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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 12:43

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Sujet Thèmes du jour

"Est-il facile de dire non?"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Eric, sous alcool il ne savait pas dire non de peur de rentrer en conflit avec la personne en face de lui.

Maintenant il  arrive à dire non, mais tout dépend des circonstances

Il faut savoir dire non à l’autre et il n’a pas à se justifier quand il dit non.

Bob, a eu encore un différent avec des amis de la famille quand il a refusé un verre d’alcool : « tu ne bois pas d’alcool, tu es malade ? »

Il n’aime pas ça et il en parlera au  Maire Spinelli.

Mado, en famille, elle a eu le même problème que Bob, car elle ne comprend pas.

Cedrick, il y a différentes façon de dire qu’il ne boit pas. Maintenant ça lui arrive parfois de dire qu’il a bu auparavant plus que l’autre et qu’il a déjà bu pour toute son existence.

Mado, n’a pas envie d’être cataloguée et elle se sent être mise de côté et elle n’arrive plus à rire de vannes bêtes.

Annette, se rappelle qu’Antoine avait complètement changé de caractère quand il est sorti de cure. Avant il était toujours à rire, après il était devenu sérieux.

Mado, il faut qu’elle apprenne à dire non.

Eric, quand il était au CALME, les psychos lui ont dit que quand il allait dans un bar en groupe, il fallait qu’il commande le premier : « un diabolo citron », pour éviter de dire après la commande d’une bière : « la même chose ».

L’humour lui a manqué car il aimait rire facilement.

Il a eu des pensées de reboire pour avoir cet état de joie de vivre, mais il se disait qu’après il faudrait qu’il subisse le traumatisme de l’arrêt de la consommation. Il a donc préféré dire non à l’alcool.

Cet été il a été au mariage d’un ami de jeunesse, avec les copains de cette époque, il n’a pas eu envie de boire parce que pour lui l’alcool c’est la mort.

Annie, lors d’une fête de la société où elle travaillait, elle est venue avec une bouteille de Champony dans son sac, de sorte que tout le monde à cru qu’elle sifflait du Champagne. Elle n’a pas eu à dire non. A la fin, un ami lui a fait remarqué qu’elle avait bu du Champony, depuis il l’a surnomme : Champony.

Antoine raconte une histoire qui lui est arrivée lors d’un repas très smart pour l’anniversaire de mariage de ses parents au grand hôtel de Saint Jean. Il y avait quatre verre devant lui, quand le sommelier lui a présenté le vin blanc en entrée, il a mis la main sur le verre, le sommelier a retourné le verre, avec la viande, le sommelier à proposé du vin rouge, main sur le verre, il a retourné le verre et a continué. Arrive le dessert, le sommelier présente le champagne, il met la main sur la coupe, le sommelier dit alors en insistant : « vous ne pouvez pas refuser le champagne parce que vous devrez lever votre verre pour un toast aux mariés, vous ne pouvez refuser ». Il a insisté et Antoine a insisté aussi, les regards se sont tournés vers lui, difficile mais le sommelier est parti. Il n’y a pas eu de réflexions sauf sa voisine qui lui a demandé s’il faisait parti de l’association Croix Bleue, il lui a répondu pas Croix Bleue mais une association identique. Fermé le banc, il a trinqué avec un verre d’eau.

Sospel, les mentalités ont maintenant changé, l’alcool n’est plus un passage obligatoire.

Dans sa famille, il les a tellement emmerdés qu’ils ne veulent surtout pas le revoir ivre, donc sans alcool.

En août, il a été obligé de dormir dans un local des machinistes, il y avait au milieu de la table, une bouteille de Vodka, à moitié vide. Il n’a pu dormir tellement il était traumatisé, là il fallait qu’il dise non à lui-même et c’est au moins aussi difficile que de le dire à un autre. Ca a été très douloureux.

Michèle, dit qu’elle est diabétique et que l’alcool est très sucré, donc elle ne peut pas boire. Mais depuis que le temps est passé, elle a plus de facilité de dire non.

Eric, quand on assume son non, ce n’est pas difficile. Il ne savait pas qu’il était malade quand il est rentré au CALME, parce que personne ne lui a dit. Il est rentré pour dépression comme probablement une partie des patients du CALME.

