Sujet Thèmes du jour
Compte rendu :
Les prénoms sont tous des pseudos.
Eric, sous alcool il ne savait pas dire non de peur de rentrer en conflit avec la personne en face de lui.
Maintenant il arrive à dire non, mais tout dépend des circonstances
Il faut savoir dire non à l’autre et il n’a pas à se justifier quand il dit non.
Bob, a eu encore un différent avec des amis de la famille quand il a refusé un verre d’alcool : « tu ne bois pas d’alcool, tu es malade ? »
Il n’aime pas ça et il en parlera au Maire Spinelli.
Mado, en famille, elle a eu le même problème que Bob, car elle ne comprend pas.
Cedrick, il y a différentes façon de dire qu’il ne boit pas. Maintenant ça lui arrive parfois de dire qu’il a bu auparavant plus que l’autre et qu’il a déjà bu pour toute son existence.
Mado, n’a pas envie d’être cataloguée et elle se sent être mise de côté et elle n’arrive plus à rire de vannes bêtes.
Annette, se rappelle qu’Antoine avait complètement changé de caractère quand il est sorti de cure. Avant il était toujours à rire, après il était devenu sérieux.
Mado, il faut qu’elle apprenne à dire non.
Eric, quand il était au CALME, les psychos lui ont dit que quand il allait dans un bar en groupe, il fallait qu’il commande le premier : « un diabolo citron », pour éviter de dire après la commande d’une bière : « la même chose ».
L’humour lui a manqué car il aimait rire facilement.
Il a eu des pensées de reboire pour avoir cet état de joie de vivre, mais il se disait qu’après il faudrait qu’il subisse le traumatisme de l’arrêt de la consommation. Il a donc préféré dire non à l’alcool.
Cet été il a été au mariage d’un ami de jeunesse, avec les copains de cette époque, il n’a pas eu envie de boire parce que pour lui l’alcool c’est la mort.
Annie, lors d’une fête de la société où elle travaillait, elle est venue avec une bouteille de Champony dans son sac, de sorte que tout le monde à cru qu’elle sifflait du Champagne. Elle n’a pas eu à dire non. A la fin, un ami lui a fait remarqué qu’elle avait bu du Champony, depuis il l’a surnomme : Champony.
Antoine raconte une histoire qui lui est arrivée lors d’un repas très smart pour l’anniversaire de mariage de ses parents au grand hôtel de Saint Jean. Il y avait quatre verre devant lui, quand le sommelier lui a présenté le vin blanc en entrée, il a mis la main sur le verre, le sommelier a retourné le verre, avec la viande, le sommelier à proposé du vin rouge, main sur le verre, il a retourné le verre et a continué. Arrive le dessert, le sommelier présente le champagne, il met la main sur la coupe, le sommelier dit alors en insistant : « vous ne pouvez pas refuser le champagne parce que vous devrez lever votre verre pour un toast aux mariés, vous ne pouvez refuser ». Il a insisté et Antoine a insisté aussi, les regards se sont tournés vers lui, difficile mais le sommelier est parti. Il n’y a pas eu de réflexions sauf sa voisine qui lui a demandé s’il faisait parti de l’association Croix Bleue, il lui a répondu pas Croix Bleue mais une association identique. Fermé le banc, il a trinqué avec un verre d’eau.
Sospel, les mentalités ont maintenant changé, l’alcool n’est plus un passage obligatoire.
Dans sa famille, il les a tellement emmerdés qu’ils ne veulent surtout pas le revoir ivre, donc sans alcool.
En août, il a été obligé de dormir dans un local des machinistes, il y avait au milieu de la table, une bouteille de Vodka, à moitié vide. Il n’a pu dormir tellement il était traumatisé, là il fallait qu’il dise non à lui-même et c’est au moins aussi difficile que de le dire à un autre. Ca a été très douloureux.
Michèle, dit qu’elle est diabétique et que l’alcool est très sucré, donc elle ne peut pas boire. Mais depuis que le temps est passé, elle a plus de facilité de dire non.
Eric, quand on assume son non, ce n’est pas difficile. Il ne savait pas qu’il était malade quand il est rentré au CALME, parce que personne ne lui a dit. Il est rentré pour dépression comme probablement une partie des patients du CALME.
Annie a commencé à vivre, quand elle a arrêté l’alcool.
Daniel, il n’a pas de difficulté avec l’alcool. Il a arrêté de consommer depuis 2013.
Albert, c’est un non radical, pas de tergiversation. Au mariage de son neveu, il n’y a pas eu d’excès. Il a dit non merci et il n’y a pas eu de questions.
Comme Eric, il sait que sur les bouteilles d’alcool il y a une tête de mort.
Quand il explique qu’il a arrêté de boire, certaines personnes lui demandent des renseignements pour s’arrêter.
Henri a eu beaucoup de mal pour dire non. Il a commencé à commander des cocas light, de sorte que nombre de personnes maintenant l’appellent « coca light ».
Au début il a commencé à dire qu’il ne pouvait pas boire parce qu’il prenait des médicaments.
Pour dire non, il a l’impression de faire de la peine à la personne.
Albert, plutôt que de dire oui pour faire plaisir à l’autre autant dire non pour se faire plaisir.
Alain n’est pas influencé et pas influençable. Il faut que l’autre se dise qu’il est sincère. Le respect des autres est important.
Annette s’autorise à dire non quand il le faut.
Paule trouve que ce n’est pas facile de dire non. Quand elle a dit oui, elle se demande souvent, après, si elle n’aurait pas du dire non.
Sur le plan affectif c’est difficile de dire non, il faut se respecter.
A la fin de la réunion, Eric remercie les présents à cette réunion, car sa tenue a été très bonne et chacun a essayé d’écouter l’autre.