela faisait longtemps qu’il aurait du faire. Il redécouvre la performance dans le travail. Quand il buvait, il s’arrêtait de bosser à 16 h 00 et maintenant il a le plaisir du travail bien fait.

Paulin fait la cuisine maintenant du temps où il buvait c’était toujours ou trop salé ou trop poivré ou trop épicé parce que tu ne sais plus ce que tu fais.

J.J. dit qu’il y a un million de plaisirs non satisfaits, maintenant il s’est mis à l’aquarelle qu’il voulait faire depuis longtemps. Maintenant il s’y est engagé.

Paulin aimait les rallyes automobile et ne pouvait plus y aller car il avait peur. Maintenant il n’y va pas non plus parce qu’il a peur de rencontrer des gens qui à l’époque l’encourageaient à boire. Il pensa que quand il sera plus serein il pourra y retourner sans crainte. Il aimait les marques, la puissance des voitures mais maintenant il a peur de retomber dans l’alcool. Pour le Monte Carlo il se déplaçait jusque dans l’Isère mais il partait avec une bonbonne de gnole.

Brigitte à des amis qu’elle a renoncé à revoir

Paulin a un copain qui a eu un grave accident, cette semaine il lui a proposé de boire, il a bu un Whisky avec lui.

Brigitte, durant  les quinze premiers jours, a eu du mal a trouver du plaisir. Elle va s’occuper d’elle et sera maitresse de son corps.

Gérard a le plaisir de vivre « normalement » maintenant.

Lolo avait soif de tout voir, tout l’intéressait. Elle prenait tout de front.

Gérard pendant son alcoolisation ne pensait qu’à manger, dormir, boire.

Lolo est devenue hyperactive. Il lui fallait meubler son temps.

Gérard, au début de l’arrêt c’est bien, mais il a compensé avec les sucreries.

Brigitte abuse des bonnes choses.

Paul II a changé à 100%, maintenant il se sent bien dès le matin au réveil.

Gérard a la mémoire qui revient mais il lui reste des séquelles, maintenant il se rappelle de ce qu’il a fait la veille. Un an après sa cure, les souvenirs agréables remontaient à la surface.

Une fois bien installé dans son abstinence, tout redevient normal.

Il y a d’autres plaisirs, des activités nouvelles qu’il n’aurait pas imaginé pouvoir faire durant son alcoolisation.

Papy a recherché ses plaisirs, mais il ne pouvait plus faire de sport, il a eu des difficultés à lire. Il s’est aperçu qu’il avait perdu des tas de choses.

Il a recommencé à voir, il a recommencé à apprécier les belles  choses.

Puis il a recommencé à peindre : du pastel tel qu’il en rêvait.

Il ne peut plus conduire et ne veut pas se remettre à la pêche. Il a recommencé à nager à la mer.

Lolita, le jour de Halloween, son mari voulait la mettre à la porte parce qu’il avait trop bu, il a voulu la bruler vive, elle a donc déménagé car elle a trouvé un studio. Maintenant elle n’a plus personne pour la protéger. Elle souhaite ardemment se rapprocher de sa famille et de ses petits enfants.

Abdel, depuis un an et trois mois d’abstinence, a le plaisir de voir ses amis, il se sent bien à marcher droit. Du temps de son alcoolisation, il avait l’impression qu’il devait boire pour aller mieux.

Les discussions avec sa famille se sont très nettement améliorées.

Brigitte commence seulement a aller mieux.

Lolita a diminué son alcoolisation en changeant ses habitudes, mais elle se sent bien avec un verre tous les jours.

Lolo a retrouvé sa famille et sa mère, elle s’est impliquée dans le syndicalisme pour aider les autres, elle a changé de boite  et maintenant elle pilote le tramway de Nice, elle a retrouvé une liberté de vivre.

Elle ne traine plus.

Elle a plaisir à vivre et il lui arrive de chanter quand elle est aux commandes du tram.

Abdel a rechuté plusieurs fois à cause de la musique.

Brigitte veut changer sa vie, elle zappe toutes les habitudes qu’elle avait prises durant son alcoolisation.

Lolita a envie de s’entourer de beaucoup de monde.