Annie a commencé à vivre, quand elle a arrêté l’alcool.

Daniel, il n’a pas de difficulté avec l’alcool. Il a arrêté de consommer depuis 2013.

Albert, c’est un non radical, pas de tergiversation. Au mariage de son neveu, il n’y a pas eu d’excès. Il a dit non merci et il n’y a pas eu de questions.

Comme Eric, il sait que sur les bouteilles d’alcool il y a une tête de mort.

Quand il explique qu’il a arrêté de boire, certaines personnes lui demandent des renseignements pour s’arrêter.

Henri a eu beaucoup de mal pour dire non. Il a commencé à commander des cocas light, de sorte que nombre de personnes maintenant l’appellent « coca light ».

Au début il a commencé à dire qu’il ne pouvait pas boire parce qu’il prenait des médicaments.

Pour dire non, il a l’impression de faire de la peine à la personne.

Albert, plutôt que de dire oui pour faire plaisir à l’autre autant dire non pour se faire plaisir.

Alain n’est pas influencé et pas influençable. Il faut que l’autre se dise qu’il est sincère. Le respect des autres est important.

Annette s’autorise à dire non quand il le faut.

Paule trouve que ce n’est pas facile de dire non. Quand elle a dit oui, elle se demande souvent, après, si elle n’aurait pas du dire non.

Sur le plan affectif c’est difficile de dire non, il faut se respecter.

A la fin de la réunion, Eric remercie les présents à cette réunion, car sa tenue a été très bonne et chacun a essayé d’écouter l’autre.

 

 

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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 12:28

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Sujet Thèmes du jour

"Alcool et enfance ou adolescence"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Janou, chez elle il y a toujours eu de l’alcool.

Annette, se rappelle que très petite, elle avait droit de temps en temps à un canard.

Annie, au moment des fêtes, chez elle aussi, il y avait le canard pour les enfants. Elle pense que c’est parce que son grand père aimait beaucoup l’alcool.

J.J. n’a pas souvenance d’alcool chez lui quand il était enfant.

Antoine, dans sa famille les enfants avaient autorisation de mettre du vin dans leur eau quand ils avaient seize ans, mais des exceptions étaient monnaie courante pour pouvoir le faire avent seize ans. Par exemple avoir fait le tour du Mont Blanc à pied.

Bob, son père ne buvait pas du tout, mais pour ses cinquante ans il a accepté de boire de l’alcool.

Pour lui, il a beaucoup bu quand il était à l’armée.

Claude bis, a assisté à un baptême dernièrement et quand il avait le bébé dans les bras, il y a une convive qui est venue vers lui et a proposé de mettre une goutte de champagne sur les lèvres du bébé. Il en a été offusqué. Mais il sait que c’est une coutume qui perdure et il a constaté que certains bébé faisaient la grimace en contact de l’alcool, mais d’autres appréciaient ce gout.

En Normandie et en Bretagne, il est persuadé que la coutume de mettre de l’alcool dans les biberons, afin d’endormir le bébé, existe encore.

Annie, son grand père était un homme qui buvait beaucoup et elle est persuadé que durant son enfance il lui a servi de l’alcool et qu’elle en a bu.

Armand, très jeune, la concierge de l’immeuble buvait beaucoup et elle puait l’alcool à plein nez, ça l’a dégouté et dès ce moment il a eu horreur de l’alcool.

Ensuite il a rencontré une jeune fille, belge, qui aimait boire beaucoup. Il a mis vingt ans pour s’apercevoir qu’elle était malade alcoolique.

Il se rend compte maintenant qu’il n’arrive pas à se détacher du milieu alcoolique.

Il a peur que son petit fils sombre dans l’alcool parce que ses beaux parents sont des buveurs invétérés.

Ses meilleurs amis sont des alcooliques, car les alcooliques savent ce qu’est la souffrance. Lui est dépendant non pas de l’alcool mais des alcooliques car il se sent en parfaite osmose avec eux afin de les aider. Il est fier d’être un aidant.

Constent, ta femme n’aime pas te savoir alcoolique, mais quand tu fais en sorte de t’en sortir, elle apprécie que modérément parce qu’elle n’a plus le contrôle de ta personne.

Issu de la Lorraine et de la champagne, l’alcool fait parti des repas, et il a commencé à boire à 8 ans. Il pense qu’il y a des prédispositions pour devenir dépendant et que le mimétisme fait également parti du processus de la dépendance.

Annie nous parle du syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), de la barrière placentaire, de l’alcool soluble dans les graisses, en particulier du cerveau du bébé, alcoolémie identique de la mère et de l’enfant. Du sevrage des bébés à la naissance.

Malgré ces indications répétés et re répétés à la télévision et dans les médias, soixante quinze pour cent de la population ne croit pas que l’alcool devrait être supprimé pendant la grossesse.

Constent, reproche aux adultes de ne pas faire de prévention. L’enfant, dès son plus jeune âge est en contact avec l’alcool.

Bob, est sorti samedi dernier, il n’a bu que du jus d’orange. Ses amis lui ont demandé s’il était malade.

Annette, les alcooliques ont une certaine force de caractère parce qu’ils sont passés par des situations que nul autres n’ont ressenti.

L’abstinence est comparable à un jardin, mais c’est un jardin de pierres et quand, à force d’y travailler, ce jardin fleuri la vie devient plus belle.

Henri, a commencé à boire à 10 ans et dans les réceptions chez ses parents, il s’arrangeait pour terminer tous les verres.

Avec ses parents en Allemagne, il avait régulièrement droit à son alcool sur un sucre.

Sa mère ne buvait pas, son père très modérément, mais ils aimaient les bonnes choses : le Cabernet, le Calva était indispensable à la fin d’un bon repas et lui en profitait.

Claude bis nous rappelle que les médecins recommandaient aux jeunes mamans de boire de la bière afin de faire monter le lait pour nourrir les bébés.

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 11:39

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Sujet Thèmes du jour

"Et notre santé ?

Parlons-en !"

 

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Eric, il a eu très mal au dos.  Constate que c’est le fond de commerce des kinés. Il y a des exercices très simmples, à faire tous les jours. Quatre postures durant 30 secondes chacune et Hop, c’est fini. Il nous fait une démonstration. Fastoche évidement. Ces postures permettent de renforcer la ceinture abdominale.

Albert n’a pas de problèmes de santé dus à l’alcool.

Gérard, n’a pas non plus de problèmes, les analyses après l’arrêt n’ont rien révélé. Par contre il a beaucoup de trous de mémoire et il se demande si ce n’est pas dû à l’absorbsion massive d’alcool.

Bob trouve que son cerveau fonctionne bien.

Gérard, Pour sa mémoire, il fait a des activités au grand air et il espère que cela va durer. Il a eu des examens qui lui ont fait dire qu’il n’avait pas de cirrhose.

Pat, après l’alcool on peut avoir une vie saine parce que les cellules du corps sont renouvelables.

Eric, On est maitre de sa santé, il y a beaucoup de croyance quant aux dégâts du à la consommation d’alcool. Beaucoup de fantasmes.

Nathalie, elle a eu aussi des douleurs de dos avec des nerfs coincés au niveau de la colonne vertébrale. Avec l’alcool elle a des pertes de mémoires importantes mais ça revient petit à petit.

Bob  a eu une amélioration de sa vue depuis qu’il a arrêté l’alcool.

Gérard lui répond que la vue évolue tout au long de la vie.

Claude bis a mal au dos comme la majorité, mais ce n’est pas du à l’alcool. Quoi que. Sa polynévrite s’est calmée depuis un an. C’est la gaine des nerfs qui se durci. Il ne sait pas si c’est son régime qui a fait évoluer sa santé.

Ces temps derniers il avait des abeilles dans la tête et pour l’instant elles se sont éteintes.

L’estomac : il a eu des ulcères du duodénum, mais il ne reste que les cicatrices.

Il lui manque quand même et peut-être la moitié du cerveau, « Quoi que ??? ».

Marie, il n’y a que la mémoire qui a été impactée par l’alcool, mais elle sait qu’il faut faire des exercices pour l’améliorer, il y a à Nice des ateliers mémoires.