Alain voit qu’il y a unanimité pour décrire le changement en bien de l’arrêt de l’alcool, mais il n’y a pas eu d’étincelles salvatrices.

Il y a réellement un changement mais il n’y a pas eu de découverte sauf le Tango argentin de J.J.

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 12:09

Sujet  Thèmes du jour

"La culpabilité vis-à-vis de sa famille"

"BIS"

 

Compte rendu :

Bridget, sa famille est très méfiante, surtout ses filles. Quand elle prend un prend un comprimé de Valium, cela se voit sur son visage et elles lui demandent si elle va bien ? Avec suspicion.

Gérard Après une cure d’un mois, nous avons changé mais eux n’ont pas changé

Christiane explique le comportement des enfants de la responsable de Cannes, ils avaient peur qu’elle reprenne sa place de mère et lui faisaient sentir. Mais son mari n’était dénué de tout reproche. Elles avaient pris en main le portefeuille familial mais ne voulaient pas le recéder.

Paul, la famille vous éloigne donc risque de rechute.

Gérard, dans l’affectif, il y en a une part qui n’est pas constructive

Bridget, sa mère n’a pas assumée, mais elle, elle a fait sa mission avec les enfants : elle pense avoir assumé. Elle est marquée par le mal qu’elle a fait à ses enfants durant son alcoolisation.

Pierre, il s’est éloigné de la famille, au départ il se sentait fautif  mais ils ont pris l’habitude de ne pas le voir.

Guéri il a regagné leur confiance, mais ils ont une vie de famille qui passe avant la sienne. Il est devenu susceptible. La famille c’est fragile, il a joué le jeu, et ses enfants ont fait leur vie.

Paul sa famille n’a pas connu ses problèmes d’alcoolisation. Il vivait seul. Il était dépendant du produit, perte de mémoire et tout ce qui s’en suit. Mais il a eu des souffrances durant son enfance et il avait une défiance affective. (Ce n’était pas l’alcool). Il a été blessé par la vie. C’était un préjudiciable à son entourage. Il n’avait pas de culpabilité, sa détresse a été une révélation de sa mort qui a été une source de vie. Il pense qu’il est coupable mais pas responsable. C’est une histoire de vie mais pas de mort.

Sa mère n’a pas pu lui donner ce qu’elle n’a pas reçu et lui a tout foutu en l’air.

La vision de sa mère a totalement changé et de ce mal en est sorti un bien. Il n’a plus de culpabilité, mais l’histoire est encore à écrire.

Abdel, pendant 20 ans il a été une honte pour ses parents. Maintenant sa mère ne veut plus qu’il parle du passé

Lolo se sent encore coupable d’avoir bu, elle a fait mal à ses enfants et cela reste gravé dans son esprit. Son ex mari a dit beaucoup de mal d’elle mais elle voulait que sa fille aille voir son père pour qu’au moins il la connaisse adulte.

Bridget, sa fille lui a demandé le numéro de téléphone de sa mère qu’elle n’a pas et elle lui a dit de le demander à sa sœur qui habite Paris.

Muguet, son alcoolisation c’est son problème mais pas celui des autres, elle aurait aimé que son père recherche ses origines. Ses enfants se sont détachés d’elle et elles ont coupé les ponts.

Pour l’instant elle est dans la réduction des risques.

Bridget, sa mère ou plutôt sa génitrice, ce n’est pas sa famille. Son père ne l’a jamais vu et ne la connaît pas. Avec ses enfants il y a eu de l’Amour donc elle peut culpabiliser.

Abdel a du mal de comprendre le raisonnement de Bridget.

Pierre, ses enfants sont rancuniers. On vit mais on a été malade, mais il y a d’autres familles qui ont un comportement identique au notre mais pour des raisons différentes.

Norbert a culpabilisé pendant des années mais maintenant il ne porte plus le poids de la culpabilité. Il se sent libéré, il a perdu ce sentiment culpabilisateur. Maintenant il a une page blanche devant lui et tout est à écrire. Le remord freinerait son avancement.

Paulin a trop à en dire pour se lancer dans une explication. En 2000 il est resté dix ans sans boire et il a culpabilisé à l’extrême.  « Pourquoi tu bois ? » Il sortait pour boire et pouvait rester plusieurs mois sans adressé la parole à sa femme et à sa fille.