Bob : son cerveau n’est pas tellement atteint et la polynévrite a disparu.

Pedro a le pancréas faible, il a des kystes sur le foie mais sa consistance est normale.

Bob, il se rappelle qu’il a des apnées du sommeil et c’est peut-être à cause de l’alcool.

Eric, a fait de l’arythmie cardiaque et il a été hospitalisé car il a eu une perte de connaissance. Aux urgences ils n’ont rien trouvé. Mais en faisant d’autres examens, les médecins ont diagnostiqué le ventricule gauche plus gros que le droit.

Les médecins se protègent toujours pour éviter d’être accusés d’erreur de diagnostics.

Il a compris qu’il pouvait changer quand il s’est arrêté de boire, qu’il était maître de ses destinées. Il a modifié son système de pensée. Maintenant il pense toujours positivement.

Mado, sur le physique tout est ok. Mais elle a des séquelles psychologiques, elle prend des médicaments qui, à l’en croire, ne lui vont pas. Elle doit voir le docteur Goldbroch la semaine prochaine.

Pour l’instant, son état d’âme est dans la mélancolie. Ce n’est pas normal et elle pense que les médicaments en sont la cause.

Eric, les médicaments que tu prends sont de psychotropes, tout comme l’alcool.

Marie, prenait une valise de médicament quand elle est rentrée au Calme, maintenant elle n’en a plus et ne veut surtout pas en reprendre. Elle n’accepte de prendre que du Magnésium, comme les médecins d u Calme lui ont appris.

Eric pense la même chose et que le Magnésium est le meilleur médicament.

Il a eu également une hernie hiatale, depuis l’arrêt de l’alcool il n’a plus de remontés gastriques.

Gérard était perclus de crampe durant ses périodes alcoolisées, depuis l’arrêt d’alcool, ces crampes ont disparues.

Quand on arrive à se dire qu’on est quelqu’un de bien, on va de mieux en mieux, Méthode Coé  ou pensées positives.

Il arrive comme cela à faire remonter sa confiance en lui.

Sospel avait un ego démesuré, et après l’arrêt de l’alcool il ne pouvait plus rien faire

Marie se répète tous les matins qu’elle va passer une bonne journée.

Annette ceux qui se sortent de l’alcool peuvent se sentir  fiers, parce qu’il y a beaucoup d’élus mais peu de guéris.

Eric a choisi de vivre et non de mourir. Ce choix, nous sommes les seuls à prendre la décision.

Henri, s’est fait piéger par l’alcool, il est resté 5 jours dans le coma.

Il a pris la bonne décision : vivre ou mourir.

Il a de la polynévrite mais depuis quatorze ans il n’y a plus une goutte d’alcool qui rentre dans son corps.

Abdel a des problèmes oculaires dus à ses fortes alcoolisations.

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18 août 2016 4 18 /08 /août /2016 14:23

Sujet Thèmes du jour

"Peut-on vivre heureux sans alcool"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Lino, se trouve être puni sans alcool, il avait des collègues qui buvaient modérément au bistrot, maintenant il ne peut plus se joindre à eux parce que boivent des demi et lui ne peut pas. Il ne peut jouer 4-21 au bar sans boire, il ne se sent pas de jouer à la belote de comptoir sans consommer de l’alcool.

Il est presque jaloux d’eux.

Il peut arriver à déconner maintenant car il n’a plus le trip.

Sospel, tu parles de ce que tu ne peux plus faire mais tu ne parles pas de tout ce que tu peux faire maintenant.

J.J. a eu les mêmes problèmes que Lino.

Il a vécu très difficilement l’abstinence.

Il a compensé dans le travail.

Son séjour au CALME l’a libérer de toutes ces réticences et c’est à partir de son séjour au CALME qu’il a pu commencer un travail sur lui-même. Après le CALME, il n’avait plus ni angoisse ni médicament.

Sospel, ne veut pas dire qu’il est heureux maintenant, mais il est abstinent. Il faut arriver à faire table rase du passé et accepter sa nouvelle vie.

Il apprend en ce moment à ne plus se projeter dans l’avenir, il avoir que de petits objectifs. Maintenant il a 9 mois d’abstinence.