La nuit, quand il se réveille, il se demande pourquoi il ne pourrait pas être une famille très unie.

Muguet faisait des économies quand elle buvait, car elle n’avait pas le temps de s’acheter des fringues.

Claudebis, n’a pas vu sa fille depuis 17 ans. Il pensait qu’elle ferait le premier pas. Mais il espère toujours qu’avec son père ce pas se fasse rapidement.

Gérard, en écoutant, il s’est senti coupable vis-à-vis de ses enfants. Il n’a jamais été violent mais ses enfants pensaient que le couple de leurs parents était la normalité. Ses enfants, bien entendu, sont contents, mais il se rend compte des états dans lequel il s’est mis mais la culpabilité au cours des ans s’amenuise.

Joëlle se rend compte qu’elle a mal réagi vis-à-vis de son père qui était malade alcoolique, mais elle ne savait pas que l’alcoolisme est une maladie. Elle aurait aimé avoir son père en état normal, mais qu’est ce que la normalité.

Gérard, sa fille a failli lui casser une bouteille de Whisky sur la tête

Joëlle comprend mieux, mais elle a la haine que son père ait bue plus que de raison.

Gérard, cette culpabilité a été une aide à sa guérison.

Bridget est contente de ne plus boire et suivre un traitement depuis deux mois et demi et de rencontrer des personnes qui sont hors alcool depuis des années lui font du bien. Ses enfants l’ont aidée à vivre, maintenant elles l’aident à guérir avec tous les soins qu’elle entreprend.

Alain trouve qu’il y a beaucoup d’égoïsme de la part de la famille. Elle préfère se rapprocher de la personne qui n’est pas malade. La famille des patients ne sait plus que faire, c’est une véritable incompréhension de l’entourage.

Papy trouve qu’à Sainte Marie, sa petite fille qui est en stage, trouve qu’il y a beaucoup de gens avec des addictions.  

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 10:45

Sujet  Thèmes du jour

"La culpabilité vis-à-vis de sa famille"

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 10:55

Sujet  Thèmes du jour

"Le regret de ne plus pouvoir consommer"

 

Compte rendu :

Paul, la cuisinière du CALME qui est abstinente depuis 30 ans  a des envies de bière tous les ans, en été, quand elle passe devant un bistrot où quelqu’un boit une bière bien fraîche, avec une belle mousse blanche.

Paul nous remémore son expérience à la télé où il y avait une recette de bouillabaisse. Au moment où le cuistot verse une grande rasade de Pastis, alors qu’il n’a pas d’alcool à la maison où l’odeur aurait pu l’induire en erreur, il a sentit ce pastis au fond de la gorge, son goût lui est revenu en même temps que l’odeur.

Il a été très impressionné mais il n’a pas eu peur.

Il pense que son cerveau a créé une molécule qui ressemblait au goût et à l’odeur  du Pastis.

Bridget s’est promené cours Saleya dimanche avec son mari, elle aurait bien aimé prendre une socca avec un bon verre de vin rosé bien frais. Elle en a parlé à son mari et finalement ils ont quitté vite fait le cours. Mais elle s’est aperçue qu’elle avait oublié très vite cette envie.

Gérard, faisait la cuisine au vin, parfois il n’avait plus assez de vin parce qu’il était passé dans le gosier, il a le regret de ne pas pouvoir boire un coup, mais ça l’agace, c’est devenu un interdit et soixante huitard, il déteste les interdits.

Brunette raconte qu’elle a connu une femme qui n’aimait pas l’alcool quand elle a commencé à boire, elle se bouchait le nez, mais finalement elle a continué à boire pour l’effet et finalement est devenue dépendante, s’est soignée, mais a rechuté quand son mari s’est mis à boire aussi immodérément.

Lolo, son regret vient surtout au moment des fêtes. Elle se rend de plus en plus compte qu’être abstème totalement est très difficile devant la vie.

Pol a arrêté de jouer aux boules après l’arrêt de l’alcool parce que les joueurs de pétanque étaient presque toujours de gros buveurs et qu’il ne voulait plus les côtoyer.