Henri est moins rigolo, mais il fait des tas de choses qu’il n’aurait pas fait sous emprise alcoolique. Exemple la peinture.

Sospel, il faut se fixer des objectifs raisonnables.

Maintenant il ne prend plus l’abstinence comme une punition.

Nathalie demande à Henri pourquoi il ne se sentait plus rigolo.

Sospel continue son analyse, il n’allait plus vers les autres, il ne se sentait plus à sa place au milieu des autres.

Nathalie, quand elle boit, c’est seule chez elle, elle croit qu’elle a plus d’humour que quand elle ne boit pas.

Patou est à la retraite et sa femme travaille, il s’est alors mis à boire, avant la retraite, il buvait modérément.

Il est plus facile de s’abstenir quand on est en famille.

Albert,  se sent libéré de l’alcool, il a fait le deuil de l’alcool, il a changé de vie, il se baigne tous les matins et il est HEUREUX.

Il ne pense plus à l’alcool.

Dans les derniers moments alcoolisés, toute sa vie s’écroulait, il a même perdu connaissance, et est venu « Le Déclic ». Il ne pouvait plus vivre avec le souvenir de l’expression de son fils lors d’une alcoolisation massive trois ans auparavant.

Claude bis, ça a été très dur, en sortant de cure il aurait voulu reboire normalement, comme tout le monde.

La première année a été un calvaire. Sa psychologue lui a dit qu’il fallait qu’il fasse le deuil de l’alcool et il ne ressentait plus l’alcool festif comme au début de son alcoolisation.

A Annecy il voulait se flinguer, heureusement qu’il y a eu la Turbie avec une presque famille compréhensible.

Annie, a la sortie de cure il y a beaucoup de frustration.

Il n’y a que le temps qui permet d’atténuer ces frustrations et de rester dans l’abstinence.

Maintenant elle se sent libre et ce n’est que du bonheur.

Il lui semble inconcevable de reprendre ne serait-ce qu’un verre d’alcool.

Simone pense que avec ou sans alcool la vie n’est pas rigolote et ne rend pas heureux. Même au travail il n’y a pas d’ambiance agréable. Mais il faut bien y aller. Maintenant, sans alcool, elle peut assumer son travail.

Elle est plus calme. Il est important d’avoir un soutien autour de soi.

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11 août 2016 4 11 /08 /août /2016 13:46

 

Sujet Thèmes du jour

"Pour se soigner la famille est-elle
un atout ou un handicap?"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Eric, La famille ne pouvait pas m’aider car l’émotionnel rentre trop en ligne de compte.

D’abord il ne s’était jamais senti alcoolique et il ne l’était pas : sic.

La famille était un handicap parce que tout ce qui venait de la famille était néfaste.

Sa mère lui a dit un jour : « tu as un problème, tu bois trop d’alcool », mais c’est après s’être soigné qu’il a compris que cette phrase lui avait été d’une grande utilité et l’avait aidé à prendre conscience qu’il y avait un problème.

Bob, avec son frère ça s’est très bien passé, il a compris, par contre avec sa sœur ça a été la cata, elle le surveille encore maintenant. De toute façon elle préférait quand il buvait parce qu’ile ne la gênait pas, alors que maintenant il est en pleine possession de ses moyens et lui assène des vérités qu’elle ne supporte pas.

Son frère l’a accompagné quand il était en cure, en venant le voir et le soutenir.

Nathalie, sa famille c’est un poids pour elle. Elle a un très mauvais rapport avec sa mère. La famille est un handicap pour elle parce qu’elle a été pendant longtemps l’élément moteur de la famille.

L’alcool est venu à cause des problèmes familiaux. Elle a deux sœurs qui la jalousent et sont méchantes avec elle.

Elle a commencé à boire parce qu’elle est dépressive.

Elle s’est retrouvée SDF et sa famille ne l’a pas aidé.

Actuellement elle est soutenue par un frère et elle pense que lui est un atout. Il ne la lâche pas. Mais elle considère quand même que la famille est un handicap, car c’est un poids sur le cœur.

Abdel, sa famille est contente quand il ne boit pas. Alors qu’il était abstinent depuis plusieurs semaine, un jour, en réunion familial, un de ses membres lui a dit qu’il avait bu, alors, il est descendu au bistrot, il a bu pour leur dire que maintenant c’est vrai, il a rebu.

Sa famille a été quand même dans l’ensemble une aide quand il s’arrêtait.

Claude bis, sa mère était gênée qu’il consomme trop d’alcool, mais elle n’a jamais admis qu’il puisse être alcoolique, alors, elle le faisait hospitaliser en HDT.

Ca a quand même mieux marché quand il est arrivé à la Turbie chez des amis. Il a consommé trois fois moins que quand il était à Annecy.

La famille n’a rien compris quand il était à Annecy, alors que les amis ont compris un peu mieux : sa mère faisait la chasse aux bouteilles qu’il cachait partout dans la maison et à l’extérieur (les compteurs électriques étaient une bonne cache) alors qu’en arrivant à la Turbie ses amis lui ont montré la cave à vin, il lui ont dit qu’il pouvait se servir tant qu’il voulait dans la partie gauche de la cave, mais qu’il laisse les bonnes bouteilles de la partie droite de la cave.

Pour sa mère son alcoolisation était une affaire de psychiatre car sa mère était dans le déni complet de son alcoolisme. Il ne pouvait pas y avoir un alcoolique dans la famille.

Henri, savait qu’il avait tord de boire et quand il a posé la question à ses fils après son abstinence ils lui ont répondu : « c’était ton personnage ».

Pourtant vu son état le jour du mariage de sa fille, il ne devait faire de doute à personne qu’il soit un alcoolique.

Sa maitresse le modérait beaucoup  mais après son décès ca a été le désastre.

Michèle, tunisienne a été élevée dans la tradition mais à quarante ans, elle a pété les plombs, ca a été sa première fête avec l’alcool, elle était toute guillerette et faisait la folle avec les gens.

Elle a trop aimé l’alcool et c’est ce qui l’a amené à la dépendance.

Un jour sa fille lui a dit : « Maman t’es comme Papa », ça lui a fait tilt dans sa tête, elle s’est dit qu’il fallait qu’elle se soigne et a engagé les soins.

Les enfants l’ont aidé à s’arrêter pendant qu’elle se disait qu’elle donnait un mauvais exemple à ses enfants.

Sa fille a été heureuse qu’elle se soit arrêtée de boire.

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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 12:38

Sujet Thèmes du jour

"La relaxation"

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28 juillet 2016 4 28 /07 /juillet /2016 11:51

Sujet Thèmes du jour

"La pensée positive"

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      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

J.J. Pour ne pas rechuter il faut toujours être dans une pensée positive. La rechute fait suite, en général, à des pensées négatives.

Chaque fois qu’il a rechuté, pour s’en sortir, il a essayé d’être dans des pensées positives.

Anette pense que même avec des pensées positives il est difficile de s’en sortir si on n’est pas aidé.

J.J. c’est dans la recherche des pensées positives que nous sommes capables d’aider les autres.

Eric, il a eu beaucoup de pensées négatives avant de se soigner surtout quand il avait le reget du passé ou la peur de l’avenir.

Après sa cure, quand il rentrait dans le cycle infernal des pensées négatives, il utilisait la SOMA  (relaxation apprise au CALME).

Il y a des outils pour sortir des pensées négatives, il faut les utiliser.

Mickaël, qui est toujours en état de rechute, avec une difficulté de se motiver pour aller au CALME, trouve, que dans son état, il n’arrive pas à avoir de pensées positives, parce qu’il est toujours en train de culpabiliser.

Mado est, en ce moment, très mélancolique, elle se sent dépressive mais surement pas bipolaire. Elle pense que ce sont les médicaments régulateurs de l’humeur qui la mettent dans cet état. Elle regrette de n’avoir rendez-vous avec le Dr Goldbroch qu’au mois de septembre. Elle envisage de changer de toubib.

Annie, il y a des jours ou des le réveil il n’y a que des merdes, il est alors très difficile d’avoir des pensées positives car tout est négatif.

Mais au milieu de ces pensées l’humain est capable d’avoir quelques pensées positives pour inverser l’état négatif de la vie. Il est surtout important de ne pas basculer dans les regrets du passé.