Bridget a commencé à boire par plaisir, puis, l’effet lui permettant de se sentir hors d’elle elle a augmenté sa consommation jusqu’à plus soif.

Gérard, on a peut-être le regret de ne pas boire mais on a quand même pas mal de satisfactions. La dopamine remplace l’alcool. En escaladant la semaine dernière, à un moment il a ressenti un sentiment de légèreté alors qu’il avait fait un gros effort, c’est l’effet kiss cool. Mais il lui reste quand même parfois le regret.

Norbert, il y a six ans avant deux ans d’abstinence, il lui restait le regret, il pensait qu’il reprendrait bien un petit coup à boire, il avait toujours l’espoir de pouvoir reboire un jour modérément. Il a tenté et il n’a pas réussi à s’arrêter.

Maintenant, depuis deux mois où il est passé dans le nouveau service d’addictologie à l’Archet II, il a le dégoût de l’alcool, ni regret, ni tentation.

Il ne reprendra pas d’alcool.

Lolo le fait d’être dégouté ne permet pas de dire « jamais plus ».

Elle a fait l’expérience en allumant une cigarette pour son frère alors qu’elle avait arrêté de fumer, le lendemain elle achetait un paquet de clopes.

Norbert, c’est la première fois qu’il a ce dégoût et la non envie de recommencer.

Bridget a peur de l’alcool, car c’est devenu son ennemi. Elle a trop longtemps été dans le déni.

Norbert buvait n’importe quel alcool parce que c’était l’effet qu’il recherchait. Au début c’était facile de s’arrêter quelques jours et après c’est devenu impossible quand il a été alcoolo-dépendant.

Stéphane regrette de ne pas pouvoir consommer, mais quand il boit il n’arrive plus à s’arrêter. Il a passé de mauvais moments en consommant.

Il sort du CALME il y a huit jours, et doit partir en post cure près de Dijon, conseillé et envoyé par l’assistante sociale de son lieu d’hébergement à Puget Thénier. Il s’est aperçu qu’il rechutait à cause du cannabis. Il ne culpabilise pas parce que ça ne sert à rien, mais il sait que s’il veut arrêter définitivement l’alcool, il faut qu’il passe par l’arrêt total de cannabis. Il veut éviter les cauchemars qu’il a eus avec la consommation d’alcool.

Papy, à un moment il avait des regrets,  mais le travail qu’il fait maintenant c’est son cannabis. Il a quelque chose qui l’occupe. Pendant cinquante ans de sa vie il n’avait pas de contacts extérieurs et aucune attache.

Le doute est venu quand le médecin lui a dit qu’il ne devrait plus boire une goutte d’alcool.

Il avait honte de boire, mais il n’a aucun regret de cette partie de vie. Il s’est réveillé avec un demi-siècle de retard.

Dali, pour l’instant il n’a pas encore arrêté de boire mais il se fait suivre par Gioffredo, et il pense qu’il n’aura pas de regret parce qu’il a un bon entourage, avec son patron, la médecine du travail. Il a dit à son travail qu’il était en train de replonger. Au mois de mai, il lui fallait sa dose pour démarrer la journée. C’est la médecine du travail qui l’a dirigé sur Gioffredo parce qu’il est niçois depuis peu après avoir fait plusieurs cures à Lorient, Nantes, etc.. Il a eu sept ans d’abstinence et il n’avait pas d’états d’âme.

Il ne veut pas d’hospitalisation, il pense qu’une cure ambulatoire lui suffira.

Bridget Ambulatoire c’est alcool et cachets.

Dali. C’est une histoire d’organisation. Il y a sept mois, il a eu une embrouille avec son employeur, alors c’est reparti vers l’alcool.

Actuellement il met en place une stratégie pour arrêter définitivement.

Abdel, n’a pas de regret parce qu’il a passé de bons moments avec l’alcool et d’autres très mauvais moments. Mais maintenant il en a assez.

Il a même bu de l’alcool à bruler, chez sa sœur parce qu’il tremblait trop.

Claudebis est plein de  regret, il a le regret d’avoir bu. Son père lui dit parfois : « Ah si tu n’avais pas fait le con, tu boirais un bon verre avec nous ». Ces paroles le contrarie, parce qu’il s’aperçoit que son père n’a rien compris à l’alcoolisme et à la dépendance de son fils. A la Turbie, ils ont mis quatre ans avant de comprendre & encore ?

Alors, il a le temps pour que son père comprenne.

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 11:56

Sujet  Thèmes du jour

"L'ennui est-il une condition pour se soigner?"

 

 Compte rendu : 

Petit tour de table des personnes qui reviennent régulièrement : Bridget, Muguet, Benoit, Jean et Jean Jacques.

Après l’intervention de Bruno qui explique la réponse d’un psychiatre à sa question : oui le patient doit s’ennuyer pour se reconstruire,

J.J. « tout le monde peut dire des conneries ».

Brunette nous dit que pour les enfants c’est un bien qu’ils s’ennuient pour pouvoir se créer un imaginaire, créer, rêver.

Jean on peut ne rien faire et ne pas s’ennuyer, il ne faut pas se forcer à ne rien faire car ça peut amener du bien.

Ne rien faire ce n’est pas l’ennui.

J.J. l’ennui c’est le mal du siècle. Il faut tout mâcher à tout le monde.

Gérard, l’ennui amène souvent à la dépression. Ne rien faire et penser à soi n’est pas l’ennui (confer sujet de la semaine dernière).

Muguet au début, quand elle nous a connus, elle s’est sentie seule au milieu de nous.

Jean, l’ennui est un mot péjoratif (mauvais, manque) mais l’inaction peut être positive.

Alain, l’inactivité fait référence au vide, et pourtant on peut penser quand on est inactif.

Bridget, devant son magasin elle peut être dans les vaps, et les personnes pensent qu’elle les ignore alors qu’elle ne les a pas vues. C’est parce qu’elle ne fait rien mais pense à autre chose.

Jean, il faut faire quelque chose, non pas pour ne pas boire, mais pour s’éclater.

Gérard, ce n’est pas bien de s’ennuyer, mais à partir de là, on peut créer.
Abdel, l’ennui c’est bien pour le cerveau parce que pendant ce temps là il ne fait pas travailler ses neurones. En cure, les soignants disent bien qu’il faut s’occuper

Joëlle, au boulot elle ne pense à rien et c’est pourquoi elle est mieux au travail qu’à la maison où elle est obligée de penser.

Gérard, dans l’ennui on a souvent des pensées désagréables.

J.J. il faut travailler pour avoir des vacances et le choix de ne rien faire, mais il faut travailler longtemps pour avoir la retraite.

La retraite est une préparation à l’action.

Alain, l’ennui c’est de ne rien faire, mais lui peut passer des heures à ne rien faire et à méditer. Mais il nous met en garde sur la méditation parce que cela s’apprend. Ce n’est pas matériel car c’est de la méditation spirituelle. Il ne faut pas se lancer à l’aventure sans une grande préparation qui peu servir au malade alcoolique.

La méditation c’est l’élévation de l’esprit. Il faut y faire très attention car c’est très particulier. Ce n’est pas l’ennui car c’est une présence très permanente.

La philosophie bouddhiste en est la preuve.

Benoit depuis qu’il s’est arrêté de boire en juin dernier, il n’a plus assez d’heures pour faire tout ce qu’il a envi de faire. Avant il aurait profité de ces temps d’ennui pour rester à la maison pour boire, et il ne se rappelait plus le lendemain ce qu’il avait fait la veille au soir.

Il a fait du mal sans le vouloir et maintenant il culpabilise.

Il est content parce que sa femme n’a plus peur de lui, de ses réactions. Maintenant il vit ses passions et il n’a pas à se forcer.

En venant à SANSAS il a appris que l’abstinence était la condition sine qua non pour ne pas rechuter. Il n’avait jamais pensé à cela mais maintenant ça devient une évidence.

Il est motivé, il peut aider sa femme qui va bientôt accoucher. Il se rend compte maintenant à quel point il a été exécrable, par excitation.

Il a voulu aidé quelqu’un qui était dans l’alcool, qui ne l’a pas écouté et maintenant il a du mal à le revoir.

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 14:33

La transumance des Bergers

 

 

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