Eric, on a toujours la faculté de trouver les ressources nécessaires pour s’appliquer des pensées positives. La première qui lui vient généralement à l’esprit : « je ne bois plus, autrement ce serait pire ».

J.J. a toujours cherché à se féliciter et surtout ne pas dire que cela ne lui plaisait pas.

Eric, sur une expérience négative, il la transforme toujours en expérience positive en se disant qu’il ne fera plus cette expérience.

J.J. quand il est en échec, il sait qu’il y a toujours l’autre côté de la médaille qui elle est positive.

Henri a toujours été d’un optimisme béat. Jeune déjà c’était comme cela.

En buvant, il était toujours entouré par des gens malfaisants.

La pensée positive est arrivée quand il a pu faire tout, tout seul, sans alcool.

Il aime bien rendre service. C’est une action positive. Il se dit toujours que ça pourrait aller plus mal.

Eric a regardé la définition de : alcoolique. Etre alcoolique c’est avoir de l’alcool dans le sang, depuis qu’il a arrêté il n’y a plus d’alcool en lui. Alors, même en fréquentant les AA, il ne se présente pas comme alcoolique. Lui se sent guéri, demain il ne sait pas.

Il a été alcoolique mais maintenant il est guéri. Il était malade, il s’est soigné au CALME, il ne boit plus, il est guéri.

Albert,  a transformé ses pensées négatives en pensée positives. Quand on garde le moral on voit tout en rose et c’est très positif.

Janou, quand elle n’allait pas bien, elle se mettait une note le matin (2 par exemple) et elle se donnait un objectif (5 pour midi et 7 pour le soir) et elle se réévaluait le soir pour voir si elle avait atteint ses objectifs.

Michèle, la vie de tous les jours n’est pas toujours facile, heureusement, elle pense beaucoup au futur et à ses agréments. Elle vit en pensant au samedi soir et à la danse en particulier la salsa actuellement.

J.J., la danse l’a énormément enrichi en particulier le contact humain, même quand il faisait danser les vieilles contre rémunération. Il a trouvé dans la danse le respect des gens les uns pour les autres. 

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20 juillet 2016 3 20 /07 /juillet /2016 12:24

 

Sujet Thèmes du jour

"Le sevrage est-il suffisant pour guérir ?"

      Compte rendu : 

Les prénoms sont tous des pseudos. 

Albert, Au départ ça a été très dur. Maintenant après deux ans et demi, je me sens différent, je ne pense plus la même chose sur l’alcool. Il était sur la promenade de Anglais lors de l’attentat, il a eu affreusement peur car il pensait que les tireurs étaient sur la prom et leur tiraient dessus, après, il n’a pas eu envie de se réfugier dans l’alcool pour effacer ce traumatisme.

Au sortir de son arrêt de l’alcool, le médecin lui ayant proposé soit la cure soit l’arrêt en situation, il a choisi, mais s’il avait fallu il aurait fait une psychothérapie. L’association a amplement remplacé toute intervention extérieure.

Antoine parle de Douce qui a fait un sevrage amélioré dans la région Parisienne, le psychiatre leur a fait connaitre toutes les associations d’anciens buveurs, à eux à choisir. En sortant elle a été à Vie Libre mais n’a pas fait de psycho, en arrivant dans le midi elle est venue à l’association SanSAS qu’elle a fréquentée assidument pendant plusieurs années.

Puis l’éloignement et sa disponibilité elle n’a plus fréquenté les réunions.

Quelques années plus tard, n’étant pas bien dans sa peau, elle a commencé une psychothérapie qui lui a fait un tel bien, qu’elle a regretté de ne pas l’avoir fait plus tôt et surtout à la sortie de sa cure parce qu’elle avait des souffrances lourdes à supportées toute seule.

Sospel a fait de nombreux sevrages, quelques cures, beaucoup de rechutes,  pense que la fréquentation d’une association est nécessaire pour arriver à s’en sortir. Il pense de toute façon que la guérison est une illusion parce qu’il ne pourra jamais plus boire sous peine de rechute. Ce qui n’est pas l’avis de tous.

J.J. nous parle de la cure au CALME : il y a d’abord le sevrage qui dure une dizaine de jours : facile en milieu protégé. Mais il est suivi par une psychothérapie de groupe qui va très loin dans la recherche de soi-même, c’est probablement durant cette psycho que le malade commence à se comprendre et à comprendre pourquoi il s’est mis à consommer, pourqoi il n’arrive pas à vivre comme tout le monde.

Comme elle sert à se comprendre soi-même, il pense que ce genre de psychothérapie devrait être proposé à tous ceux qui se sentent mal dans leur peau.

Annie pense qu’un sevrage n’est pas suffisant pour se sortir de l’alcool, il faut quelque chose de plus.

Le groupe de parole est un prolongement à la cure, même si elle a fait une psychothérapie aux Bruyères.

Cela fait trois semaines, pour diverses raisons, qu’elle n’est pas venue à la réunion, elle sent que cela lui manquait et qu’elle a besoin du groupe de  discussion.

Christophe, il faut pouvoir en parler. Ce n’est pas facile, le plus qu’il a tenu est de 90 jours sans alcool.

Après sa cure en ambulatoire au CSAPA Gioffredo, il s’est aperçu que les gens souffrent parce qu’il y a un manque de partage, parce que l’alcoolisme n’est pas seulement une maladie mais est surtout une souffrance.

Angèle, qui vient seule pour la première fois, nous explique qu’elle a commencé à voir un psy dès l’âge de 8 ans. Au lycée elle s’est mise à boire et était souvent cassée au cours.

Il y a quatre ans une amie des AA l’a extirpé de l’alcool.

Elle assistait aux réunions des AA parce qu’elle était décidée à se sortir de cette maladie et à ne plus boire.

Elle se rend compte que l’association n’est pas suffisante et qu’il lui faut un soutien spécifique.

Aujourd’hui elle veut se reconstruire, ce qui l’aide c’est l’effet miroir qu’elle retrouve autour d’elle.

Elle nous dit qu’elle est excessive comme une majorité d’entre nous. Elle aussi ne croit pas à la guérison, mais elle n’a jamais été hors alcool.

Henri, après huit jours à l’Archet II, il est ressorti clean. Il a tout fait ce que le médecin lui a dit pour s’en sortir.

Au début, il tenait pour faire plaisir à son médecin, puis au bout d’un certain temps celui-ci lui a dit qu’il fallait qu’il aille raconter son expérience à d’autre, c’était certainement pour le faire adhérer à un groupe d’anciens buveurs.

Claude bis, a essayé de s’arrêter pendant quatre ans : Bleteran ? Il a rebu avant de prendre le train pour retourner à Annecy, le Mont Blanc ? Il buvait durant la cure, l’Hôpital psy pendant un an en HDT, il arrivait à s’abreuvé durant son séjour.

Par contre à Saint Christophe, il était décidé, il a fait sa biographie, Karine, la psychologue, après une longue discussion, lui a dit qu’il n’a jamais suivi de groupe après cure et qu’il était temps qu’il le fasse.

Quand il est remonté à la Turbie, ses amis avaient mis le champagne au frais pour fêter sa guérison. Il s’est rappelé des conseils, plus une goutte et, pour en être sûr il a attendu de venir à SanSAS pour confirmer sa compréhension.

Il a continué à la voir tous les jeudis et le mardi il y avait l’association.

 Cela fait dix sept ans de cela.

Mais dès qu’il sent que dans sa tête ça ne va pas il retourne voir Karine qui lui remet les idées en place.

Mado a un problème psy, mais avec l’alcool elle ne pouvait suivre jusqu’au jour où elle est allé à Monaco.

Elle a toujours des difficultés à parler d’elle.

J.J. Au CALME c’est dans la bulle que l’on peut s’exprimer et quand 5 ou 6 personnes qui te disent la même chose, tu es bien obligé de les croire parce que ce n’est pas un professionnel mais des personnes comme toi et moi. Alors à ce moment tu entends et ne reste pas dans tes certitudes.

Dans la bulle on parle de nos troubles.

Après le Calme il aurait voulu continuer, mais le Calme vous lâche dans la nature, à vous de vous débrouiller.

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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 14:38

 

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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 12:09

 

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